Cultures genrées sur Internet, le no 28 de la revue .dpi est en ligne

Le sexe et le genre existent ainsi dans un continuum de conformité et de résistance face aux idées traditionnelles à l’égard de ce qui est masculin et féminin. Dans son 28e numéro, .dpi explore les cultures genrées sur Internet en termes de visibilité. Tant que nous avons un corps, nous agissons constamment envers et contre ces idéaux de sexe et de beauté socialement admis.

« Le sexe est biologiquement assigné; le genre est culturellement construit ». C’est la première leçon sur le genre que m’ont apprise des enseignants (hommes blancs) en études médiatiques à l’école secondaire. J’allais devenir majeure à un moment où je regardais des images à caractère sexuel sur le web avant même d’avoir des relations sexuelles, mais je sortais quand même dans les bars, chantais au karaoké et regardais par curiosité de la porno. J’aimais le culot et la musique de Britney Spears autant que je détestais qu’elle soit une marionnette célébrant la culture raunch (hypersexualisation) soutenue par l’industrie de la pop. La porno mainstream et la culture populaire déclarent que tout le monde est un objet, mais les utilisateur-trice-s profitent de manière sélective de ces représentations autant qu’il peuvent les imiter ou les mettre au défi. Le sexe et le genre existent ainsi dans un continuum de conformité et de résistance face aux idées traditionnelles à l’égard de ce qui est masculin et féminin. Dans son 28e numéro, .dpi explore les cultures genrées sur Internet en termes de visibilité. Tant que nous avons un corps, nous agissons constamment envers et contre ces idéaux de sexe et de beauté socialement admis.

Par Jennifer Chan

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