Dans le contexte du Programme Ciblé sur la souveraineté et de l’exposition Trevor Paglen, sur le drone et les enjeux liés à la sécurité, la galerie SBC invite l’artiste Charles Stankievech à présenter la recherche préliminaire qui servira à son projet d’exposition CounterIntelligence, ouvrant à la galerie Justina M. Barnicke (Toronto) en janvier 2014.
CounterIntelligence s’intéresse aux recoupements entre les univers artistique et de contre-espionnage, abordés à partir d’exemples historiques allant des cellules de torture espagnoles ayant employé les esthétiques surréaliste et du Bauhaus dans les années 1930 à un livre d’artiste civil contournant les pratiques de décodage de l’Agence Nationale de Sécurité (NSA). Plutôt que d’emprunter la voie rebattue d’une étude de la propagande ou d’un questionnement du pouvoir de l’image, cette recherche explore les gestes cachés et les stratégies de tromperie utilisés par les forces de l’ombre. Elle s’attarde à un large éventail d’objets aussi différents que des artéfacts militaires historiques et des œuvres d’art canoniques. De façon stratégique, la conférence agit comme contrepoint aux manœuvres-de-contournement et œuvres-d’art-comme-messages-codés qui existent en parallèle, avec pour intention d’élargir le champ d’interprétation possible en proposant des échos poétiques entre les idées de sites secrets et non-sites, interrogation et installation, manuels militaires et livres d’artiste, leurre et readymade, etc. À la manière du camouflage, les apparences peuvent être trompeuses et, souvent, les interprétations superficielles peuvent porter à confusion lorsque les tactiques qui sont employées incluent des agents d’infiltration ou des mesures de « sécurité par l’obscurité ».
Dans le contexte du Programme Ciblé sur la souveraineté et de l’exposition Trevor Paglen, sur le drone et les enjeux liés à la sécurité, la galerie SBC invite l’artiste Charles Stankievech à présenter la recherche préliminaire qui servira à son projet d’exposition CounterIntelligence, ouvrant à la galerie Justina M. Barnicke (Toronto) en janvier 2014.
CounterIntelligence s’intéresse aux recoupements entre les univers artistique et de contre-espionnage, abordés à partir d’exemples historiques allant des cellules de torture espagnoles ayant employé les esthétiques surréaliste et du Bauhaus dans les années 1930 à un livre d’artiste civil contournant les pratiques de décodage de l’Agence Nationale de Sécurité (NSA). Plutôt que d’emprunter la voie rebattue d’une étude de la propagande ou d’un questionnement du pouvoir de l’image, cette recherche explore les gestes cachés et les stratégies de tromperie utilisés par les forces de l’ombre. Elle s’attarde à un large éventail d’objets aussi différents que des artéfacts militaires historiques et des œuvres d’art canoniques. De façon stratégique, la conférence agit comme contrepoint aux manœuvres-de-contournement et œuvres-d’art-comme-messages-codés qui existent en parallèle, avec pour intention d’élargir le champ d’interprétation possible en proposant des échos poétiques entre les idées de sites secrets et non-sites, interrogation et installation, manuels militaires et livres d’artiste, leurre et readymade, etc. À la manière du camouflage, les apparences peuvent être trompeuses et, souvent, les interprétations superficielles peuvent porter à confusion lorsque les tactiques qui sont employées incluent des agents d’infiltration ou des mesures de « sécurité par l’obscurité ».