Par son projet d’exposition Copier le noir au Studio de DAÏMÔN du 18 au 29 août 2016, Jean-François Boulé présente les résultats de ses récentes recherches effectuées dans le cadre de son parcours à la maîtrise en muséologie et pratiques des arts de l’Université du Québec en Outaouais. Copier le noir rend compte du rapport qu’entretient la bande dessinée québécoise à l’époque de la Grande Noirceur dans un témoignage structuré par la méthode du copiste et par l’utilisation d’un objet d’étude, une bande dessinée de propagande. La mise en exposition de ce projet explore les aspects historiques et politiques qui caractérisent la production de bandes dessinées publiées au Québec à cette époque circonscrite de 1944 à 1959 en opérant une déconstruction de l’espace narratif de la bande dessinée dans un lieu de diffusion.
L’exposition est constituée d’éléments graphiques, sculpturaux, musicaux et de compléments littéraires, ce qui permet à Jean-François Boulé par ce témoignage de reproduire à son tour une forme de noirceur, une forme de censure tranquille. Sa façon de rendre visible cette époque noire du 9e art québécois met en lumière un problème de mémoire relié à l’oubli que soulève l’utilisation terminologique de la Grande Noirceur pour désigner une époque. Ce n’est donc pas un blanc de mémoire que désire adresser l’artiste, mais bien un trou de mémoire qu’il désire arpenter.
Jean-François Boulé cherche à ancrer dans le présent ses recherches sur le passé de la bande dessinée dans le contexte historique québécois de l’ère duplessiste par un projet de création qui s’inscrit dans la poursuite de ses expériences de lecteur, d’éditeur, de scénariste et de dessinateur. En ne publiant pas une bande dessinée comme il serait attendu, il désire plutôt utiliser le médium pour son potentiel narratif qui dépasse les limites d’un support imprimé.
Jean-François Boulé
Entre le boulot de facteur et celui de bibliothécaire, Jean-François Boulé a développé une constante : celle du récit par les lettres. Il est à l’origine du collectif d’auteurs de bandes dessinées Collectif Neuf pour lequel il recevait une bourse du CALQ en 2010. Avec un parcours académique allant de la littérature au cinéma et de l’infographie au design graphique, il termine avec ce projet d’exposition une maîtrise en pratiques des arts, concentration bande dessinée à l’UQO.
Par son projet d’exposition Copier le noir au Studio de DAÏMÔN du 18 au 29 août 2016, Jean-François Boulé présente les résultats de ses récentes recherches effectuées dans le cadre de son parcours à la maîtrise en muséologie et pratiques des arts de l’Université du Québec en Outaouais. Copier le noir rend compte du rapport qu’entretient la bande dessinée québécoise à l’époque de la Grande Noirceur dans un témoignage structuré par la méthode du copiste et par l’utilisation d’un objet d’étude, une bande dessinée de propagande. La mise en exposition de ce projet explore les aspects historiques et politiques qui caractérisent la production de bandes dessinées publiées au Québec à cette époque circonscrite de 1944 à 1959 en opérant une déconstruction de l’espace narratif de la bande dessinée dans un lieu de diffusion.
L’exposition est constituée d’éléments graphiques, sculpturaux, musicaux et de compléments littéraires, ce qui permet à Jean-François Boulé par ce témoignage de reproduire à son tour une forme de noirceur, une forme de censure tranquille. Sa façon de rendre visible cette époque noire du 9e art québécois met en lumière un problème de mémoire relié à l’oubli que soulève l’utilisation terminologique de la Grande Noirceur pour désigner une époque. Ce n’est donc pas un blanc de mémoire que désire adresser l’artiste, mais bien un trou de mémoire qu’il désire arpenter.
Jean-François Boulé cherche à ancrer dans le présent ses recherches sur le passé de la bande dessinée dans le contexte historique québécois de l’ère duplessiste par un projet de création qui s’inscrit dans la poursuite de ses expériences de lecteur, d’éditeur, de scénariste et de dessinateur. En ne publiant pas une bande dessinée comme il serait attendu, il désire plutôt utiliser le médium pour son potentiel narratif qui dépasse les limites d’un support imprimé.
Jean-François Boulé
Entre le boulot de facteur et celui de bibliothécaire, Jean-François Boulé a développé une constante : celle du récit par les lettres. Il est à l’origine du collectif d’auteurs de bandes dessinées Collectif Neuf pour lequel il recevait une bourse du CALQ en 2010. Avec un parcours académique allant de la littérature au cinéma et de l’infographie au design graphique, il termine avec ce projet d’exposition une maîtrise en pratiques des arts, concentration bande dessinée à l’UQO.
Gatineau (Québec) J8Y 3M5