Manuela Lalic réalise ces jours-ci trois projets dans le cadre de notre volet 1_interventions in situ dans l’espace public.
Elle utilise les similitudes fondamentalement contradictoires de la neige et du polystyrène pour cherche à s’intégrer, avec humour, dans l’espace public. Elle tente de comprendre son rapport à la sculpture dans l’espace public en cristallisant son attention sur ses aspects limitatifs (place du politique, sécurité, durabilité des matériaux) tout en cherchant à s’y intégrer, sournoisement, comme un corps étranger.
VIP [performance]
Vendredi 14 février à 13 h
Parterre du Quartier des spectacles | intersection rue Clark et boulevard De Maisonneuve
“Au-dessus des genoux, mes jambes sont prises dans un 4 x 8 en polystyrène blanc. Prise dans cette plaque de glace des temps moderne, je balaye ce périmètre d’action. Dans ce mouvement de va et vient, le long manche du balai agite le drapeau d’une immigrante.”
1% [installation]
Lundi 24 février au dimanche 2 mars
place de la Paix | boulevard St-Laurent et Place du Marché
“Le projet 1 % est constitué à 98 % d’air. Un mur de panneaux isolant en polystyrène, matériel fait à 98 % d’air, s’impose, avec humour, comme un hymne sans pérennité à l’art public. En n’isolant rien, 1 % existe, concrètement fragile, sur la base d’un pourcentage qui lui est nuisible.”
TRIP LOGIQUE [performance]
Samedi 8 mars 2014 à 14 h
Parterre du Quartier des spectacles | intersection rue Clark et boulevard De Maisonneuve
“En référant à Brancusi, une colonne sans fin en polystyrène prolonge mon corps. Avec cette caricature de colonne vertébrale sur les épaules, je marche, droite comme un i. Avancer, c’est prendre appui sur un espace public délimité, sans pencher.”
Finissage – présentation de l’artiste
mercredi 19 mars 2014, 5@9 à la roulotte
* Pour les détenteurs du PASSEPORT DARE-DARE,
vous pourrez ajouter l’œuvre de Manuela Lalic à votre collection !
Manuela Lalic porte une attention particulière à l’aspect fonctionnaliste de notre système d’organisation sociale en tant que modèle de société. Pour créer l’effet d’une tension entre ce qui est individuel et collectif, elle utilise des objets, mobilier et matériaux fonctionnels comme des indices de notre logique de vie. Ses installations, performances et objets questionnent des mouvements de masse (ex : prendre le métro) pour montrer du doigt notre société qui préfabrique et standardise nos désirs et nos besoins. Par l’accumulation, il se trame une matière première à partir de laquelle elle élabore des mises en scène minimalistes ou exubérantes qui questionnent nos moments collectifs (ex : pique-nique, mariage, réunion universitaire) tout en indiquant des préoccupations d’ordre politique et écologique.
Manuela Lalic a présenté son travail au Canada, aux États-Unis, en France, en Allemagne, en Angleterre, au Liban, au Japon, en Chine et en Serbie. Finaliste du prix Powerhouse 2012 et récipiendaire de la bourse Pratt et Whitney Canada (2009), elle a obtenu la résidence du Conseil des Arts du Canada (International Studio and Curatorial Program) à New York (2009) et plus récemment, en 2014, elle a effectué une résidence au Sandarbh Artists Residency (Rajasthan, Inde). Elle prépare actuellement plusieurs projets notamment avec Dare-Dare (Montréal), Le Lieu Centre en art actuel (Québec) et dans le cadre d’un projet collectif au musée de l’Estampe à Mexico.
Manuela Lalic réalise ces jours-ci trois projets dans le cadre de notre volet 1_interventions in situ dans l’espace public.
Elle utilise les similitudes fondamentalement contradictoires de la neige et du polystyrène pour cherche à s’intégrer, avec humour, dans l’espace public. Elle tente de comprendre son rapport à la sculpture dans l’espace public en cristallisant son attention sur ses aspects limitatifs (place du politique, sécurité, durabilité des matériaux) tout en cherchant à s’y intégrer, sournoisement, comme un corps étranger.
VIP [performance]
Vendredi 14 février à 13 h
Parterre du Quartier des spectacles | intersection rue Clark et boulevard De Maisonneuve
“Au-dessus des genoux, mes jambes sont prises dans un 4 x 8 en polystyrène blanc. Prise dans cette plaque de glace des temps moderne, je balaye ce périmètre d’action. Dans ce mouvement de va et vient, le long manche du balai agite le drapeau d’une immigrante.”
1% [installation]
Lundi 24 février au dimanche 2 mars
place de la Paix | boulevard St-Laurent et Place du Marché
“Le projet 1 % est constitué à 98 % d’air. Un mur de panneaux isolant en polystyrène, matériel fait à 98 % d’air, s’impose, avec humour, comme un hymne sans pérennité à l’art public. En n’isolant rien, 1 % existe, concrètement fragile, sur la base d’un pourcentage qui lui est nuisible.”
TRIP LOGIQUE [performance]
Samedi 8 mars 2014 à 14 h
Parterre du Quartier des spectacles | intersection rue Clark et boulevard De Maisonneuve
“En référant à Brancusi, une colonne sans fin en polystyrène prolonge mon corps. Avec cette caricature de colonne vertébrale sur les épaules, je marche, droite comme un i. Avancer, c’est prendre appui sur un espace public délimité, sans pencher.”
Finissage – présentation de l’artiste
mercredi 19 mars 2014, 5@9 à la roulotte
* Pour les détenteurs du PASSEPORT DARE-DARE,
vous pourrez ajouter l’œuvre de Manuela Lalic à votre collection !
Manuela Lalic porte une attention particulière à l’aspect fonctionnaliste de notre système d’organisation sociale en tant que modèle de société. Pour créer l’effet d’une tension entre ce qui est individuel et collectif, elle utilise des objets, mobilier et matériaux fonctionnels comme des indices de notre logique de vie. Ses installations, performances et objets questionnent des mouvements de masse (ex : prendre le métro) pour montrer du doigt notre société qui préfabrique et standardise nos désirs et nos besoins. Par l’accumulation, il se trame une matière première à partir de laquelle elle élabore des mises en scène minimalistes ou exubérantes qui questionnent nos moments collectifs (ex : pique-nique, mariage, réunion universitaire) tout en indiquant des préoccupations d’ordre politique et écologique.
Manuela Lalic a présenté son travail au Canada, aux États-Unis, en France, en Allemagne, en Angleterre, au Liban, au Japon, en Chine et en Serbie. Finaliste du prix Powerhouse 2012 et récipiendaire de la bourse Pratt et Whitney Canada (2009), elle a obtenu la résidence du Conseil des Arts du Canada (International Studio and Curatorial Program) à New York (2009) et plus récemment, en 2014, elle a effectué une résidence au Sandarbh Artists Residency (Rajasthan, Inde). Elle prépare actuellement plusieurs projets notamment avec Dare-Dare (Montréal), Le Lieu Centre en art actuel (Québec) et dans le cadre d’un projet collectif au musée de l’Estampe à Mexico.
2515, rue Delisle, local 311, Montréal, H3J 1K8
La HALTE, le centre de documentation de DARE-DARE, installée au Parc Ste-Cunégonde (près de l’angle des rues Notre-Dame Ouest et Charlevoix)