La maison de la culture Frontenac présente du 15 mars au 17 avril 2011 une exposition rétrospective d’estampes de l’artiste Jacques Hurtubise, organisée par Nathalie Miglioli en collaboration avec la Galerie Simon Blais.
Entre la soie et l’encre. HURTUBISE : Cinq décennies d’impressions
L’exposition Entre la soie et l’encre réunit une cinquantaine d’oeuvres imprimées de l’artiste Jacques Hurtubise. Loin d’être occasionnelle, la pratique de l’estampe est, chez Hurtubise, à la fois autonome et solidaire de son oeuvre peinte. Chaque série d’impressions est une oeuvre originale qui s’insère dans une pensée visuelle plus vaste où se côtoient, sans hiatus, toiles et papiers. L’exposition invite à parcourir les cinquante années de cette étonnante réflexion, toute faite de lignes et de couleurs. Loin d’être un simple reflet de sa peinture, l’oeuvre imprimée de Jacques Hurtubise exploite les qualités propres au médium. Fasciné par les charges émotives et sensorielles de la couleur, l’artiste trouve dans les procédés d’impression sérigraphiques et infographiques un parfait allié.
Hurtubise découvre l’estampe dans les années cinquante, alors qu’il est étudiant à l’École des beaux-arts de Montréal. Son intérêt pour la sérigraphie se précise au début des années 60. Cette période est marquée par un travail à la facture expressionniste, vive et animée, colorée et texturée. Viendra ensuite une période où son travail se concentre sur les chocs chromatiques, où la couleur appliquée en aplat agit par sa luminescence propre à la manière des plasticiens. L’oeuvre d’Hurtubise transcende toutefois ces approches et laisse apparaître un univers personnel qui exalte et éblouit. Dans les Blackouts du début des années 70, l’artiste explore un univers plus sombre. Il revient ensuite aux propositions où la couleur irradie à nouveau sur des motifs encadrés d’une grille ou rythmés par des symétries brisées. À la fin des années 90, Hurtubise remplace l’écran de soie propre à la sérigraphie par l’écran infographique aux possibilités infinies. La carte géographique intègre alors le vocabulaire plastique de l’artiste qui en exploite l’univers à la fois chaotique et organisé.
Une monographie entièrement consacrée à l’oeuvre imprimée de Jacques Hurtubise sera lancée lors du vernissage de l’exposition. Le livre, d’une centaine de pages, comprend plus de 70 illustrations couleur et un essai de Nathalie Miglioli, historienne de l’art et commissaire de l’exposition.
Né à Montréal en 1939, Jacques Hurtubise reçoit un diplôme de l’École des beaux-arts de Montréal en 1960 et obtient la bourse Max-Beckmann pour étudier à New York. L’artiste jouit aujourd’hui d’une reconnaissance qu’attestent les prix prestigieux qui ont honoré ses productions (Prix Victor-Martyn-Lynch-Staunton du Conseil des arts du Canada en 1993 et Prix Paul-Émile-Borduas en 2000) ainsi que les expositions que les grands musées ont consacré à ses oeuvres (Musée des beaux-arts de Montréal en 1961 et 1998, Musée du Québec en 1972 et Musée d’art contemporain de Montréal en 1973 et 1981). Le travail de l’artiste a également été exposé dans plusieurs grandes villes du monde, notamment à Paris, à Londres et à Sao Paulo au Brésil. Jacques Hurtubise vit et travaille à l’île du Cap-Breton en Nouvelle-Écosse.
La maison de la culture Frontenac est située au 2550, rue Ontario Est, derrière le métro Frontenac.
La maison de la culture Frontenac présente du 15 mars au 17 avril 2011 une exposition rétrospective d’estampes de l’artiste Jacques Hurtubise, organisée par Nathalie Miglioli en collaboration avec la Galerie Simon Blais.
Entre la soie et l’encre. HURTUBISE : Cinq décennies d’impressions
L’exposition Entre la soie et l’encre réunit une cinquantaine d’oeuvres imprimées de l’artiste Jacques Hurtubise. Loin d’être occasionnelle, la pratique de l’estampe est, chez Hurtubise, à la fois autonome et solidaire de son oeuvre peinte. Chaque série d’impressions est une oeuvre originale qui s’insère dans une pensée visuelle plus vaste où se côtoient, sans hiatus, toiles et papiers. L’exposition invite à parcourir les cinquante années de cette étonnante réflexion, toute faite de lignes et de couleurs. Loin d’être un simple reflet de sa peinture, l’oeuvre imprimée de Jacques Hurtubise exploite les qualités propres au médium. Fasciné par les charges émotives et sensorielles de la couleur, l’artiste trouve dans les procédés d’impression sérigraphiques et infographiques un parfait allié.
Hurtubise découvre l’estampe dans les années cinquante, alors qu’il est étudiant à l’École des beaux-arts de Montréal. Son intérêt pour la sérigraphie se précise au début des années 60. Cette période est marquée par un travail à la facture expressionniste, vive et animée, colorée et texturée. Viendra ensuite une période où son travail se concentre sur les chocs chromatiques, où la couleur appliquée en aplat agit par sa luminescence propre à la manière des plasticiens. L’oeuvre d’Hurtubise transcende toutefois ces approches et laisse apparaître un univers personnel qui exalte et éblouit. Dans les Blackouts du début des années 70, l’artiste explore un univers plus sombre. Il revient ensuite aux propositions où la couleur irradie à nouveau sur des motifs encadrés d’une grille ou rythmés par des symétries brisées. À la fin des années 90, Hurtubise remplace l’écran de soie propre à la sérigraphie par l’écran infographique aux possibilités infinies. La carte géographique intègre alors le vocabulaire plastique de l’artiste qui en exploite l’univers à la fois chaotique et organisé.
Une monographie entièrement consacrée à l’oeuvre imprimée de Jacques Hurtubise sera lancée lors du vernissage de l’exposition. Le livre, d’une centaine de pages, comprend plus de 70 illustrations couleur et un essai de Nathalie Miglioli, historienne de l’art et commissaire de l’exposition.
Né à Montréal en 1939, Jacques Hurtubise reçoit un diplôme de l’École des beaux-arts de Montréal en 1960 et obtient la bourse Max-Beckmann pour étudier à New York. L’artiste jouit aujourd’hui d’une reconnaissance qu’attestent les prix prestigieux qui ont honoré ses productions (Prix Victor-Martyn-Lynch-Staunton du Conseil des arts du Canada en 1993 et Prix Paul-Émile-Borduas en 2000) ainsi que les expositions que les grands musées ont consacré à ses oeuvres (Musée des beaux-arts de Montréal en 1961 et 1998, Musée du Québec en 1972 et Musée d’art contemporain de Montréal en 1973 et 1981). Le travail de l’artiste a également été exposé dans plusieurs grandes villes du monde, notamment à Paris, à Londres et à Sao Paulo au Brésil. Jacques Hurtubise vit et travaille à l’île du Cap-Breton en Nouvelle-Écosse.
La maison de la culture Frontenac est située au 2550, rue Ontario Est, derrière le métro Frontenac.