Erratiques est une métaphore sur le temps, l’espace, la lenteur, le silence. Grande forme gonflée, faite de Mylar miroitant, l’installation s’impose par son échelle et cherche à mener le spectateur vers un état d’observation et de réflexion balançant entre le petit et l’immense. Par des effets d’ondulations lumineuses et de vagues miroitantes, elle incite le regard vers des variations de durées, de trajectoires, d’échelles et, peut être, démontre leur prépondérance sur notre perception de la matérialité, de la présence.
Le titre se réfère à un phénomène observable dans les champs de la Montérégie, parsemés d’immenses roches, entrainées sur des milliers d’années par le mouvement des glaciers. Vulgaires cailloux à l’échelle des glaciers, ces rochers parfois énormes sont nommés Erratiques. Leurs formes immenses provoquent un contraste improbable avec le territoire environnant, aplani par le rabotage des glaciers infiniment lourds. La forme gonflée d’Erratiques est l’un de ces cailloux. Elle montre le temps qui passe, à la foi fabuleusement lent et rapide, selon le point de vue.
En collaboration avec l’artiste Martine Lauzier, une oeuvre audio sera diffusée dans les 16 haut-parleurs de la Vitrine sonore de Sporobole. Cette installation sonore favorisera le déplacement du spectateur d’un haut-parleur à l’autre en longeant la rue Albert. Grâce à de multiples enregistrements les artistes souhaitent “transposer” le volume sonore de Sporobole à l’extérieur de celui-ci et inciter les auditeurs à marcher, à suivre les sons et à entrer dans les espaces sonores proposés.
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Erratiques est une métaphore sur le temps, l’espace, la lenteur, le silence. Grande forme gonflée, faite de Mylar miroitant, l’installation s’impose par son échelle et cherche à mener le spectateur vers un état d’observation et de réflexion balançant entre le petit et l’immense. Par des effets d’ondulations lumineuses et de vagues miroitantes, elle incite le regard vers des variations de durées, de trajectoires, d’échelles et, peut être, démontre leur prépondérance sur notre perception de la matérialité, de la présence.
Le titre se réfère à un phénomène observable dans les champs de la Montérégie, parsemés d’immenses roches, entrainées sur des milliers d’années par le mouvement des glaciers. Vulgaires cailloux à l’échelle des glaciers, ces rochers parfois énormes sont nommés Erratiques. Leurs formes immenses provoquent un contraste improbable avec le territoire environnant, aplani par le rabotage des glaciers infiniment lourds. La forme gonflée d’Erratiques est l’un de ces cailloux. Elle montre le temps qui passe, à la foi fabuleusement lent et rapide, selon le point de vue.
En collaboration avec l’artiste Martine Lauzier, une oeuvre audio sera diffusée dans les 16 haut-parleurs de la Vitrine sonore de Sporobole. Cette installation sonore favorisera le déplacement du spectateur d’un haut-parleur à l’autre en longeant la rue Albert. Grâce à de multiples enregistrements les artistes souhaitent “transposer” le volume sonore de Sporobole à l’extérieur de celui-ci et inciter les auditeurs à marcher, à suivre les sons et à entrer dans les espaces sonores proposés.
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