Depuis le 29 septembre 2016, le RCAAQ a atteint l’âge déjà vénérable de trente ans. Sans être la plus jeune association de services à voir le jour au Québec en 1986, ce regroupement de lieux de diffusion et de production demeure ce qui s’apparente le plus aux formes d’art, de réflexion et de création qui ont surgi depuis les années 60 au Québec et ailleurs. Établis dans des lieux abandonnés par le monde industriel, les centres d’artistes autogérés ont permis à des artistes de prendre collectivement en main leurs moyens de création, de production et de diffusion : cela ne s’était jamais fait auparavant de manière aussi systématique et aussi permanente. Ce qui n’était à l’origine que des espaces rapidement mis en place et gérés bénévolement avec les moyens du bord, ces centres d’artistes sont devenus les meilleurs acteurs de l’effervescence de l’art actuel.
Le RCAAQ est issu de ces premières « galeries parallèles et communautaires », comme elles se dénommaient alors, afin d’œuvrer à leur reconnaissance publique et au même soutien que l’État dispensait alors dans les autres secteurs de la création québécoise. À ce chapitre, le RCAAQ et les centres d’artistes ont obtenu gain de cause. Tout au long de son histoire, le RCAAQ a étendu la gamme des services dispensés, de la publication des sept éditions du Répertoire des centres d’artistes autogérés du Québec, à l’organisation de colloques d’envergure, au développement de moyens de communication électroniques afin de promouvoir l’art actuel, jusqu’à une participation aux grandes manœuvres collectives pour convaincre les gouvernements de ne jamais reculer, mais d’avancer toujours plus loin sur la voie du soutien de la création.
En cette trentième année, le RCAAQ s’engage résolument vers un avenir dominé par les enjeux de ses membres et toujours entièrement voué à leur service.
Bastien Gilbert, directeur général et co-fondateur du RCAAQ
Depuis le 29 septembre 2016, le RCAAQ a atteint l’âge déjà vénérable de trente ans. Sans être la plus jeune association de services à voir le jour au Québec en 1986, ce regroupement de lieux de diffusion et de production demeure ce qui s’apparente le plus aux formes d’art, de réflexion et de création qui ont surgi depuis les années 60 au Québec et ailleurs. Établis dans des lieux abandonnés par le monde industriel, les centres d’artistes autogérés ont permis à des artistes de prendre collectivement en main leurs moyens de création, de production et de diffusion : cela ne s’était jamais fait auparavant de manière aussi systématique et aussi permanente. Ce qui n’était à l’origine que des espaces rapidement mis en place et gérés bénévolement avec les moyens du bord, ces centres d’artistes sont devenus les meilleurs acteurs de l’effervescence de l’art actuel.
Le RCAAQ est issu de ces premières « galeries parallèles et communautaires », comme elles se dénommaient alors, afin d’œuvrer à leur reconnaissance publique et au même soutien que l’État dispensait alors dans les autres secteurs de la création québécoise. À ce chapitre, le RCAAQ et les centres d’artistes ont obtenu gain de cause. Tout au long de son histoire, le RCAAQ a étendu la gamme des services dispensés, de la publication des sept éditions du Répertoire des centres d’artistes autogérés du Québec, à l’organisation de colloques d’envergure, au développement de moyens de communication électroniques afin de promouvoir l’art actuel, jusqu’à une participation aux grandes manœuvres collectives pour convaincre les gouvernements de ne jamais reculer, mais d’avancer toujours plus loin sur la voie du soutien de la création.
En cette trentième année, le RCAAQ s’engage résolument vers un avenir dominé par les enjeux de ses membres et toujours entièrement voué à leur service.
Bastien Gilbert, directeur général et co-fondateur du RCAAQ