Poursuivant sa réflexion sur les langages plastiques du cinéma et de la vidéo, Julien Maire propose l’installation Cinéma perpendiculaire, un ingénieux dispositif symbiotique faisant intervenir à la fois l’archéologie médiatique et la mécanique.
Il s’agit en effet d’un système complexe, qui met de l’avant un mode de projection inédit, constitué d’un assemblage de blocs mouvants couverts de miroirs. Sur ces cubes réfléchissants, une diapositive est projetée alors que ceux-ci se déplacent alternativement (gauche-droite/avant-arrière). Du fait de leur translation constante, ces polygones interceptent et modèlent les zones de lisibilité et de flous, dans un lent processus de dévoilement, de construction et de déconstruction de l’image.
Julien Maire (né en France en 1969) vit et travaille à Berlin. Par ses oeuvres et sa démarche, l’artiste investigue les propriétés esthétiques de différents médias en voie de désuétude. Déconstruisant et réinventant les médiums qui produisent des images en mouvement, il crée des dispositifs visant la déstructuration de l’image. De même, son travail insiste sur le principe de réalité par opposition à la virtualité et établie une relation singulière entre le spectateur et l’image, entre réel et fiction. Ses travaux les plus récents sont regroupés sous le titre générique de Stations de mémoire, laboratoire optique qui revisite des images d’archives, des photographies et des films anonymes. Julien Maire a obtenu plusieurs mentions d’honneur au festival Ars Electronica entre 2004 et 2007 et le premier prix de la Fondation Liedts-Meesen (Belgique) en 2008. Son oeuvre a été finaliste au World Technology Award à New York en 2009.
Poursuivant sa réflexion sur les langages plastiques du cinéma et de la vidéo, Julien Maire propose l’installation Cinéma perpendiculaire, un ingénieux dispositif symbiotique faisant intervenir à la fois l’archéologie médiatique et la mécanique.
Il s’agit en effet d’un système complexe, qui met de l’avant un mode de projection inédit, constitué d’un assemblage de blocs mouvants couverts de miroirs. Sur ces cubes réfléchissants, une diapositive est projetée alors que ceux-ci se déplacent alternativement (gauche-droite/avant-arrière). Du fait de leur translation constante, ces polygones interceptent et modèlent les zones de lisibilité et de flous, dans un lent processus de dévoilement, de construction et de déconstruction de l’image.
Julien Maire (né en France en 1969) vit et travaille à Berlin. Par ses oeuvres et sa démarche, l’artiste investigue les propriétés esthétiques de différents médias en voie de désuétude. Déconstruisant et réinventant les médiums qui produisent des images en mouvement, il crée des dispositifs visant la déstructuration de l’image. De même, son travail insiste sur le principe de réalité par opposition à la virtualité et établie une relation singulière entre le spectateur et l’image, entre réel et fiction. Ses travaux les plus récents sont regroupés sous le titre générique de Stations de mémoire, laboratoire optique qui revisite des images d’archives, des photographies et des films anonymes. Julien Maire a obtenu plusieurs mentions d’honneur au festival Ars Electronica entre 2004 et 2007 et le premier prix de la Fondation Liedts-Meesen (Belgique) en 2008. Son oeuvre a été finaliste au World Technology Award à New York en 2009.