Ciel percé Stéphanie Chabot
Installation éphémère du 5 au 10 septembre 2012
Finissage 9 septembre 2012 :: midi@15 ::
Au coin de l’avenue Viger ouest et de la rue du Square Victoria
Pique-nique collectif sur le site en présence de l’artiste
Métro Square Victoria
DARE-DARE présentera du 5 au 9 septembre prochain l’installation éphémère Ciel Percé de l’artiste Stéphanie Chabot. Cette majestueuse bannière aérienne, composée d’innombrables pièces de tissus assemblées, viendra égayer pour quelques jours un espace public du Quartier international de Montréal.
Installé à proximité du Square Victoria, Ciel percé est un plan incliné textile culminant à près de 40 pieds de hauteur. La bande trapézoïdale s’étale sur une course de près de soixante pieds de long, tendue entre la corniche d’un immeuble du Quartier international et une esplanade gazonnée adjacente, créant sous l’oblique colorée de cette couverture souple, une étroite aire invitante.
Le contraste entre la facture artisanale de cet ouvrage, son allure la fois festive et bigarrée, et l’austérité de l’atrium vitré du siège de l’OACI sur lequel il s’accroche surprendra à coup sûr. En effet, l’esthétique bricolée de Ciel percé s’apparente d’avantage un abri de fortune façonné pour s’amuser ou le carreauté arlequin d’un campement forain qu’une oeuvre publique d’un grand centre urbain.
La démesure de cet assemblage crée de bric et de broc et l’aspect ludique et spectaculaire de Ciel percé nous rappellent le besoin de rêver et de rendre le monde fantastique. La répétition d’une même unité –le drap de lit– rappelle pour sa part l’échelle du corps et l’espace domestique. Humanisant du coup, par ces touches chargées d’une portée personnelle et intime, ce lieu au caractère officiel et sévère. Par la diversité de ses composantes la toile amalgame le bon et le mauvais goût, forçant à se côtoyer des motifs léopard criards, des Mickey Mouse souriants et des imprimés fleuris réconfortants. Il en ressort une sorte de portrait de société évoquant la diversité sans pour autant masquer les contrastes parfois dissonants qui la compose. L’apparente fragilité et la délicatesse des pièces cousues s’avèrent par ailleurs d’une grande flexibilité et d’une impressionnante résistance. L’artiste met en valeur, par les jeux de percées et de transparence de la toile, le contexte dans lequel elle s’infiltre. La courtepointe se marie à son environnement et fait vibrer de ses motifs colorés les matières industrielles qui composent la ville, tout comme le bleu changeant du ciel. L’artiste tient à remercier: Pierre Terzian, Mélissa Robertson, Nadine Duclos, Geneviève Massé et toute l’équipe de Dare Dare.
Stéphanie Chabot vit et travaille à Montréal. Depuis l’obtention d’un baccalauréat de l’Université Concordia en peinture et dessin, sa pratique s’est élargie pour inclure l’installation multimédia, la sculpture et la vidéo. L’artiste est aussi titulaire d’une maîtrise de l’Université York de Toronto. Sa pratique est basée sur une imagerie où s’entremêlent les clichés de la culture populaire à une mythologie personnelle. Son travail a été exposé dans plusieurs centres d’artistes et galeries au Canada, ainsi qu’en Angleterre, en Australie et en Espagne. Stéphanie Chabot a été très impliquée au centre d’artistes La Centrale et ce à divers titres. Elle est depuis peu la coordonnatrice générale du Centre des arts actuels Skol.
Ciel percé Stéphanie Chabot
Installation éphémère du 5 au 10 septembre 2012
Finissage 9 septembre 2012 :: midi@15 ::
Au coin de l’avenue Viger ouest et de la rue du Square Victoria
Pique-nique collectif sur le site en présence de l’artiste
Métro Square Victoria
DARE-DARE présentera du 5 au 9 septembre prochain l’installation éphémère Ciel Percé de l’artiste Stéphanie Chabot. Cette majestueuse bannière aérienne, composée d’innombrables pièces de tissus assemblées, viendra égayer pour quelques jours un espace public du Quartier international de Montréal.
Installé à proximité du Square Victoria, Ciel percé est un plan incliné textile culminant à près de 40 pieds de hauteur. La bande trapézoïdale s’étale sur une course de près de soixante pieds de long, tendue entre la corniche d’un immeuble du Quartier international et une esplanade gazonnée adjacente, créant sous l’oblique colorée de cette couverture souple, une étroite aire invitante.
Le contraste entre la facture artisanale de cet ouvrage, son allure la fois festive et bigarrée, et l’austérité de l’atrium vitré du siège de l’OACI sur lequel il s’accroche surprendra à coup sûr. En effet, l’esthétique bricolée de Ciel percé s’apparente d’avantage un abri de fortune façonné pour s’amuser ou le carreauté arlequin d’un campement forain qu’une oeuvre publique d’un grand centre urbain.
La démesure de cet assemblage crée de bric et de broc et l’aspect ludique et spectaculaire de Ciel percé nous rappellent le besoin de rêver et de rendre le monde fantastique. La répétition d’une même unité –le drap de lit– rappelle pour sa part l’échelle du corps et l’espace domestique. Humanisant du coup, par ces touches chargées d’une portée personnelle et intime, ce lieu au caractère officiel et sévère. Par la diversité de ses composantes la toile amalgame le bon et le mauvais goût, forçant à se côtoyer des motifs léopard criards, des Mickey Mouse souriants et des imprimés fleuris réconfortants. Il en ressort une sorte de portrait de société évoquant la diversité sans pour autant masquer les contrastes parfois dissonants qui la compose. L’apparente fragilité et la délicatesse des pièces cousues s’avèrent par ailleurs d’une grande flexibilité et d’une impressionnante résistance. L’artiste met en valeur, par les jeux de percées et de transparence de la toile, le contexte dans lequel elle s’infiltre. La courtepointe se marie à son environnement et fait vibrer de ses motifs colorés les matières industrielles qui composent la ville, tout comme le bleu changeant du ciel. L’artiste tient à remercier: Pierre Terzian, Mélissa Robertson, Nadine Duclos, Geneviève Massé et toute l’équipe de Dare Dare.
Stéphanie Chabot vit et travaille à Montréal. Depuis l’obtention d’un baccalauréat de l’Université Concordia en peinture et dessin, sa pratique s’est élargie pour inclure l’installation multimédia, la sculpture et la vidéo. L’artiste est aussi titulaire d’une maîtrise de l’Université York de Toronto. Sa pratique est basée sur une imagerie où s’entremêlent les clichés de la culture populaire à une mythologie personnelle. Son travail a été exposé dans plusieurs centres d’artistes et galeries au Canada, ainsi qu’en Angleterre, en Australie et en Espagne. Stéphanie Chabot a été très impliquée au centre d’artistes La Centrale et ce à divers titres. Elle est depuis peu la coordonnatrice générale du Centre des arts actuels Skol.
2515, rue Delisle, local 311, Montréal, H3J 1K8
La HALTE, le centre de documentation de DARE-DARE, installée au Parc Ste-Cunégonde (près de l’angle des rues Notre-Dame Ouest et Charlevoix)