Claude Mayrand
HAPPY END
Commissaire: Jean Martin
Le projet HAPPY END propose des tableaux de grand format. Ce corpus d’oeuvres intègre avec brio l’élément photographique, attestant ainsi de la tangente résolument graphique du travail de Claude Mayrand. Le choix des couleurs est primordial, la saturation élevée et les traits définis laissent sous-entendre l’influence de la bande dessinée.
Les oeuvres présentées sont cependant inspirées du cinéma, plus particulièrement de celui du réalisateur chinois Wong Kar-Wai. Certaines phrases intégrées aux tableaux sont d’ailleurs extraites de son film 2046, et celles-ci nous renvoient avec humour ou cynisme au vécu personnel de Claude Mayrand. La charge narrative est conséquemment très forte. Comme si chaque tableau serait une image du film de sa propre vie. La relation entre chaque oeuvre, illustrée par des visages, nous mène inéluctablement vers une finalité heureuse, un certain « Happy end », tout en laissant planer qu’il n’en sera peut-être rien. En fait, le spectateur l’ignore. Tout en étant conscient d’être désillusionnés, nous sommes placés devant une vision cynique et très actuelle des rapports que nous entretenons avec notre entourage, comme le proposent les protagonistes de 2046.
Artiste autodidacte en art visuel et littéraire depuis 1990, Claude Mayrand vit et travaille à Saint-Jean-sur-Richelieu. Son travail fusionne l’art actuel et le pop art. Les matériaux industriels, tels que le ruban électrique et l’acrylique sont utilisés, de même que les biens de consommation courants. L’artiste explore régulièrement le mode installatif pour mettre en scène ses oeuvres. Depuis 2004, il fusionne l’emploi de la photographie à la peinture et il n’hésite pas à explorer les très grands formats. Son travail a été présenté en plusieurs occasions au Québec.
Jean Martin est un artiste johanais qui pratique la photographie professionnelle depuis de nombreuses années. Acteur impliqué dans le paysage culturel régional, il a initié et piloté de nombreux projets d’exposition ou à caractère éducatif. Il est également copropriétaire de l’étiquette indépendante les disques INCONNU.
Bianca Viens
MIMESIS_SISEMIM
L’exposition est composée de projections vidéo, d’installations sonores et de photographies grands formats. Résolument technologique, Bianca Viens pose un regard très cynique sur nos modes de communications contemporains. L’artiste nous propose sa recherche et son questionnement sur notre perception de la réalité, sur les illusions langagières et visuelles qui sont largement diffusées dans nos réalités télévisuelles.
Artiste autodidacte, Bianca Viens a suivi différents ateliers de photographie et de montage vidéo et elle suit actuellement une formation de recherchiste. Elle travaille à titre de conceptrice visuelle et comme photographe de mode pour différentes entreprises. Elle a participé à la conception de plusieurs événements multimédias et a présenté son travail lors d’exposition solo à Granby et à Montréal.
Claude Mayrand
HAPPY END
Commissaire: Jean Martin
Le projet HAPPY END propose des tableaux de grand format. Ce corpus d’oeuvres intègre avec brio l’élément photographique, attestant ainsi de la tangente résolument graphique du travail de Claude Mayrand. Le choix des couleurs est primordial, la saturation élevée et les traits définis laissent sous-entendre l’influence de la bande dessinée.
Les oeuvres présentées sont cependant inspirées du cinéma, plus particulièrement de celui du réalisateur chinois Wong Kar-Wai. Certaines phrases intégrées aux tableaux sont d’ailleurs extraites de son film 2046, et celles-ci nous renvoient avec humour ou cynisme au vécu personnel de Claude Mayrand. La charge narrative est conséquemment très forte. Comme si chaque tableau serait une image du film de sa propre vie. La relation entre chaque oeuvre, illustrée par des visages, nous mène inéluctablement vers une finalité heureuse, un certain « Happy end », tout en laissant planer qu’il n’en sera peut-être rien. En fait, le spectateur l’ignore. Tout en étant conscient d’être désillusionnés, nous sommes placés devant une vision cynique et très actuelle des rapports que nous entretenons avec notre entourage, comme le proposent les protagonistes de 2046.
Artiste autodidacte en art visuel et littéraire depuis 1990, Claude Mayrand vit et travaille à Saint-Jean-sur-Richelieu. Son travail fusionne l’art actuel et le pop art. Les matériaux industriels, tels que le ruban électrique et l’acrylique sont utilisés, de même que les biens de consommation courants. L’artiste explore régulièrement le mode installatif pour mettre en scène ses oeuvres. Depuis 2004, il fusionne l’emploi de la photographie à la peinture et il n’hésite pas à explorer les très grands formats. Son travail a été présenté en plusieurs occasions au Québec.
Jean Martin est un artiste johanais qui pratique la photographie professionnelle depuis de nombreuses années. Acteur impliqué dans le paysage culturel régional, il a initié et piloté de nombreux projets d’exposition ou à caractère éducatif. Il est également copropriétaire de l’étiquette indépendante les disques INCONNU.
Bianca Viens
MIMESIS_SISEMIM
L’exposition est composée de projections vidéo, d’installations sonores et de photographies grands formats. Résolument technologique, Bianca Viens pose un regard très cynique sur nos modes de communications contemporains. L’artiste nous propose sa recherche et son questionnement sur notre perception de la réalité, sur les illusions langagières et visuelles qui sont largement diffusées dans nos réalités télévisuelles.
Artiste autodidacte, Bianca Viens a suivi différents ateliers de photographie et de montage vidéo et elle suit actuellement une formation de recherchiste. Elle travaille à titre de conceptrice visuelle et comme photographe de mode pour différentes entreprises. Elle a participé à la conception de plusieurs événements multimédias et a présenté son travail lors d’exposition solo à Granby et à Montréal.