Table-ronde avec Stéphane Baillargeon (journaliste au journal Le Devoir); François Lemieux (artiste-chercheur); Josianne Poirier (historienne de l’art). Modérateur : André-Louis Paré, directeur et rédacteur en chef de la revue ESPACE art actuel.

« Force est de constater que le mot « transparence » est aujourd’hui de plus en plus présent dans le discours de l’administration publique. Pas un jour ne passe sans que cette notion soit employée afin de rappeler l’importance du lien de confiance qui doit primer dans la communication entre les divers partenaires publics ou privés. De toute évidence, dans ce contexte, la transparence est une « valeur relationnelle ». Mais de quelle relation s’agit-il ? Souvent, l’obsession de la transparence apparaît comme une entrave à l’intimité, voire à la liberté. Elle correspond à un désir de contrôle, alors qu’à l’origine elle était vue comme un besoin de clarté et d’émancipation dans nos relations sociales. Cette soirée espace_discussion – en marge du n° 123 (présentement en kiosque) ayant pour thème Transparence/Transparency – s’intéressera, principalement, à l’idéologie de la transparence au sein de la modernité esthétique et à l’importance de pouvoir parfois s’y opposer. »  ► Dossier : Transparence / Transparency [sommaire complet]

► Stéphane BAILLARGEON est diplômé de philosophie et surtout de sciences politiques. Il est journaliste au quotidien Le Devoir depuis plus de 25 ans. Il y a couvert les politiques culturelles et divers secteurs, dont les arts de la scène (théâtre et cirque) et les arts visuels. Il a été chroniqueur Religions pendant une décennie et chroniqueur Médias au cours des dernières années. Il est maintenant généraliste à la section générale où il se spécialise dans les généralisations…

► Les activités artistiques de François LEMIEUX allient pratique, édition et recherche sous la forme d’installations, de documents et de situations susceptibles d’alimenter une réflexion collective sur les notions de valeur, d’exposition, de commun et de rapport à la norme. Lemieux a aussi mis sur pied des projets collectifs et indépendants tels que We left the warm stable and entered the latex void de 2008 à 2010 ou la publication qu’il coédite, Le Merle. Cahiers sur les mots et les gestes. Il fait partie des collectifs Journée sans culture et Action Indirecte.

► Josianne POIRIER détient une maîtrise en études urbaines et un doctorat en histoire de l’art. Sa thèse, qui portait sur la fantasmagorie des lumières de la ville, a remporté le prix Jean-Pierre-Collin 2018 de la meilleure thèse dans le domaine des études urbaines. Elle est actuellement chargée de cours à l’UQAM et à l’UQAT. Depuis 2014, elle agit aussi à titre de spécialiste en arts visuels pour la Politique d’intégration des arts à l’architecture et à l’environnement du gouvernement du Québec.

Événement FB https://www.facebook.com/events/2451824711538211/