L’exposition de Sofi Brazzeal, intitulée simplement Dessins, fait l’exploration de permutations du désir et de pulsions au sein de la culture d’images contemporaine.
Dans les dessins de Brazzeal, des corps tordus mettent en œuvre des désirs concurrentiels et contradictoires. Certaines de ses figures se tiennent ensemble, alors que d’autres se retrouvent seules, confinées à des zones plus ou moins inoccupées des dessins. Certaines participent à des scènes lubriques, d’autres les observent, et d’autres encore semblent distraits ou indifférents et n’y portent aucune attention. Ces protagonistes incarnent une série de contradictions présentées dans les œuvres : clarté et noirceur, intérieur et extérieur, anxiété et jouissance.
Sa démarche artistique procède de l’appropriation et du collage. Elle travaille à partir d’une vaste collection d’images diverses, qu’elle entrecoupe et reconstitue pour ensuite créer des configurations transformées et étranges. Son rapport avec ses sources est ambivalent, et elle s’imagine, avec Deleuze, ” arriver dans [leur] dos, et [leur] faire un enfant, qui serait [le leur] et qui serait pourtant monstrueux….parce qu’il fallait passer par toutes sortes de décentrements, glissements, cassements, émissions secrètes.” (1)
(1) GILLES DELEUZE, Pourparlers 1972-1990, Éditions de Minuit, p. 15.
Sofi Brazzeal partage son temps entre Montréal et New York. Diplômée de l’Université Concordia en 2005, elle poursuit sa maîtrise en arts plastiques à New York University.
L’artiste voudrais remercier Victor Buchanan pour son apport critique et sa contribution à
L’exposition de Sofi Brazzeal, intitulée simplement Dessins, fait l’exploration de permutations du désir et de pulsions au sein de la culture d’images contemporaine.
Dans les dessins de Brazzeal, des corps tordus mettent en œuvre des désirs concurrentiels et contradictoires. Certaines de ses figures se tiennent ensemble, alors que d’autres se retrouvent seules, confinées à des zones plus ou moins inoccupées des dessins. Certaines participent à des scènes lubriques, d’autres les observent, et d’autres encore semblent distraits ou indifférents et n’y portent aucune attention. Ces protagonistes incarnent une série de contradictions présentées dans les œuvres : clarté et noirceur, intérieur et extérieur, anxiété et jouissance.
Sa démarche artistique procède de l’appropriation et du collage. Elle travaille à partir d’une vaste collection d’images diverses, qu’elle entrecoupe et reconstitue pour ensuite créer des configurations transformées et étranges. Son rapport avec ses sources est ambivalent, et elle s’imagine, avec Deleuze, ” arriver dans [leur] dos, et [leur] faire un enfant, qui serait [le leur] et qui serait pourtant monstrueux….parce qu’il fallait passer par toutes sortes de décentrements, glissements, cassements, émissions secrètes.” (1)
(1) GILLES DELEUZE, Pourparlers 1972-1990, Éditions de Minuit, p. 15.
Sofi Brazzeal partage son temps entre Montréal et New York. Diplômée de l’Université Concordia en 2005, elle poursuit sa maîtrise en arts plastiques à New York University.
L’artiste voudrais remercier Victor Buchanan pour son apport critique et sa contribution à
Montréal (Québec) H2W 1Z3