La mécanique photographique métaphorise tout aussi bien notre mécanique intérieure, nos moments d’ouverture et de fermeture, l’intensité de notre sensibilité. Elle me permet ainsi d’aiguiser deux pratiques qui m’apparaissent fondamentales : étudier la subtilité des interactions humaines et prendre conscience ce qui est déjà là, disponible autour de moi, et que souvent je ne vois pas. C’est donc sans aucune mise en scène que je photographie. Il me semble que la prise de vue – et le point de vue, la perspective qu’elle évoque – suffit à indiquer qu’une photo n’est pas une impression objective du monde, mais une interprétation subjective, une construction de la réalité dans laquelle sont mis en relation l’esprit du photographe et la matière suivant des causes et des conditions infinies. La prise de vue implique également que quelque chose est à prendre, c’est pourquoi j’ai choisi de composer strictement avec ce qui est là, avec les situations telles qu’elles se présentent à moi lors de rencontres ou d’activités de la vie courante. Cette pratique exige moins de préparer la scène extérieure que de cultiver à l’intérieur de soi une très grande qualité de présence et d’attention, d’où l’importance que j’accorde à la méditation et au ralentissement.
L’ensemble des oeuvres qui seront réalisées lors de cette résidence au Centre SAGAMIE fera l’objet d’une exposition individuelle présentée en septembre 2011 dans le cadre du Mois de la Photo à Montréal.
Corine Lemieux est née en 1973. Elle vit et travaille à Montréal où elle a obtenu un baccalauréat en arts plastiques de l’Université du Québec à Montréal. Elle œuvre principalement dans le champ de l’installation photographique et sculpturale. Elle étudie la subtilité des rapports entre l’esprit et l’environnement intérieur et cherche à développer la conscience. Elle a récemment publié un livre, en cours de route édité par le Centre SAGAMIE. Son travail a été présenté en solo par plusieurs centres d’artistes au Québec : au Centre des arts actuels Skol (1998), au Centre d’art et de diffusion Clark (1999) et au centre Optica (2003) à Montréal, à L’œil de Poisson à Québec (1999), à L’espace virtuel à Chicoutimi (2001), à la Galerie 101 à Ottawa (2002), ainsi qu’à la Galerie Joyce Yahouda à Montréal (2006, 2010). Elle a été invitée à prendre part à des expositions collectives telles que Americas Remixed à Milan, Italie (2002), et Détournements, qui a sillonnée l’île de Montréal (2003-2004). Lemieux a également participé à plusieurs expositions-événements ayant la notion de collaboration pour enjeu, notamment Le salon de l’agglomérat (Clark 1999) et 1 Espace à 9 (Galerie Joyce Yahouda 2003); elle est une étroite collaboratrice du projet participatif Darboral de Massimo Guerrera. Parallèlement à sa pratique individuelle, Corine Lemieux a formé, de 2004 à 2009, le collectif VIA avec les artistes Sylvie Cotton et Massimo Guerrera; ensemble, ils ont entre autres participé au Symposium international d’art contemporain de Baie-Saint-Paul (2007) et à l’État d’urgence organisé par l’ATSA (2008). Elle est représentée par la Galerie Joyce Yahouda à Montréal.
http://www.joyceyahoudagallery.com
Pour en savoir plus sur nos activités, visitez: http://www.sagamie.com
La mécanique photographique métaphorise tout aussi bien notre mécanique intérieure, nos moments d’ouverture et de fermeture, l’intensité de notre sensibilité. Elle me permet ainsi d’aiguiser deux pratiques qui m’apparaissent fondamentales : étudier la subtilité des interactions humaines et prendre conscience ce qui est déjà là, disponible autour de moi, et que souvent je ne vois pas. C’est donc sans aucune mise en scène que je photographie. Il me semble que la prise de vue – et le point de vue, la perspective qu’elle évoque – suffit à indiquer qu’une photo n’est pas une impression objective du monde, mais une interprétation subjective, une construction de la réalité dans laquelle sont mis en relation l’esprit du photographe et la matière suivant des causes et des conditions infinies. La prise de vue implique également que quelque chose est à prendre, c’est pourquoi j’ai choisi de composer strictement avec ce qui est là, avec les situations telles qu’elles se présentent à moi lors de rencontres ou d’activités de la vie courante. Cette pratique exige moins de préparer la scène extérieure que de cultiver à l’intérieur de soi une très grande qualité de présence et d’attention, d’où l’importance que j’accorde à la méditation et au ralentissement.
L’ensemble des oeuvres qui seront réalisées lors de cette résidence au Centre SAGAMIE fera l’objet d’une exposition individuelle présentée en septembre 2011 dans le cadre du Mois de la Photo à Montréal.
Corine Lemieux est née en 1973. Elle vit et travaille à Montréal où elle a obtenu un baccalauréat en arts plastiques de l’Université du Québec à Montréal. Elle œuvre principalement dans le champ de l’installation photographique et sculpturale. Elle étudie la subtilité des rapports entre l’esprit et l’environnement intérieur et cherche à développer la conscience. Elle a récemment publié un livre, en cours de route édité par le Centre SAGAMIE. Son travail a été présenté en solo par plusieurs centres d’artistes au Québec : au Centre des arts actuels Skol (1998), au Centre d’art et de diffusion Clark (1999) et au centre Optica (2003) à Montréal, à L’œil de Poisson à Québec (1999), à L’espace virtuel à Chicoutimi (2001), à la Galerie 101 à Ottawa (2002), ainsi qu’à la Galerie Joyce Yahouda à Montréal (2006, 2010). Elle a été invitée à prendre part à des expositions collectives telles que Americas Remixed à Milan, Italie (2002), et Détournements, qui a sillonnée l’île de Montréal (2003-2004). Lemieux a également participé à plusieurs expositions-événements ayant la notion de collaboration pour enjeu, notamment Le salon de l’agglomérat (Clark 1999) et 1 Espace à 9 (Galerie Joyce Yahouda 2003); elle est une étroite collaboratrice du projet participatif Darboral de Massimo Guerrera. Parallèlement à sa pratique individuelle, Corine Lemieux a formé, de 2004 à 2009, le collectif VIA avec les artistes Sylvie Cotton et Massimo Guerrera; ensemble, ils ont entre autres participé au Symposium international d’art contemporain de Baie-Saint-Paul (2007) et à l’État d’urgence organisé par l’ATSA (2008). Elle est représentée par la Galerie Joyce Yahouda à Montréal.
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Alma, QC, G8B 5W1