Du 15 janvier au 26 février, la Galerie Circulaire présente Emballage anatomique, une exposition regroupant huit diptyques grands formats d’Annie Baillargeon. Intéressée par l’association des di érents modes d’expression, l’artiste québécoise combine le photomontage numérique à la mise en scène exacerbée du corps, pour créer des fresques déroutantes à portée existentialiste. Les saynètes exposées présentent d’innombrables corps féminins, qui, démultipliés, fractionnés, miniaturisés, se voient assemblés en des structures complexes. Papiers d’emballage aux motifs ornementaux intrigants, ils évacuent tout contenu narratif au pro t d’un jeu de variations sérielles où s’e ace la frontière entre le vivant et l’ornemental.
À travers cette démultiplication quasi obsessive des corps et des motifs, Annie Baillargeon crée des univers à la fois loufoques, caustiques et tragiques, qui questionnent la condition humaine et évoquent la tyrannie psychotique collective et individuelle de notre société. Pourtant, on ne saurait parler ici de simple répétition, mais plutôt de constructions organiques qui révèlent peu à peu leur richesse. Comment expliquer la fascination qui saisit l’observateur à la vue de cette masse grouillante composée de gures minuscules et inquiétantes du panneau Mascarade? Cherche-t-il à redonner à ces statuettes un semblant de vie, à trouver le détail qui rendrait à ces corps déshumanisés et mutilés une touche d’humanité? Or, dans Mascarade aucun échange de regards n’est permis. Des innombrables silhouettes, il n’en est aucune qui ne soit recouverte d’une ample éto e rosée, qui ne soit dissimulée sous une chevelure ou encore camou ée par un masque aux allures licencieuses.
Annie Baillargeon vit et travaille à Québec. Détentrice d’un baccalauréat en arts visuels de l’Université de Laval, elle investigue depuis dix ans un art pluridisciplinaire basé sur une représentation exaltée et transgressive du corps féminin. En plus d’une trentaine d’expositions individuelles telles que C’est arrivée près de chez vous au Musée National des beaux arts de Québec (2008) et la Manifestation internationale d’art de Québec à Québec et Liverpool (2010), Annie Baillargeon s’est faite remarquer en tant que membre fondatrice du collectif Les Fermières Obsédées. Son oeuvre, di usée entre autres au Québec, au Canada anglais, au Brésil, au Mexique, en Équateur et en Pologne, a fait l’objet d’une vingtaine d’articles et publications, en plus d’être récompensée par trois prix provinciaux.
Du 15 janvier au 26 février, la Galerie Circulaire présente Emballage anatomique, une exposition regroupant huit diptyques grands formats d’Annie Baillargeon. Intéressée par l’association des di érents modes d’expression, l’artiste québécoise combine le photomontage numérique à la mise en scène exacerbée du corps, pour créer des fresques déroutantes à portée existentialiste. Les saynètes exposées présentent d’innombrables corps féminins, qui, démultipliés, fractionnés, miniaturisés, se voient assemblés en des structures complexes. Papiers d’emballage aux motifs ornementaux intrigants, ils évacuent tout contenu narratif au pro t d’un jeu de variations sérielles où s’e ace la frontière entre le vivant et l’ornemental.
À travers cette démultiplication quasi obsessive des corps et des motifs, Annie Baillargeon crée des univers à la fois loufoques, caustiques et tragiques, qui questionnent la condition humaine et évoquent la tyrannie psychotique collective et individuelle de notre société. Pourtant, on ne saurait parler ici de simple répétition, mais plutôt de constructions organiques qui révèlent peu à peu leur richesse. Comment expliquer la fascination qui saisit l’observateur à la vue de cette masse grouillante composée de gures minuscules et inquiétantes du panneau Mascarade? Cherche-t-il à redonner à ces statuettes un semblant de vie, à trouver le détail qui rendrait à ces corps déshumanisés et mutilés une touche d’humanité? Or, dans Mascarade aucun échange de regards n’est permis. Des innombrables silhouettes, il n’en est aucune qui ne soit recouverte d’une ample éto e rosée, qui ne soit dissimulée sous une chevelure ou encore camou ée par un masque aux allures licencieuses.
Annie Baillargeon vit et travaille à Québec. Détentrice d’un baccalauréat en arts visuels de l’Université de Laval, elle investigue depuis dix ans un art pluridisciplinaire basé sur une représentation exaltée et transgressive du corps féminin. En plus d’une trentaine d’expositions individuelles telles que C’est arrivée près de chez vous au Musée National des beaux arts de Québec (2008) et la Manifestation internationale d’art de Québec à Québec et Liverpool (2010), Annie Baillargeon s’est faite remarquer en tant que membre fondatrice du collectif Les Fermières Obsédées. Son oeuvre, di usée entre autres au Québec, au Canada anglais, au Brésil, au Mexique, en Équateur et en Pologne, a fait l’objet d’une vingtaine d’articles et publications, en plus d’être récompensée par trois prix provinciaux.
Montréal (Québec) H2T 3B2