La rentrée au centre Bang se poursuit avec une exposition solo de Fred Laforge, Comment ne pas être cynique?, à travers laquelle l’artiste réfléchit à l’espace de diffusion artistique comme un espace bâti, c’est-à-dire en tant que construction sociale, mais aussi matérielle. Grâce à différentes interventions dans l’espace de la galerie, Fred Laforge questionne les limites entre le domestique et le public, entre le vrai et le faux, entre l’objet utilitaire et l’objet esthétique. En réalisant différentes interventions et en utilisant autant l’espace bâti de la galerie que différents objets évoquant le montage d’une exposition (boîte de transport, emballage, etc…), les interventions participent à mettre en lumière le pouvoir de l’art à transformer notre perception. Il s’agit aussi de réfléchir à l’espace de diffusion comme un environnement où les comportements sont partiellement construits et conditionnés.
À l’intérieur de sa recherche, Fred Laforge envisage l’expérience esthétique comme un espace de réflexion au regard du discours dominant. Dans cette perspective, il s’est longtemps intéressé à la représentation de corps atypiques, c’est-à-dire à certains types de corps faisant l’objet d’un jugement de valeur dépréciatif au sein des sociétés occidentales : notamment les personnes obèses, trisomiques ou les femmes à forte pilosité. L’objectif étant d’étudier comment les représentations du corps sont normées par le discours dominant, mais aussi comment les comportements, les postures et les interactions entre individus sont conditionnés par ce même discours. À travers sa recherche, il questionne également la notion de perception et cherche à comprendre comment l’expérience esthétique encourage le spectateur à observer autrement la réalité. Son ambition est de témoigner de l’ambiguïté de la perception et de souligner la complexité de l’expérience humaine. Il a également un intérêt marqué pour les enjeux liés à la culture, notamment en considérant d’un point de vue critique certaines formes de dualisme; l’identité et la diversité, la rigidité et la souplesse, la culture antique et contemporaine, la culture occidentale et autochtone.
Fred Laforge vit et travaille à Montréal. Il a terminé en 2016 un doctorat en études et pratiques des arts à l’Université du Québec à Montréal. Son travail a été diffusé au Canada comme à l’étranger lors de plusieurs expositions individuelles et collectives. Il a notamment participé à la Manif d’art de Québec, à la Foire Papier, la Biennale de Vrsac en Serbie et la foire Scope à New York. Son travail a récemment été présenté au Musée National de l’Estampe de Mexico. Fred Laforge a reçu de nombreuses bourses du Conseil des arts et des lettres du Québec, du Conseil des arts du Canada ainsi que du Fonds de recherche du Québec – Société et culture. Ses œuvres font parties de collections privées et institutionnelles dont celle du Musée national des beaux-arts du Québec.
www.fredlaforge.com
La rentrée au centre Bang se poursuit avec une exposition solo de Fred Laforge, Comment ne pas être cynique?, à travers laquelle l’artiste réfléchit à l’espace de diffusion artistique comme un espace bâti, c’est-à-dire en tant que construction sociale, mais aussi matérielle. Grâce à différentes interventions dans l’espace de la galerie, Fred Laforge questionne les limites entre le domestique et le public, entre le vrai et le faux, entre l’objet utilitaire et l’objet esthétique. En réalisant différentes interventions et en utilisant autant l’espace bâti de la galerie que différents objets évoquant le montage d’une exposition (boîte de transport, emballage, etc…), les interventions participent à mettre en lumière le pouvoir de l’art à transformer notre perception. Il s’agit aussi de réfléchir à l’espace de diffusion comme un environnement où les comportements sont partiellement construits et conditionnés.
À l’intérieur de sa recherche, Fred Laforge envisage l’expérience esthétique comme un espace de réflexion au regard du discours dominant. Dans cette perspective, il s’est longtemps intéressé à la représentation de corps atypiques, c’est-à-dire à certains types de corps faisant l’objet d’un jugement de valeur dépréciatif au sein des sociétés occidentales : notamment les personnes obèses, trisomiques ou les femmes à forte pilosité. L’objectif étant d’étudier comment les représentations du corps sont normées par le discours dominant, mais aussi comment les comportements, les postures et les interactions entre individus sont conditionnés par ce même discours. À travers sa recherche, il questionne également la notion de perception et cherche à comprendre comment l’expérience esthétique encourage le spectateur à observer autrement la réalité. Son ambition est de témoigner de l’ambiguïté de la perception et de souligner la complexité de l’expérience humaine. Il a également un intérêt marqué pour les enjeux liés à la culture, notamment en considérant d’un point de vue critique certaines formes de dualisme; l’identité et la diversité, la rigidité et la souplesse, la culture antique et contemporaine, la culture occidentale et autochtone.
Fred Laforge vit et travaille à Montréal. Il a terminé en 2016 un doctorat en études et pratiques des arts à l’Université du Québec à Montréal. Son travail a été diffusé au Canada comme à l’étranger lors de plusieurs expositions individuelles et collectives. Il a notamment participé à la Manif d’art de Québec, à la Foire Papier, la Biennale de Vrsac en Serbie et la foire Scope à New York. Son travail a récemment été présenté au Musée National de l’Estampe de Mexico. Fred Laforge a reçu de nombreuses bourses du Conseil des arts et des lettres du Québec, du Conseil des arts du Canada ainsi que du Fonds de recherche du Québec – Société et culture. Ses œuvres font parties de collections privées et institutionnelles dont celle du Musée national des beaux-arts du Québec.
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