Le Musée national des beaux-arts du Québec en collaboration avec RBC Fondation, son partenaire financier, est fier de présenter l’exposition de la récipiendaire du premier Prix MNBAQ en art actuel, Diane Morin. Apparitions.
Vous pourrez découvrir le travail fascinant de cette artiste, qui explore des technologies parfois rudimentaires pour étudier le mouvement cinétique et la logique des structures. Elle attise un envoûtement pour la technologie que la présence quotidienne tend à faire s’estomper. La quinzaine de vidéos, sculptures cinétiques, installations et photogrammes de l’artiste, rassemblés pour ce solo, communiquent une intention claire de conférer un mouvement à la matière inerte. Autant d’œuvres remarquables risquant d’intriguer et de piquer la curiosité.
Puisant dans l’histoire du cinéma ou de l’informatique, Diane Morin propose, par différents dispositifs mécaniques, une quincaillerie étonnante. Les technologies empruntées par celle-ci, souvent des relais électromagnétiques, jadis utilisés pour les premiers ordinateurs, sont mises à profit afin de produire des phénomènes inattendus ou des comportements singuliers, bien que nous soyons à une époque où ces techniques sont d’usage courant.
Diane Morin a notamment utilisé de la poudre à canon afin d’illuminer de l’intérieur des objets du quotidien, vides et translucides, pour une série de captations vidéo réunies sous le titre Effondrements (2000-2013). Ses photogrammes, les Séries noires (2001-2003) et Séries blanches (2006-2008), sont produits grâce à la lumière traversant des « mécanismes automatisés », selon son expression, qui se sont déplacés lentement sur le papier photographique, révélant des dessins énigmatiques. Aussi, ses Capteurs d’ombres (2006-2012) sont des boîtes lumineuses faites d’objets recyclés, traversés par une lumière qui en épouse les contours pour créer des paysages des plus fabuleux. Entre science et envoûtement, ces jeux de lumières sont réunis sous le titre Apparitions, faisant référence aux spectacles du 19e siècle, lesquels donnaient lieu à des phénomènes lumineux surnaturels, inspirant le titre de la première exposition de l’artiste au MNBAQ.
L’investissement de l’artiste dans des productions de grandes dimensions et spectaculaires, comme sa manière de proposer des œuvres autrement plus exploratoires, élargi un imaginaire fascinant. Son travail est une contribution remarquable à l’art technologique en ce qu’elle ravive la fascination que nous pouvons éprouver devant des procédés éprouvés. En cela, sa trajectoire est réellement singulière dans ce secteur en pleine effervescence.
Diane Morin, en bref
Née en 1974 à Saint-Joseph-de-Kamouraska, Diane Morin vit et travaille à Montréal. Elle a étudié à Rivière-du-Loup puis à l’Université Laval, et sort diplômée en 2003 de l’Université Concordia à Montréal avec une maîtrise en beaux-arts (open media). Depuis 1998, Diane Morin réalise des installations liant sa pratique à l’art cinétique et aux nouveaux médias. Elle travaille avec la lumière, le son, le dessin et la robotique pour créer des installations in situ dans lesquelles ont lieu des événements cinétiques, sonores et lumineux. L’artiste utilise différents procédés et dispositifs afin de rendre ces événements apparents et en préserver des traces : photogramme, enregistrement vidéo, amplification audio et projection d’ombres. Elle a exposé individuellement et collectivement à Montréal, ailleurs au Canada et à l’étranger. En outre, elle a participé à des résidences dans le cadre du programme SUMU d’artistes en résidence, à la Artists’ Association Arte, à Turku, en Finlande (2011), de l’independent study program, à la Konsthögskolan Valand, à Göteborg en Suède (2009-2010), et à l’atelier de la Fondation finlandaise de résidences d’artistes à Espoo, en Finlande (2008). En 2012, elle participait à la 6e édition de la Manif d’Art, sous le thème de Machine. Au centre CIRCA, en 2013, l’artiste a élaboré un dispositif de projection automatisé, Imbrication (machine à réduire le temps), un « théâtre d’ombres » dans lequel l’artiste livre une recherche sur l’espace, l’objet et la durée. En juin 2013, à la Galerie CLARK, elle présentait Le grand calculateur I (apprendre à compter), une installation cinétique basée sur un système de relais mécaniques et de courants électriques, illustrant la logique du calcul binaire utilisé en informatique. Elle a présenté la seconde version de cette œuvre à L’œil de Poisson, à Québec, en novembre 2013. En 2013, elle remportait le Prix du CALQ – Œuvre de l’année 2013 pour la région de Montréal pour l’œuvre Imbrication (machines à réduire le temps).
Le Prix du MNBAQ en art actuel a été créé au printemps 2013 afin de souligner la pratique d’un artiste ayant plus de 10 ans de carrière, afin de contribuer à l’essor de celle-ci. Rendu possible grâce à une contribution de RBC Fondation, ce prix sera remis à tous les deux ans. En plus d’une exposition solo au MNBAQ, il comprend une bourse de 10 000 $, une publication de nature rétrospective ainsi que l’acquisition de ses œuvres pour la collection du MNBAQ à hauteur de 50 000 $, soit un prix d’une valeur de 100 000 $
Le Musée national des beaux-arts du Québec en collaboration avec RBC Fondation, son partenaire financier, est fier de présenter l’exposition de la récipiendaire du premier Prix MNBAQ en art actuel, Diane Morin. Apparitions.
Vous pourrez découvrir le travail fascinant de cette artiste, qui explore des technologies parfois rudimentaires pour étudier le mouvement cinétique et la logique des structures. Elle attise un envoûtement pour la technologie que la présence quotidienne tend à faire s’estomper. La quinzaine de vidéos, sculptures cinétiques, installations et photogrammes de l’artiste, rassemblés pour ce solo, communiquent une intention claire de conférer un mouvement à la matière inerte. Autant d’œuvres remarquables risquant d’intriguer et de piquer la curiosité.
Puisant dans l’histoire du cinéma ou de l’informatique, Diane Morin propose, par différents dispositifs mécaniques, une quincaillerie étonnante. Les technologies empruntées par celle-ci, souvent des relais électromagnétiques, jadis utilisés pour les premiers ordinateurs, sont mises à profit afin de produire des phénomènes inattendus ou des comportements singuliers, bien que nous soyons à une époque où ces techniques sont d’usage courant.
Diane Morin a notamment utilisé de la poudre à canon afin d’illuminer de l’intérieur des objets du quotidien, vides et translucides, pour une série de captations vidéo réunies sous le titre Effondrements (2000-2013). Ses photogrammes, les Séries noires (2001-2003) et Séries blanches (2006-2008), sont produits grâce à la lumière traversant des « mécanismes automatisés », selon son expression, qui se sont déplacés lentement sur le papier photographique, révélant des dessins énigmatiques. Aussi, ses Capteurs d’ombres (2006-2012) sont des boîtes lumineuses faites d’objets recyclés, traversés par une lumière qui en épouse les contours pour créer des paysages des plus fabuleux. Entre science et envoûtement, ces jeux de lumières sont réunis sous le titre Apparitions, faisant référence aux spectacles du 19e siècle, lesquels donnaient lieu à des phénomènes lumineux surnaturels, inspirant le titre de la première exposition de l’artiste au MNBAQ.
L’investissement de l’artiste dans des productions de grandes dimensions et spectaculaires, comme sa manière de proposer des œuvres autrement plus exploratoires, élargi un imaginaire fascinant. Son travail est une contribution remarquable à l’art technologique en ce qu’elle ravive la fascination que nous pouvons éprouver devant des procédés éprouvés. En cela, sa trajectoire est réellement singulière dans ce secteur en pleine effervescence.
Diane Morin, en bref
Née en 1974 à Saint-Joseph-de-Kamouraska, Diane Morin vit et travaille à Montréal. Elle a étudié à Rivière-du-Loup puis à l’Université Laval, et sort diplômée en 2003 de l’Université Concordia à Montréal avec une maîtrise en beaux-arts (open media). Depuis 1998, Diane Morin réalise des installations liant sa pratique à l’art cinétique et aux nouveaux médias. Elle travaille avec la lumière, le son, le dessin et la robotique pour créer des installations in situ dans lesquelles ont lieu des événements cinétiques, sonores et lumineux. L’artiste utilise différents procédés et dispositifs afin de rendre ces événements apparents et en préserver des traces : photogramme, enregistrement vidéo, amplification audio et projection d’ombres. Elle a exposé individuellement et collectivement à Montréal, ailleurs au Canada et à l’étranger. En outre, elle a participé à des résidences dans le cadre du programme SUMU d’artistes en résidence, à la Artists’ Association Arte, à Turku, en Finlande (2011), de l’independent study program, à la Konsthögskolan Valand, à Göteborg en Suède (2009-2010), et à l’atelier de la Fondation finlandaise de résidences d’artistes à Espoo, en Finlande (2008). En 2012, elle participait à la 6e édition de la Manif d’Art, sous le thème de Machine. Au centre CIRCA, en 2013, l’artiste a élaboré un dispositif de projection automatisé, Imbrication (machine à réduire le temps), un « théâtre d’ombres » dans lequel l’artiste livre une recherche sur l’espace, l’objet et la durée. En juin 2013, à la Galerie CLARK, elle présentait Le grand calculateur I (apprendre à compter), une installation cinétique basée sur un système de relais mécaniques et de courants électriques, illustrant la logique du calcul binaire utilisé en informatique. Elle a présenté la seconde version de cette œuvre à L’œil de Poisson, à Québec, en novembre 2013. En 2013, elle remportait le Prix du CALQ – Œuvre de l’année 2013 pour la région de Montréal pour l’œuvre Imbrication (machines à réduire le temps).
Le Prix du MNBAQ en art actuel a été créé au printemps 2013 afin de souligner la pratique d’un artiste ayant plus de 10 ans de carrière, afin de contribuer à l’essor de celle-ci. Rendu possible grâce à une contribution de RBC Fondation, ce prix sera remis à tous les deux ans. En plus d’une exposition solo au MNBAQ, il comprend une bourse de 10 000 $, une publication de nature rétrospective ainsi que l’acquisition de ses œuvres pour la collection du MNBAQ à hauteur de 50 000 $, soit un prix d’une valeur de 100 000 $