Éloïse Plamondon-Pagé se consacre à une pratique en arts visuels alliant estampe, photographie, installation, vidéo, dessin et écriture. Basée à Québec, elle a poursuivi ses recherches dans le contexte de plusieurs résidences de création au Québec, au Canada, en Allemagne, en France, en Italie, au Portugal, au Japon, en Chine et en Islande, où elle a également exposé son travail dans le cadre d’expositions individuelles et collectives, et de biennales internationales. À travers son parcours nomade, elle se questionne sur sa propre démarche expérientielle et s’intéresse à la dynamique entre «l’Ailleurs» et le «local» comme potentiels de création: c’est en se frottant au monde qu’elle définit les enjeux d’une création contextuelle.

En 2021, l’artiste travaille sur Pays d’eaux douces, un premier livre d’artiste qu’elle envisage comme un espace d’expérimentation et d’expression réunissant, sous la forme du livre, différents dialogues entre les nombreux modes d’expression qu’elle utilise pour évoquer les états du territoire et ce qui l’anime. Sa résidence au Centre SAGAMIE lui permettra d’expérimenter concrètement la matière imprimée afin d’enrichir ses plus récentes recherches sur le photographique et sur les différentes formes du livre. Le projet Pays d’eaux douces s’inscrit plus largement dans le cadre de sa résidence annuelle à VU Photo à Québec (sept. 2020 à sept. 2021), et est soutenu par le programme Première Ovation.

Éloïse finalise actuellement une maîtrise en arts visuels à l’Université Laval et est récipiendaire de plusieurs prix et bourses, dont une bourse de recherche du FRQSC pour son projet de maîtrise, de même qu’un appui du CALQ et du CAC pour ses projets professionnels. En 2018, elle a été finaliste pour le prix Videre — Relève en arts visuels pour son exposition L’Air du temps présentée à Engramme.