De nous il ne reste plus personne, une exposition photo en partenariat avec Handicap International, s’attache à traduire la mémoire et la perte des réfugiés Syriens à travers les photos des objets qu’ils ont emporté dans leur fuite.
Au commencement du projet, il y a une question toute simple :
« Qu’avez-vous gardé de votre vie d’avant ? »
Parfois un objet, tantôt un geste, un souvenir.
Un drapeau, un bracelet, un carnet, deux médailles…
Qu’emporteriez-vous si votre maison venait d’être bombardée ou pillée par des soldats ? Qu’emporteriez-vous si vous deviez fuir à travers la nuit et marcher des jours jusqu’à un camp de réfugiés ?
Selon le Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés, deux millions et demi de Syriens ont fui leur pays depuis le début de la violente répression du printemps arabe, en mars 2011. Encore là, on ne parle pas des millions d’entre eux qui vivent comme réfugiés à l’intérieur de leur pays. Encore là, ce sont les chiffres officiels, des réfugiés enregistrés et officiels. Combien sont-ils à se cacher, à vivre dans le dédale des villes du Moyen-Orient, travaillant au noir et ne quittant jamais leur appartement ? Le double affirme-t-on parfois.
Ce projet s’attache à traduire la mémoire et la perte des réfugiés syriens dans le nord de la Jordanie. Souvenirs des temps meilleurs et des atrocités, mémoire de la vie d’avant, des objets que l’on a pu sauver dans les décombres, traumatisme des événements vus et subis. Perte physique, émotionnelle, sentimentale.
Ce travail documentaire a été réalisé entre septembre et octobre 2012 dans le Nord de la Jordanie, dans les camps de réfugiés de Zaatari et de Ramtha, à la frontière syrienne, ainsi que dans les villes de Zarqa, Mafraq et Amman.
L’exposition est composée de 22 images horizontales de 16X24 pouces sur vinyle, encadrées, ainsi que de trois images verticales sur bannières souples de 20X30 pouces.
Handicap International est un organisme de bienfaisance et de solidarité internationale spécialisé dans le domaine du handicap. Depuis 30 ans, l’organisation agit et milite dans une logique de changement durable pour que les personnes handicapées, mutilées par la guerre ou les catastrophes naturelles, brisées par la maladie ou par la pauvreté puissent à nouveau vivre debout, retrouver leur autonomie et leur place dans la communauté.
L’ensemble des images ont été imprimées et inaugurées lors du Festival international de photojournalisme ZOOM Saguenay 2013 et seront par la suite présentées lors du festival Contact 2014 à Toronto.
De nous il ne reste plus personne, une exposition photo en partenariat avec Handicap International, s’attache à traduire la mémoire et la perte des réfugiés Syriens à travers les photos des objets qu’ils ont emporté dans leur fuite.
Au commencement du projet, il y a une question toute simple :
« Qu’avez-vous gardé de votre vie d’avant ? »
Parfois un objet, tantôt un geste, un souvenir.
Un drapeau, un bracelet, un carnet, deux médailles…
Qu’emporteriez-vous si votre maison venait d’être bombardée ou pillée par des soldats ? Qu’emporteriez-vous si vous deviez fuir à travers la nuit et marcher des jours jusqu’à un camp de réfugiés ?
Selon le Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés, deux millions et demi de Syriens ont fui leur pays depuis le début de la violente répression du printemps arabe, en mars 2011. Encore là, on ne parle pas des millions d’entre eux qui vivent comme réfugiés à l’intérieur de leur pays. Encore là, ce sont les chiffres officiels, des réfugiés enregistrés et officiels. Combien sont-ils à se cacher, à vivre dans le dédale des villes du Moyen-Orient, travaillant au noir et ne quittant jamais leur appartement ? Le double affirme-t-on parfois.
Ce projet s’attache à traduire la mémoire et la perte des réfugiés syriens dans le nord de la Jordanie. Souvenirs des temps meilleurs et des atrocités, mémoire de la vie d’avant, des objets que l’on a pu sauver dans les décombres, traumatisme des événements vus et subis. Perte physique, émotionnelle, sentimentale.
Ce travail documentaire a été réalisé entre septembre et octobre 2012 dans le Nord de la Jordanie, dans les camps de réfugiés de Zaatari et de Ramtha, à la frontière syrienne, ainsi que dans les villes de Zarqa, Mafraq et Amman.
L’exposition est composée de 22 images horizontales de 16X24 pouces sur vinyle, encadrées, ainsi que de trois images verticales sur bannières souples de 20X30 pouces.
Handicap International est un organisme de bienfaisance et de solidarité internationale spécialisé dans le domaine du handicap. Depuis 30 ans, l’organisation agit et milite dans une logique de changement durable pour que les personnes handicapées, mutilées par la guerre ou les catastrophes naturelles, brisées par la maladie ou par la pauvreté puissent à nouveau vivre debout, retrouver leur autonomie et leur place dans la communauté.
L’ensemble des images ont été imprimées et inaugurées lors du Festival international de photojournalisme ZOOM Saguenay 2013 et seront par la suite présentées lors du festival Contact 2014 à Toronto.