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Emy G. St-Laurent et Donald Abad

Vernissage le mercredi 15 mars à 17h au Lobe

Le LOBE vous invite, mercredi 15 mars dès 17 heures, au vernissage des expositions issus de la résidence régulière et de la résidence sur l’espace PLATEFORME. 

Il est a noter que l’exposition dans la galerie de l’artiste Donald Abad s’est développé autour de la thématique « DEVENIR MEILLEUR », initiée par le commissaire Thierry Marceau.

L’exposition de l’artiste Emy G. St-Laurent, quant à elle, sera présentée sur l’espace PLATEFORME, lieu alternatif de diffusion, offrant un point de vue inusité sur les œuvres et installations qui y sont présentées.

++ Un bar sera à votre disposition tout au long de l’évènement!
++ Gratuit et ouvert à toustes!

Emy G. St-Laurent
Originaire de Baie-Comeau, Emy G. St-Laurent est une artiste en art visuel travaillant principalement en peinture, conjointement à un processus de composition employant divers médiums sculpturaux en amont du travail pictural. En 2013, elle complète un baccalauréat spécialisé en peinture et dessin à l’université Concordia à Montréal, où elle procrastinera l’obtention de son permis de conduire pendant quelque temps avant de retourner en région en 2018. Elle y rejoint les rangs du Collectif de la Dérive en art actuel, qui réactualise ses préoccupations artistiques. Emy réside depuis peu à Chicoutimi, où elle est candidate à la maîtrise en art visuel à l’UQAC. Elle n’a toujours pas son permis de conduire.

Donald Abad
Diplômé et post Diplômé de l’ENSAD en 2001 et 2002, j’ai commencé à réaliser des installations et vidéos artistiques dès 2003, notamment in situ lors de résidences artistiques françaises (Biennale Rennes, Station Vastemonde à Saint-Brieuc, Fondation Vasarely, Domaine de Lizières, ), européennes (Culture2000 à Chypre, Pépinières européennes pour jeunes artistes aux Pays-Bas), et internationales (Arcus Studio et Akiyoshidai International Artistic Village au Japon, Géographies Variables au Québec). Ces productions ont été exposées en France (Gaité Lyrique, Forum des Images, festival Variations, festival Hors Pistes à Pompidou…) et Ailleurs (Festival FILE à Sao Paulo, à Vitoria, Festival STRP à Eindhoven, M:ST à Calgary, Festival Loser à Québec…) Certains de mes travaux intègrent la participation active ou passive des visiteurs de l’exposition, ou mieux la collaboration de la population locale par le biais d’ateliers au long cours (Contrat Local d’Education Artistique en Seine Saint-Denis en 2018, dans le Val d’Oise en 2020 et 2021) afin de concevoir et produire le projet collectivement.

Si mes premières productions furent des dispositifs interactifs mêlant performance, mise en scène du public et nouveaux médias, c’est en 2006 que j’ai décidé de quitter l’espace muséal et l’atelier pour travailler dans des décors naturels «sur le motif», à de nouvelles échelles et réalités tangibles et telluriques comme le rocher, le soleil, le vent…

Mes actions rendent compte d’un territoire vécu à travers mon propre corps (marche, saut, course, escalade, chute) afin de mesurer l’espace via des protocoles adaptés (compter ses pas, GPS, cordes, cailloux, divers capteurs électroniques) ou non-adaptés que je détourne à des fins scénaristiques (cerf-volant, constructions, lancers d’objets divers, chat aveugle comme guide…). Expérimenter le terrain, tester les(ses) limites pour mieux s’inscrire dans un contexte.

C’est une négociation permanente avec la Nature et ses paramètres, un désir d’action dans/sur/avec/pour/contre le paysage afin de réévaluer le statut et la place de l’Homme non sans convoquer une forme d’absurdité.

Mon format de travail fait essentiellement appel à des expériences dont je rends compte sous la forme de performance, de vidéo, d’installation, à l’aide de technologies numériques telle que la réalité augmentée. Celle-ci me permet de tendre une passerelle entre le monde réel, tangible des éléments in situ et le monde des esprits (le virtuel, le Cloud) afin de convoquer une forme d’animisme numérique. J’ai également exploré physiquement des espaces utopiques (le Roden Crater de James Turrel), chimériques (un voyage immobile d’une semaine enfermé dans une pièce tapissée de vert vidéo) ou hétérotopiques (un cube blanc exploré par via des robots pendant des mois), afin d’ouvrir de nouvelles voies et d’en explorer les limites.