Pour cette troisième et dernière Session de l’année, Gwynne Fulton instaure un dialogue entre son œuvre la plus récente, deep-six (2011) et une sélection de courts métrages qui rendent visibles les chemins entre mémoire, image et archive. Ces films se jouent du montage et de la coupure, de l’inertie et la vitesse, de l’assemblage et la parodie, construisant et déconstruisant le récit, l’identité, l’histoire.
Juxtaposant le conte postapocalyptique avec le mélodrame et la science-fiction, l’autobiographie avec la fiction, le found-footage avec le photomontage, ce programme convoque en un même lieu les pouvoirs destructeurs et rédempteurs de la mémoire. Posant des questions de perte et de survie, les œuvres présentées composent et décomposent des images, des sons et des histoires de manière à reconfigurer les relations entre le passé, le présent et le futur.
Elles nous demandent de réexaminer en quoi les technologies de l’écrit organisent, archivent la mémoire, tant celle du sujet que de la collectivité : certaines cherchent à récupérer et reconstruire les souvenirs perdus – à articuler des anti-histoires, de possibles lendemains. D’autres, incitant à l’amnésie, pointent les fractures, discontinuités et autres effacements qui déstabilisent l’archive tout en faisant apparaître une image de la technologie hantée par l’obsolescence, la futilité et l’échec.
Théoricienne et artiste multidisciplinaire établie à Montréal, Gwynne Fulton est candidate au doctorat en Études interdisciplinaires de philosophie et cinéma à l’Université Concordia. Ses recherches portent sur les relations qu’entretiennent la déconstruction, la question de la mémoire, l’image fixe et l’image en mouvement.
La Jetée (1962), 28 min, Chris Marker
Manual (2002), 7 min, Christoph Girardet and Matthias Müller
Jack (2002), 15 min, Mike Hoolboom
Deep-six (2011), 18 min, Gwynne Fulton
Pour cette troisième et dernière Session de l’année, Gwynne Fulton instaure un dialogue entre son œuvre la plus récente, deep-six (2011) et une sélection de courts métrages qui rendent visibles les chemins entre mémoire, image et archive. Ces films se jouent du montage et de la coupure, de l’inertie et la vitesse, de l’assemblage et la parodie, construisant et déconstruisant le récit, l’identité, l’histoire.
Juxtaposant le conte postapocalyptique avec le mélodrame et la science-fiction, l’autobiographie avec la fiction, le found-footage avec le photomontage, ce programme convoque en un même lieu les pouvoirs destructeurs et rédempteurs de la mémoire. Posant des questions de perte et de survie, les œuvres présentées composent et décomposent des images, des sons et des histoires de manière à reconfigurer les relations entre le passé, le présent et le futur.
Elles nous demandent de réexaminer en quoi les technologies de l’écrit organisent, archivent la mémoire, tant celle du sujet que de la collectivité : certaines cherchent à récupérer et reconstruire les souvenirs perdus – à articuler des anti-histoires, de possibles lendemains. D’autres, incitant à l’amnésie, pointent les fractures, discontinuités et autres effacements qui déstabilisent l’archive tout en faisant apparaître une image de la technologie hantée par l’obsolescence, la futilité et l’échec.
Théoricienne et artiste multidisciplinaire établie à Montréal, Gwynne Fulton est candidate au doctorat en Études interdisciplinaires de philosophie et cinéma à l’Université Concordia. Ses recherches portent sur les relations qu’entretiennent la déconstruction, la question de la mémoire, l’image fixe et l’image en mouvement.
La Jetée (1962), 28 min, Chris Marker
Manual (2002), 7 min, Christoph Girardet and Matthias Müller
Jack (2002), 15 min, Mike Hoolboom
Deep-six (2011), 18 min, Gwynne Fulton