ESPACE art actuel, n° 114 (Automne 2016)
Dossier : Visages / Faces
Longtemps considéré comme « le symbole non seulement de l’esprit, mais de l’esprit en tant que personnalité à nulle autre pareille » (Georg Simmel), le visage a-t-il encore aujourd’hui cette dignité ? Étymologiquement, le visage signifie ce qui voit et ce qui est vu. Il est caractérisé par sa visibilité. Comme surface signifiante qui se donne, se présente, selon ses valeurs, sa culture, le visage, dans toute sa diversité, apparaît dans un face-à-face, un vis-à-vis. Aussi, le visage ne se pense pas sans l’apport d’autrui, sans l’autre visage. Il promeut des liens et le sens de la communauté. Or, pour plusieurs, ces principes qui apparaissent encore comme une évidence sont, dans nos sociétés, qualifiées d’hypermodernes, loin de faire l’unanimité. Dans le domaine artistique, alors qu’il est associé au buste, au portrait, au dessin, le visage a longtemps été de concert avec l’image idéale de l’être humain. Il représentait la figure universelle de notre humanité, celle qui, à travers l’éducation aux Belles-Lettres et aux Beaux-Arts, sera porteuse de valeurs et d’attitudes quant à une conception de la civilisation qui se sera développée en Occident.
Le dossier de ce n° 114 comprend des textes de Vincent Marquis, André-Louis Paré, Alexia Pinto Ferretti, Jacques Py et Marion Zilio. Ils portent sur les pratiques artistiques des artistes suivants : Paolo Almario, Leandro Berra, Zach Blas, Liu Bolin, Alison Bremmer, Louis Fortier, Nicholas Galanin, Raphaëlle de Groot, Ursula Johnson, Brian Jungen, Rafael Lozano-Hemmer, Simon Nicaise, Francis Montillaud, Patrick Tresset, Mushon Zer-Aviv, Kimiko Yoshida et autres.
Dans cette édition de 124 pages, vous trouverez également des comptes rendus d’exposition signés Julie Alary Lavallée, Pierre Arese, Louise Brunet, Emmanuelle Choquette, Nathalie Côté, Ariane De Blois, Cynthia Fecteau, John Gayer, Edwin Janzen, Anne-Sophie Miclo, Marie Perrault et Manon Tourigny. Ces textes analysent les pratiques artistiques d’Alexis Bellavance, Sarah Braman, Patrick Bérubé, Carl Bouchard, Annie Briard, David Brooks, Philippe Caron Lefebvre, Caroline Cloutier, Sam Falls, Sofia Grin, Richard Ibghy & Marilou Lemmens, Antti Laitinen, Tim Messeiller, Aurélie Painnecé, Julie Picard, Tomás Saraceno, Fiona Tan, Henri Ughetto, Thomas Zipp et autres.
Dans sa section « Événements », ce numéro propose un texte de Bénédicte Ramade sur une exposition présentée récemment au Centre Pompidou-Metz sur l’esthétique du sublime; il est suivi d’un texte de Jérôme Delgado dans lequel sont analysées les multiples avenues de l’exposition collective PEUT MIEUX FAIRE qui a circulé dans plusieurs lieux d’exposition entre 2009 et 2016. Enfin, dans la section « Art public et pratiques urbaines », Alain-Martin Richard signe un texte à propos de l’œuvre du sculpteur André Du Bois installée dans le quartier Saint-Roch à Québec.
Lors du vernissage de l’exposition Délicat Pulse de Julie Favreau (commissaire : Marie Frampier) et de l’œuvre in situ Picture Transition (Display Camera) Picture Transition (Unfixed Form) de Sarah Greig, qui aura lieu le jeudi 22 septembre à la Fonderie Darling (Montréal), la revue ESPACE art actuel présentera un lancement du n° 114 « Visages/Faces » (automne 2016). Lors de cette soirée de vernissage aura également lieu le lancement du quatrième numéro du magazine Bosquet, sous la thématique « Obscure ».
ESPACE art actuel, n° 114 (Automne 2016)
Dossier : Visages / Faces
Longtemps considéré comme « le symbole non seulement de l’esprit, mais de l’esprit en tant que personnalité à nulle autre pareille » (Georg Simmel), le visage a-t-il encore aujourd’hui cette dignité ? Étymologiquement, le visage signifie ce qui voit et ce qui est vu. Il est caractérisé par sa visibilité. Comme surface signifiante qui se donne, se présente, selon ses valeurs, sa culture, le visage, dans toute sa diversité, apparaît dans un face-à-face, un vis-à-vis. Aussi, le visage ne se pense pas sans l’apport d’autrui, sans l’autre visage. Il promeut des liens et le sens de la communauté. Or, pour plusieurs, ces principes qui apparaissent encore comme une évidence sont, dans nos sociétés, qualifiées d’hypermodernes, loin de faire l’unanimité. Dans le domaine artistique, alors qu’il est associé au buste, au portrait, au dessin, le visage a longtemps été de concert avec l’image idéale de l’être humain. Il représentait la figure universelle de notre humanité, celle qui, à travers l’éducation aux Belles-Lettres et aux Beaux-Arts, sera porteuse de valeurs et d’attitudes quant à une conception de la civilisation qui se sera développée en Occident.
Le dossier de ce n° 114 comprend des textes de Vincent Marquis, André-Louis Paré, Alexia Pinto Ferretti, Jacques Py et Marion Zilio. Ils portent sur les pratiques artistiques des artistes suivants : Paolo Almario, Leandro Berra, Zach Blas, Liu Bolin, Alison Bremmer, Louis Fortier, Nicholas Galanin, Raphaëlle de Groot, Ursula Johnson, Brian Jungen, Rafael Lozano-Hemmer, Simon Nicaise, Francis Montillaud, Patrick Tresset, Mushon Zer-Aviv, Kimiko Yoshida et autres.
Dans cette édition de 124 pages, vous trouverez également des comptes rendus d’exposition signés Julie Alary Lavallée, Pierre Arese, Louise Brunet, Emmanuelle Choquette, Nathalie Côté, Ariane De Blois, Cynthia Fecteau, John Gayer, Edwin Janzen, Anne-Sophie Miclo, Marie Perrault et Manon Tourigny. Ces textes analysent les pratiques artistiques d’Alexis Bellavance, Sarah Braman, Patrick Bérubé, Carl Bouchard, Annie Briard, David Brooks, Philippe Caron Lefebvre, Caroline Cloutier, Sam Falls, Sofia Grin, Richard Ibghy & Marilou Lemmens, Antti Laitinen, Tim Messeiller, Aurélie Painnecé, Julie Picard, Tomás Saraceno, Fiona Tan, Henri Ughetto, Thomas Zipp et autres.
Dans sa section « Événements », ce numéro propose un texte de Bénédicte Ramade sur une exposition présentée récemment au Centre Pompidou-Metz sur l’esthétique du sublime; il est suivi d’un texte de Jérôme Delgado dans lequel sont analysées les multiples avenues de l’exposition collective PEUT MIEUX FAIRE qui a circulé dans plusieurs lieux d’exposition entre 2009 et 2016. Enfin, dans la section « Art public et pratiques urbaines », Alain-Martin Richard signe un texte à propos de l’œuvre du sculpteur André Du Bois installée dans le quartier Saint-Roch à Québec.
Lors du vernissage de l’exposition Délicat Pulse de Julie Favreau (commissaire : Marie Frampier) et de l’œuvre in situ Picture Transition (Display Camera) Picture Transition (Unfixed Form) de Sarah Greig, qui aura lieu le jeudi 22 septembre à la Fonderie Darling (Montréal), la revue ESPACE art actuel présentera un lancement du n° 114 « Visages/Faces » (automne 2016). Lors de cette soirée de vernissage aura également lieu le lancement du quatrième numéro du magazine Bosquet, sous la thématique « Obscure ».