Éliane Excoffier en résidence à Sagamie

Depuis 1996, Éliane Excoffier met en scène devant l’appareil photographique des rituels de beauté qui impliquent le corps féminin. Ses images cultivent un sens du mystère soutenu par la gestuelle des corps photographiés, mais aussi par les technologies anciennes de prises de vue qu’elle utilise. Les séries d’images de l’artiste ont été réalisées avec de vieux appareils, peu performants et même parfois défectueux, comme le mythique Kiev 60, ou encore le sténopé.

» Excoffier tente d’insérer du transitoire dans une histoire de la photographie dont les derniers chapitres semblent s’écrire selon un objet qui s’impose, à savoir la technologie numérique. Ce faisant, elle tente de donner de la portée à une approche ancrée dans les premiers pas de la photographie comme enregistrement de lumière, donnant à l’incarnation – de la lumière, des corps, de la peau – une importance qui traduit un contact entre des surfaces sensibles. Dans cet élan, l’érotisme et la sensualité sont des acteurs principaux, nourrissant un registre encore et toujours à explorer, celui de la photographie captant une réalité aux multiples visages. »
    Bernard Lamarche, Éliane Excoffier – bilan 1996-2009, Musée régional de Rimouski

Titulaire d’un baccalauréat en arts visuels et en histoire de l’art obtenu en 1996, Éliane Excoffier vit et travaille à Montréal. Elle expose cet automne au Musée régional de Rimouski (Éliane Excoffier : Bilan 1996-2009). Son travail a été présenté récemment à la galerie Stephen Bulger à Toronto (Kiev, 2009), à la galerie Simon Blais à Montréal (Kiev, 2008), au Théâtre de la Photographie et de l’Image à Nice (Enfants de Cartier-Photographie Contemporaine Canadienne, 2007) et au Centre VU à Québec (Obscures – série no.2, 2006). Ses oeuvres font partie de plusieurs collections, notamment du Musée des beaux-arts de Montréal; Loto-Québec; Giverny Capital, Cirque du Soleil ainsi que Prêts d’oeuvres d’art du Musée national des beaux-arts du Québec. Le travail d’Éliane Excoffier est représenté par la galerie Simon Blais à Montréal et la galerie Stephen Bulger à Toronto.

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