Le Prix du CALQ – Oeuvre de l’année pour la région de Montréal a été décerné à l’artiste en arts visuels Diane Morin pour son oeuvre Imbrication (machine à réduire le temps). Le Prix, assorti d’un montant de 5 000 $, a été remis par M. Christian O’Leary, directeur des communications et de la promotion des arts et des lettres du Conseil des arts et des lettres du Québec (CALQ) à la Faculté des arts de l’Université Concordia lors d’une soirée de remise organisée en collaboration avec Culture Montréal. Cette installation cinétique aux effets saisissants qui unit la lumière, l’animation d’objets et l’informatique a été présentée du 12 janvier au 16 février 2013 au Centre d’exposition Circa à Montréal.
”Je suis honoré de récompenser l’oeuvre de madame Morin et de l’encourager à poursuivre son travail de création avec passion et détermination. Les membres du comité de sélection ont été séduits par la démarche pertinente, approfondie et mature de l’artiste. Un honneur secondé par le Musée national des beaux-arts du Québec qui vient de lui remettre son premier Prix en art actuel. En nous transportant aux frontières du 7e art, du théâtre et de la réalité virtuelle, Imbrication prouve le niveau de perfection qu’a atteint l’artiste dans son travail des ombres et de la lumière”, a déclaré monsieur O’Leary.
L’oeuvre primée
Imbrication (machine à réduire le temps)
L’oeuvre est composée d’une série d’arbres miniatures employés dans la fabrication de maquettes. Ils sont disposés sur trois rangées de rail entre un mur-écran et une série de lumières DEL qui s’allument et s’éteignent selon une fréquence et des vitesses variables. Un savant dispositif de balayage lumineux, de mouvements motorisés et d’animation stroboscopique permet de voir apparaître un théâtre d’ombre ou une « forêt » en un long plan horizontal. Les ombres projetées tel un film, à l’aide des différents scénarios de programmation orchestrés par Diane Morin, évoquent une promenade dans la nature ou encore un paysage boisé défilant à travers la fenêtre d’une voiture ou d’un train. Évocation accentuée par le grincement des différents mécanismes qui peut aussi rappeler la coupe à blanc.
L’oeuvre innove dans sa façon de réactiver des modes de fabrication d’images et des procédés obsolètes dont certains proviennent du cinéma d’animation. Avec Imbrication (machine à réduire le temps), Diane Morin multiplie les illuminations devant des objets inanimés et immobiles afin de leur insuffler de l’énergie et du mouvement. Ainsi, la perception du visiteur placé devant l’espace de projection et le dispositif technique qui les génère est constamment mise à l’épreuve. Son attention se porte tour à tour du mécanisme aux images et vice-versa. Le spectateur assiste à l’émergence d’un spectacle étonnant et énigmatique grâce à l’ingéniosité que l’artiste déploie dans l’utilisation des composantes électriques, mécaniques et numériques. Imbrication (machine à réduire le temps) est une oeuvre sensible, évocatrice et puissante.
Diane Morin
Originaire de la région du Kamouraska, Diane Morin vit et travaille à Montréal. Elle détient, depuis 2003, un diplôme de maîtrise en beaux-arts (médias libres) de l’Université Concordia et a obtenu un baccalauréat en arts visuels à l’Université Laval en 1997. Depuis 1998, Morin réalise des installations liant sa pratique à l’art cinétique et aux arts médiatiques. Son travail a été présenté dans le cadre d’expositions individuelles et collectives à Montréal, ailleurs au Canada, en Suède et en Finlande. En 2010, Morin recevait, dans la discipline Arts médiatiques, le Prix Victor Martyn Lynch-Staunton, décerné par le Conseil des arts du Canada et soulignant les réalisations exceptionnelles d’artistes canadiens parvenus à mi-carrière. Elle est la première lauréate du nouveau Prix en art actuel du Musée national des beaux-arts du Québec remis en collaboration avec la Fondation RBC. Site de l’artiste:
www.dianemorin.net
Souligner l’excellence
En décernant ce prix, le CALQ poursuit son objectif de reconnaissance publique en soulignant l’excellence artistique et en démontrant son appui aux créateurs dont les réalisations se distinguent par leur qualité et leur rayonnement. Le CALQ félicite chaleureusement Diane Morin pour cette réalisation hors du commun.
À ce jour, le CALQ a attribué 171 prix soulignant l’excellence de la création artistique dans 15 régions du Québec. La liste des récipiendaires peut être consultée au http://www.calq.gouv.qc.ca/prix/liste.htm
Le CALQ soutient dans toutes les régions du Québec la création, l’expérimentation et la production dans les domaines des arts et des lettres et en favorise le rayonnement au Québec, au Canada et à l’étranger.
Le Prix du CALQ – Oeuvre de l’année pour la région de Montréal a été décerné à l’artiste en arts visuels Diane Morin pour son oeuvre Imbrication (machine à réduire le temps). Le Prix, assorti d’un montant de 5 000 $, a été remis par M. Christian O’Leary, directeur des communications et de la promotion des arts et des lettres du Conseil des arts et des lettres du Québec (CALQ) à la Faculté des arts de l’Université Concordia lors d’une soirée de remise organisée en collaboration avec Culture Montréal. Cette installation cinétique aux effets saisissants qui unit la lumière, l’animation d’objets et l’informatique a été présentée du 12 janvier au 16 février 2013 au Centre d’exposition Circa à Montréal. ”Je suis honoré de récompenser l’oeuvre de madame Morin et de l’encourager à poursuivre son travail de création avec passion et détermination. Les membres du comité de sélection ont été séduits par la démarche pertinente, approfondie et mature de l’artiste. Un honneur secondé par le Musée national des beaux-arts du Québec qui vient de lui remettre son premier Prix en art actuel. En nous transportant aux frontières du 7e art, du théâtre et de la réalité virtuelle, Imbrication prouve le niveau de perfection qu’a atteint l’artiste dans son travail des ombres et de la lumière”, a déclaré monsieur O’Leary.
L’oeuvre primée Imbrication (machine à réduire le temps)
L’oeuvre est composée d’une série d’arbres miniatures employés dans la fabrication de maquettes. Ils sont disposés sur trois rangées de rail entre un mur-écran et une série de lumières DEL qui s’allument et s’éteignent selon une fréquence et des vitesses variables. Un savant dispositif de balayage lumineux, de mouvements motorisés et d’animation stroboscopique permet de voir apparaître un théâtre d’ombre ou une « forêt » en un long plan horizontal. Les ombres projetées tel un film, à l’aide des différents scénarios de programmation orchestrés par Diane Morin, évoquent une promenade dans la nature ou encore un paysage boisé défilant à travers la fenêtre d’une voiture ou d’un train. Évocation accentuée par le grincement des différents mécanismes qui peut aussi rappeler la coupe à blanc. L’oeuvre innove dans sa façon de réactiver des modes de fabrication d’images et des procédés obsolètes dont certains proviennent du cinéma d’animation. Avec Imbrication (machine à réduire le temps), Diane Morin multiplie les illuminations devant des objets inanimés et immobiles afin de leur insuffler de l’énergie et du mouvement. Ainsi, la perception du visiteur placé devant l’espace de projection et le dispositif technique qui les génère est constamment mise à l’épreuve. Son attention se porte tour à tour du mécanisme aux images et vice-versa. Le spectateur assiste à l’émergence d’un spectacle étonnant et énigmatique grâce à l’ingéniosité que l’artiste déploie dans l’utilisation des composantes électriques, mécaniques et numériques. Imbrication (machine à réduire le temps) est une oeuvre sensible, évocatrice et puissante.
Diane Morin
Originaire de la région du Kamouraska, Diane Morin vit et travaille à Montréal. Elle détient, depuis 2003, un diplôme de maîtrise en beaux-arts (médias libres) de l’Université Concordia et a obtenu un baccalauréat en arts visuels à l’Université Laval en 1997. Depuis 1998, Morin réalise des installations liant sa pratique à l’art cinétique et aux arts médiatiques. Son travail a été présenté dans le cadre d’expositions individuelles et collectives à Montréal, ailleurs au Canada, en Suède et en Finlande. En 2010, Morin recevait, dans la discipline Arts médiatiques, le Prix Victor Martyn Lynch-Staunton, décerné par le Conseil des arts du Canada et soulignant les réalisations exceptionnelles d’artistes canadiens parvenus à mi-carrière. Elle est la première lauréate du nouveau Prix en art actuel du Musée national des beaux-arts du Québec remis en collaboration avec la Fondation RBC. Site de l’artiste:
www.dianemorin.net
Souligner l’excellence
En décernant ce prix, le CALQ poursuit son objectif de reconnaissance publique en soulignant l’excellence artistique et en démontrant son appui aux créateurs dont les réalisations se distinguent par leur qualité et leur rayonnement. Le CALQ félicite chaleureusement Diane Morin pour cette réalisation hors du commun. À ce jour, le CALQ a attribué 171 prix soulignant l’excellence de la création artistique dans 15 régions du Québec. La liste des récipiendaires peut être consultée au http://www.calq.gouv.qc.ca/prix/liste.htm
Le CALQ soutient dans toutes les régions du Québec la création, l’expérimentation et la production dans les domaines des arts et des lettres et en favorise le rayonnement au Québec, au Canada et à l’étranger.