Puisant dans nos conversations avec les territoires, et dans nos relations avec le langage, Anne-Marie Proulx crée des univers poétiques qui interpellent les liens à la fois individuels et collectifs que nous entretenons avec nos environnements. Ses projets actuels réfléchissent particulièrement aux liens de réciprocité à créer ou à entretenir avec le vivant et avec les espaces naturels qui nous entourent, une réflexion qui se fait dans le partage d’idées et de regards, notamment grâce à une amitié innue-québécoise et à différentes démarches collaboratives.

Elle a présenté des expositions individuelles (Vox, Arprim, Espaces F, Vaste et Vague, Maison de la littérature dans le cadre de Manif d’art 9, Galerie des arts visuels de l’Université Laval, Occurrence dans le cadre de MOMENTA biennale de l’image, YYZ, Panache art actuel, La Centrale) et a aussi participé à plusieurs expositions collectives et résidences au Québec et au Canada (AdMare, Arprim, Capture Photography Festival, Est-Nord-Est, Fonderie Darling, Galerie UQO, Musée d’art contemporain de Montréal, Rencontres internationales de la photographie en Gaspésie, Regart). Ses œuvres ont aussi circulé à l’international au sein d’expositions collectives présentées en Angleterre, en Autriche et en France. Son livre photographique Le jardin d’après a été publié aux Éditions Loco en 2021.

Impliquée dans son milieu, elle travaille depuis 2014 à titre de codirectrice de VU, centre de diffusion et de production de la photographie. Elle vit et travaille entre Saint-Roch-des-Aulnaies et Québec, le long du grand fleuve auprès duquel elle a grandi et dont les rives sont fréquentées depuis des millénaires par les Wendats, les Wolastokiyik, les Innus, les Abénakis et les Atikamekw.

annemarieproulx.com