Entre vitalité culturelle et contraintes organisationnelles : les collectifs d’artistes dans la société d’aujourd’hui
Dans la dernière année, la mobilisation des milieux artistiques québécois s’est intensifiée, rappelant que le « sous financement » de la culture est un enjeu sociétal majeur, lié à la vitalité même de la création. Ces mobilisations trouvent leurs échos en France, en Belgique et ailleurs. Cette raréfaction des ressources déstabilise les petits organismes artistiques, déjà précaires, alors que les plus grandes organisations peuvent compter sur un volume de capitaux importants et une force d’inertie économique apportée, entre autres, par leur intégration au marché de la grande distribution des biens culturels.
Pour les plus petits joueurs, qui ne s’adressent pas à ce marché, mais s’attachent plutôt à une mission de soutien à une production culturelle et artistique de pointe, de recherche et de découverte, la stabilité et la rentabilité économiques constituent un défi. Quelles sont les tensions et les stratégies d’adaptation qui animent actuellement ces organisations ?
Ancrée dans le postulat que la vitalité culturelle dépend de la variété de la production, la perspective de ce colloque invite à penser les conditions actuelles des collectifs d’artistes auto-produits ou autogérés. Les communications présenteront des résultats de recherches et d’enquêtes récentes menées dans le champ de la sociologie de la culture et des arts, mais aussi dans celui des relations industrielles, du droit, de l’économie ou du management.
Seront également accueillies les propositions de communications à « quatre mains » entre universitaires et praticiens du milieu.
Les responsables sollicitent tout particulièrement les contributions de l’étranger, afin de favoriser le partage des connaissances dans une perspective transnationale.
Axes thématiques :
- Les défis des organismes artistiques aujourd’hui, entre création et contraintes administratives : comment concilier leur mission fondamentale avec les requêtes des bailleurs de fonds et les défis économiques du secteur ?
- Les nouvelles régulations sur le statut d’artiste et le financement public des arts, et leurs impacts sur les organismes de création : comment les cadres réglementaires affectent-ils les collectifs artistiques ; quelles dispositions pourraient être améliorées, repensées ; que dit la recherche à ce sujet ?
- Les tensions et stratégies d’adaptation des organismes artistiques : quels enjeux pour la culture organisationnelle et l’aménagement du travail dans ces milieux ?
- Les impacts des nouvelles technologies sur les organismes artistiques : comment sont affectées les pratiques des organismes artistiques et des artistes par l’introduction croissante des technologies numériques et de l’économie algorithmique?
Les propositions de communication d’environ 500 mots peuvent être envoyées à Pascale Bédard (pascale.bedard@soc.ulaval.ca) jusqu’au 17 février 2025. Elles devront s’accompagner d’un titre (max. 180 caractères, espaces comprises) et d’un résumé (max. 1500 caractères, espaces comprises).
Organisation : Pascale Bédard, Université Laval et Guy Bellavance, INRS
Appel à communications – ACFAS 2025
Entre vitalité culturelle et contraintes organisationnelles : les collectifs d’artistes dans la société d’aujourd’hui
Dans la dernière année, la mobilisation des milieux artistiques québécois s’est intensifiée, rappelant que le « sous financement » de la culture est un enjeu sociétal majeur, lié à la vitalité même de la création. Ces mobilisations trouvent leurs échos en France, en Belgique et ailleurs. Cette raréfaction des ressources déstabilise les petits organismes artistiques, déjà précaires, alors que les plus grandes organisations peuvent compter sur un volume de capitaux importants et une force d’inertie économique apportée, entre autres, par leur intégration au marché de la grande distribution des biens culturels.
Pour les plus petits joueurs, qui ne s’adressent pas à ce marché, mais s’attachent plutôt à une mission de soutien à une production culturelle et artistique de pointe, de recherche et de découverte, la stabilité et la rentabilité économiques constituent un défi. Quelles sont les tensions et les stratégies d’adaptation qui animent actuellement ces organisations ?
Ancrée dans le postulat que la vitalité culturelle dépend de la variété de la production, la perspective de ce colloque invite à penser les conditions actuelles des collectifs d’artistes auto-produits ou autogérés. Les communications présenteront des résultats de recherches et d’enquêtes récentes menées dans le champ de la sociologie de la culture et des arts, mais aussi dans celui des relations industrielles, du droit, de l’économie ou du management.
Seront également accueillies les propositions de communications à « quatre mains » entre universitaires et praticiens du milieu.
Les responsables sollicitent tout particulièrement les contributions de l’étranger, afin de favoriser le partage des connaissances dans une perspective transnationale.
Axes thématiques :
Les propositions de communication d’environ 500 mots peuvent être envoyées à Pascale Bédard (pascale.bedard@soc.ulaval.ca) jusqu’au 17 février 2025. Elles devront s’accompagner d’un titre (max. 180 caractères, espaces comprises) et d’un résumé (max. 1500 caractères, espaces comprises).
Organisation : Pascale Bédard, Université Laval et Guy Bellavance, INRS
Appel à communications – ACFAS 2025