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Dare-Dare présente : Altérophilie ou Les Jeux de Force de Fritta Caro

Le samedi 20 juillet à 13h au Parc des Hommes-Forts

Seconde occupation : METTRE L’ÉPAULE

Altérophilie ou Les jeux de force de Fritta Caro comprend une série de performances, incluant le deuxième mouvement Mettre l’épaule, qui propose une nouvelle occupation du Parc des Hommes-Forts dans laquelle Les jeux de force de Fritta Caro vont mettre à l’épreuve les identités qu’elle convoque.

Inspirée par Louis Cyr, dont le monument hommage domine le Parc des Hommes-Forts à Montréal, Fritta Caro reprend les mouvements premiers de l’haltérophile, l’arraché et l’épaulé-jeté, pour créer l’Altero(s)philie; un traité sur l’amour des autres. Sa proposition comprend un tutoriel et une nouvelle occupation du parc situé au cœur du quartier St-Henri. Ces différentes actions combinées visent à mettre en lumière les jeux de force présents dans l’utilisation de stéréotypes qui mènent à la construction de nouvelles identités.

À l’été 2018, Fritta Caro a performé dans ce même lieu L’ARRACHÉ, le premier mouvement, dans lequel elle tentait de déjouer les catégories qui la guettent: femme, artiste, immigrante, personne de couleur, latino, artiste de la diversité, minorité invisible, citoyenne d’origine étrangère. Un an plus tard, elle retourne au Parc des Hommes-Forts avec ses valises remplies de doutes et de nouveaux questionnements.

Pour la réalisation du deuxième mouvement; Mettre l’épaule*, elle a choisi la date du 20 juillet, fête nationale de son pays d’origine, la Colombie. Elle nous propose ici une nouvelle occupation du Parc des Hommes-Fort, qu’elle transformera à sa guise en espace d’atelier. Pour sa dernière sortie dans ce lieu chargé, Fritta Caro mettra en dialogue les identités nationales et les stéréotypes de genre, avec un invité spécial : « Le tablier des incarnées », objet hautement symbolique, porteur de sa mémoire affective et d’une partie de l’histoire contemporaine de la Colombie. Entre la rencontre, le chevauchement et la dissonance, les actions perpétrées par l’artiste ouvriront des brèches, à même ces monuments et emblèmes représentatifs de nations distinctes et de symboles fortement institués.

*Mettre l’épaule; variation du nom du deuxième mouvement, mettre l’épaule est aussi la traduction de l’expression colombienne Meter el hombro qui veut dire s’engager dans l’action.

L’araignée

BIO

Helena Martin Franco, née à Cartagena, en Colombie, vit et travaille à Montréal depuis 1998. Titulaire d’une maîtrise en arts visuels et médiatiques de l’Université du Québec à Montréal, elle s’implique activement dans le réseau des centres d’artistes autogérés à Montréal. Elle fait partie de plusieurs collectifs de diffusion d’arts visuels, dont un au Québec : L’Araignée, collectif de diffusion d’art actuel. Dans une perspective de genre, elle établit des liens entre ces collectifs et des organismes culturels afin de favoriser la rencontre et l’échange des pratiques artistiques, notamment entre le Canada et la Colombie. Sa pratique interdisciplinaire explore le métissage des différents procédés artistiques et l’hybridation entre les techniques traditionnelles et les nouvelles technologies. Son travail s’articule autour du questionnement que suscitent les mutations des identités dans les milieux d’immigration. Il a été présenté en République dominicaine, en Espagne, en Nouvelle-Zélande, en Colombie, aux États-Unis, en Argentine, à Cuba et au Québec.

Parc des Hommes-Forts,
(intersection des rues de Courcelles et Saint-Antoine Ouest, Saint-Henri)

samedi 20 juillet 2019 à 13h00 (durée approximative 1h30)