Un vestige exceptionnel d’une architecture du passé toujours d’actualité… Un architecte d’aujourd’hui dont l’interprétation photographique d’une certaine architecture devient poésie…
Dorval Radical 1961 : une exposition entre passé et avenir qui fait d’une prouesse architecturale d’hier un message d’espoir.
Pour sa nouvelle exposition, la Maison de l’architecture du Québec raconte l’histoire d’une rencontre, pleine d’émotion, d’humilité et de poésie, entre un architecte d’aujourd’hui et un bijou méconnu du patrimoine moderne, plus visionnaire dans son domaine (l’architecture corporative) en 2010 qu’il ne le fut à sa construction, en 1961!
C’est lors d’une recherche pour le programme de Sauvegarde du Patrimoine Moderne de l’Université du Québec à Montréal que l’architecte Gary Michael Conrath est retourné sur les terrains de l’ancien siège social de la compagnie pharmaceutique suisse CIBA, à Dorval, qu’il n’avait plus fréquentés depuis son enfance, passée à deux pas.
« Moi qui croyais connaître le bâtiment, pour passer souvent devant, je le découvrais, s’émerveille-til. J’ai voulu partager mon émotion, en conservant une trace visuelle d’une construction remarquable qui était vouée à disparaître.» Après des années d’abandon, le bel ensemble de 1961 subit cette année, en effet, sa transformation en condominiums (conception par le Groupe Cardinal Hardy).
Or, l’architecture de l’édifice de CIBA a été tout sauf anodine, à l’aube des années 1960! En quittant le centre-ville pour s’installer en pleine nature, sur une partie du domaine du Club de golf Royal Montréal à la Maison de l’architecture du Québec Du 26 novembre 2010 au 29 janvier 2011 Un vestige exceptionnel d’une architecture du passé toujours d’actualité… Un architecte d’aujourd’hui dont l’interprétation photographique d’une certaine architecture devient poésie… Dorval Radical 1961 : une exposition entre passé et avenir qui fait d’une prouesse architecturale d’hier un message d’espoir.
datant de 1896 et proche de l’aéroport de Dorval (dont la nouvelle aérogare venait d’être inaugurée), CIBA était parmi les premiers au Canada à adopter une conception nouvelle de l’architecture corporative, qui fait du lieu de travail un milieu de vie. Cette architecture « radicale » des années 1960 plaçait l’individu avant l’objet architectural (d’où le titre de l’exposition).
De par le jardin aux tracés abstraits circulaires, avec bassin d’eau et sculpture signée du célèbre Norman Slater, de par la superbe rotonde vitrée abritant la cafétéria et les oeuvres de Claude Vermette qui la décorent, on perçoit la volonté des dirigeants de l’entreprise d’offrir à leurs employés un cadre convivial d’exception. On sent également, derrière les passerelles sur pilotis et l’utilisation avantgardiste de mur rideau de verre et aluminium, le souci de mettre à profit les dernières technologies de l’époque, quel qu’en fût le prix. Le soin apporté aux différents éléments architecturaux du site en fait non seulement le témoin de l’architecture moderne d’après guerre, mais aussi le porte-parole d’une exigence de qualité qui reste un modèle, aujourd’hui.
Pour rendre hommage à cette architecture, Gary Michael Conrath invite le visiteur à une déambulation virtuelle, qui veut faire revivre l’esprit d’origine du site à travers, entre autres, une série de photographies. « C’est une invitation à vivre le moment incroyable où les employés ont assisté au dévoilement de cette réalisation architecturale avant-gardiste, avec sa promesse d’un environnement enrichi et d’un monde meilleur », explique l’architecte. Plutôt que de prendre des clichés qui n’auraient montré qu’un site abandonné, il a joué sur les couleurs et les contrastes pour mieux rendre compte de la valeur du concept architectural.
Un vestige exceptionnel d’une architecture du passé toujours d’actualité… Un architecte d’aujourd’hui dont l’interprétation photographique d’une certaine architecture devient poésie…
Dorval Radical 1961 : une exposition entre passé et avenir qui fait d’une prouesse architecturale d’hier un message d’espoir.
Pour sa nouvelle exposition, la Maison de l’architecture du Québec raconte l’histoire d’une rencontre, pleine d’émotion, d’humilité et de poésie, entre un architecte d’aujourd’hui et un bijou méconnu du patrimoine moderne, plus visionnaire dans son domaine (l’architecture corporative) en 2010 qu’il ne le fut à sa construction, en 1961!
C’est lors d’une recherche pour le programme de Sauvegarde du Patrimoine Moderne de l’Université du Québec à Montréal que l’architecte Gary Michael Conrath est retourné sur les terrains de l’ancien siège social de la compagnie pharmaceutique suisse CIBA, à Dorval, qu’il n’avait plus fréquentés depuis son enfance, passée à deux pas.
« Moi qui croyais connaître le bâtiment, pour passer souvent devant, je le découvrais, s’émerveille-til. J’ai voulu partager mon émotion, en conservant une trace visuelle d’une construction remarquable qui était vouée à disparaître.» Après des années d’abandon, le bel ensemble de 1961 subit cette année, en effet, sa transformation en condominiums (conception par le Groupe Cardinal Hardy).
Or, l’architecture de l’édifice de CIBA a été tout sauf anodine, à l’aube des années 1960! En quittant le centre-ville pour s’installer en pleine nature, sur une partie du domaine du Club de golf Royal Montréal à la Maison de l’architecture du Québec Du 26 novembre 2010 au 29 janvier 2011 Un vestige exceptionnel d’une architecture du passé toujours d’actualité… Un architecte d’aujourd’hui dont l’interprétation photographique d’une certaine architecture devient poésie… Dorval Radical 1961 : une exposition entre passé et avenir qui fait d’une prouesse architecturale d’hier un message d’espoir.
datant de 1896 et proche de l’aéroport de Dorval (dont la nouvelle aérogare venait d’être inaugurée), CIBA était parmi les premiers au Canada à adopter une conception nouvelle de l’architecture corporative, qui fait du lieu de travail un milieu de vie. Cette architecture « radicale » des années 1960 plaçait l’individu avant l’objet architectural (d’où le titre de l’exposition).
De par le jardin aux tracés abstraits circulaires, avec bassin d’eau et sculpture signée du célèbre Norman Slater, de par la superbe rotonde vitrée abritant la cafétéria et les oeuvres de Claude Vermette qui la décorent, on perçoit la volonté des dirigeants de l’entreprise d’offrir à leurs employés un cadre convivial d’exception. On sent également, derrière les passerelles sur pilotis et l’utilisation avantgardiste de mur rideau de verre et aluminium, le souci de mettre à profit les dernières technologies de l’époque, quel qu’en fût le prix. Le soin apporté aux différents éléments architecturaux du site en fait non seulement le témoin de l’architecture moderne d’après guerre, mais aussi le porte-parole d’une exigence de qualité qui reste un modèle, aujourd’hui.
Pour rendre hommage à cette architecture, Gary Michael Conrath invite le visiteur à une déambulation virtuelle, qui veut faire revivre l’esprit d’origine du site à travers, entre autres, une série de photographies. « C’est une invitation à vivre le moment incroyable où les employés ont assisté au dévoilement de cette réalisation architecturale avant-gardiste, avec sa promesse d’un environnement enrichi et d’un monde meilleur », explique l’architecte. Plutôt que de prendre des clichés qui n’auraient montré qu’un site abandonné, il a joué sur les couleurs et les contrastes pour mieux rendre compte de la valeur du concept architectural.
Sutton (Québec)
Canada (Québec) JOE 2K0