Du 18 novembre au 18 décembre 2005
Vernissage le vendredi 18 novembre à 20h
Artiste en galerie les 20, 24, 27 novembre et 1er décembre
Grande galerie :
Cooke-Sasseville
Le plus beau jour de ma vie
L’il de Poisson accueille le duo d’artistes de Québec Cooke-Sasseville. Depuis quelques années Jean-François Cooke et Pierre Sasseville travaillent conjointement dans une démarche où les questions propres aux réalités sociales actuelles sont mises en perspectives. Ils s’interrogent aussi bien sur les choix qui semblent forger la société de demain que sur les activités humaines quotidiennes et banales. Il ne s’agit pas de présenter des réponses face à ces interrogations mais plutôt de mettre en relief certains enjeux et certaines conséquences de ces questionnements. Leur travail prend donc souvent un aspect ironique par une mise en scène qui se veut le reflet des tangentes sociales actuelles.
Avec » le plus beau jour de ma vie » , Cooke-Sasseville réfléchissent sur la nature même d’une pareille expression et sur l’absurdité qui en découle. Elle représente un sommet qui, lorsque atteint, ne peut théoriquement être surpassé. Une fois vécu le plus beau jour de sa vie, il ne peut s’en suivre qu’un plafond ou une descente. Cette journée est étiquetée et ancrée dans le temps comme un absolu désormais inaccessible et ce, du fait qu’il s’agit d’une journée exceptionnelle qui surpasse en qualité tous les autres jours d’une même existence. Seulement, ce rapport statique au temps est illusoire. La mouvance temporelle amène à penser que ce moment d’apogée est un instant insaisissable qui oscille entre passé, présent et futur. » Le plus beau jour de ma vie » se veut donc d’une part un constat ironique, absurde et cynique d’une expression souvent utilisée en vain. Ce projet transgresse cependant ce niveau de sens en transportant l’observateur dans une atmosphère qui questionne la validité même de ses propres moments de bonheur. La lucidité par le fantastique.
Jean-François Cooke et Pierre Sasseville détiennent tout deux une maîtrise en arts visuels de l’Université Laval. Ces dernières années, on a pu voir leurs installations dans le cadre de plusieurs événements dont : la 8e édition du Festival de théâtre de rue de Shawinigan en 2004 (La Famille élargie ) ; la dernière édition de la Biennale de Montréal en 2004 (La Ville des Animaux, présentée dans le bassin de l’Esplanade de la Place des Arts) ainsi qu’à la Manif d’art 2 en 2003 (L’envie ). En Octobre 2003 il présentait aussi Le Mur des Lamentations à Langage Plus (Alma) et en 2002, Sacré Cerveau à la Galerie Rouje, arts et événements (Québec). En 2003 le duo recevait le soutien du Conseil des Arts et des Lettres du Québec. Cooke-Sasseville vivent et travaillent à Québec.
Petite galerie :
Marc-André Drouin
La guerre des tranchées
Marc-André Drouin nous propose dans la petite galerie une intervention picturale effervescente et envahissante : La guerre des tranchées . Le centre a invité l’artiste à réaliser son projet sous une forme évolutive, qui l’amènera à intervenir dans la petite galerie plusieurs fois au cours du mois. Les visiteurs pourront assister au développement de l’uvre, et par le fait-même échanger avec l’artiste, les dimanches 20 et 27 novembre, ainsi que les jeudis 24 novembre et 1er décembre.
« La terre est folle ». Cette réflexion du jeune peintre est le point de départ à partir duquel se déploiera La guerre des tranchées. Par son dessin énergique, dans une surabondance de couleurs, Drouin nous invitera à partager son regard sur le monde.
« Je n’ai qu’à regarder autour de moi dans mon quotidien. La terre est folle! Nous vivons dans un monde de folie autant positivement que négativement. Ce que je veux livrer au public c’est mon extrapolation de cette chaleur humaine… de cette folie humaine. Nous vivons tous dans nos tranchées afin de nous protéger… Je décide, en tant qu’acte de partage, de livrer mes minutions débridées.
C’est ça que je fais
Je brosse un portrait d’une société paradoxale mais belle! C’est aussi une folie humaine que de croire que la vie est d’une grande beauté… avec ce cynisme ambiant. Mais bon…moi je suis en guerre contre ce cynisme et mon arme de bataille est la vie. » M-A Drouin
Marc-André Drouin vit et travaille à Québec. Depuis peu, il détient un baccalauréat en arts visuels de l’Université Laval. En 2005 il présentait sa première exposition solo Amour et autres débris, à la galerie du Pavillon Alphonse-Desjardins de l’Université Laval. Il fut d’ailleurs finaliste au Gala des muses 2005 (U.L.) dans la catégorie exposition.
Contact : Christophe Lucas – Tél : (418) 648-2975 – Courriel : oeildepoisson@meduse.org
À surveiller : Lancement de notre nouveau site Web le soir du vernissage
Les galeries sont ouvertes du mercredi au dimanche de 12 h à 17 h – 580, Côte d’Abraham, Québec www.meduse.org/oeildepoisson
L’il de Poisson est membre du R.C.A.A.Q.
Du 18 novembre au 18 décembre 2005
Vernissage le vendredi 18 novembre à 20h
Artiste en galerie les 20, 24, 27 novembre et 1er décembre
Grande galerie :
Cooke-Sasseville
Le plus beau jour de ma vie
L’il de Poisson accueille le duo d’artistes de Québec Cooke-Sasseville. Depuis quelques années Jean-François Cooke et Pierre Sasseville travaillent conjointement dans une démarche où les questions propres aux réalités sociales actuelles sont mises en perspectives. Ils s’interrogent aussi bien sur les choix qui semblent forger la société de demain que sur les activités humaines quotidiennes et banales. Il ne s’agit pas de présenter des réponses face à ces interrogations mais plutôt de mettre en relief certains enjeux et certaines conséquences de ces questionnements. Leur travail prend donc souvent un aspect ironique par une mise en scène qui se veut le reflet des tangentes sociales actuelles.
Avec » le plus beau jour de ma vie » , Cooke-Sasseville réfléchissent sur la nature même d’une pareille expression et sur l’absurdité qui en découle. Elle représente un sommet qui, lorsque atteint, ne peut théoriquement être surpassé. Une fois vécu le plus beau jour de sa vie, il ne peut s’en suivre qu’un plafond ou une descente. Cette journée est étiquetée et ancrée dans le temps comme un absolu désormais inaccessible et ce, du fait qu’il s’agit d’une journée exceptionnelle qui surpasse en qualité tous les autres jours d’une même existence. Seulement, ce rapport statique au temps est illusoire. La mouvance temporelle amène à penser que ce moment d’apogée est un instant insaisissable qui oscille entre passé, présent et futur. » Le plus beau jour de ma vie » se veut donc d’une part un constat ironique, absurde et cynique d’une expression souvent utilisée en vain. Ce projet transgresse cependant ce niveau de sens en transportant l’observateur dans une atmosphère qui questionne la validité même de ses propres moments de bonheur. La lucidité par le fantastique.
Jean-François Cooke et Pierre Sasseville détiennent tout deux une maîtrise en arts visuels de l’Université Laval. Ces dernières années, on a pu voir leurs installations dans le cadre de plusieurs événements dont : la 8e édition du Festival de théâtre de rue de Shawinigan en 2004 (La Famille élargie ) ; la dernière édition de la Biennale de Montréal en 2004 (La Ville des Animaux, présentée dans le bassin de l’Esplanade de la Place des Arts) ainsi qu’à la Manif d’art 2 en 2003 (L’envie ). En Octobre 2003 il présentait aussi Le Mur des Lamentations à Langage Plus (Alma) et en 2002, Sacré Cerveau à la Galerie Rouje, arts et événements (Québec). En 2003 le duo recevait le soutien du Conseil des Arts et des Lettres du Québec. Cooke-Sasseville vivent et travaillent à Québec.
Petite galerie :
Marc-André Drouin
La guerre des tranchées
Marc-André Drouin nous propose dans la petite galerie une intervention picturale effervescente et envahissante : La guerre des tranchées . Le centre a invité l’artiste à réaliser son projet sous une forme évolutive, qui l’amènera à intervenir dans la petite galerie plusieurs fois au cours du mois. Les visiteurs pourront assister au développement de l’uvre, et par le fait-même échanger avec l’artiste, les dimanches 20 et 27 novembre, ainsi que les jeudis 24 novembre et 1er décembre.
« La terre est folle ». Cette réflexion du jeune peintre est le point de départ à partir duquel se déploiera La guerre des tranchées. Par son dessin énergique, dans une surabondance de couleurs, Drouin nous invitera à partager son regard sur le monde.
« Je n’ai qu’à regarder autour de moi dans mon quotidien. La terre est folle! Nous vivons dans un monde de folie autant positivement que négativement. Ce que je veux livrer au public c’est mon extrapolation de cette chaleur humaine… de cette folie humaine. Nous vivons tous dans nos tranchées afin de nous protéger… Je décide, en tant qu’acte de partage, de livrer mes minutions débridées.
C’est ça que je fais Je brosse un portrait d’une société paradoxale mais belle! C’est aussi une folie humaine que de croire que la vie est d’une grande beauté… avec ce cynisme ambiant. Mais bon…moi je suis en guerre contre ce cynisme et mon arme de bataille est la vie. » M-A Drouin
Marc-André Drouin vit et travaille à Québec. Depuis peu, il détient un baccalauréat en arts visuels de l’Université Laval. En 2005 il présentait sa première exposition solo Amour et autres débris, à la galerie du Pavillon Alphonse-Desjardins de l’Université Laval. Il fut d’ailleurs finaliste au Gala des muses 2005 (U.L.) dans la catégorie exposition.
Contact : Christophe Lucas – Tél : (418) 648-2975 – Courriel : oeildepoisson@meduse.org
À surveiller : Lancement de notre nouveau site Web le soir du vernissage
Les galeries sont ouvertes du mercredi au dimanche de 12 h à 17 h – 580, Côte d’Abraham, Québec www.meduse.org/oeildepoisson
L’il de Poisson est membre du R.C.A.A.Q.
Québec (Québec) G1K 3P9