«SPACE OF NEITHER»
Hall, Studio et cour arrière
Christopher Payne présente à Daïmôn son travail de fin d’études à la maitrise en arts visuels de l’Université d’Ottawa. Il s’agit de quatre œuvres installées en trois endroits de La Filature : soit le hall, le Studio de Daïmôn ainsi que la cour arrière. Les quatre œuvres sont en partie immersives et constituent un ensemble cohérent, témoignant de la sensibilité de l’artiste à l’environnement et à la variété de ses représentations.
Le point de référence du propos est le cinéma, médium permettant de représenter le monde à travers le cadre d’un écran. En privilégiant l’approche du cinéma élargi et en mettant à profit son expérience antérieure de cinéaste expérimental, Christopher Payne exprime l’au-delà de l’écran, donnant aussi bien à entendre des pistes audio, en laissant au spectateur le privilège d’inventer ses propres images et son cadre, qu’en mettant en valeur la seule lumière irisant la surface de l’écran.
«Chaque objet… contient potentiellement la régression infinie d’autres objets ; et autour de chaque objet, il y a potentiellement une infinie progression d’objets… Les objets contiennent d’autres objets et sont contenus «en» d’autres objets.»
Timothy Morton
Mot de l’artiste :
«L’exposition aborde des systèmes de représentation désignant la relation entre l’intérieur et l’extérieur. Ce dialogue n’est en aucun cas conflictuel, mais suggère plutôt une interrelation des objets dans l’espace constitutif d’un continuum.
Le but de mon travail est de créer des perceptions suggérant l’intériorité que le spectateur expérimente paradoxalement de l’extérieur, en traversant des espaces, des lieux. Cette approche me semble l’ultime définition du cinéma élargi, une «image mouvante» en somme, pas nécessairement photographique, mais rompue à l’expérimentation. À mon sens, le cinéma n’est pas tributaire de la photographie ou de la peinture, mais plutôt de l’expérimentation du mouvement comme de sa dynamique ; soit un cadre de référence, situant un objet dans l’espace et le temps. Par le biais de ce travail, je cherche à examiner la dynamique changeante des objets et des actions, que ceux-ci s’expriment par le son, la lumière ou même la pression atmosphérique. Je fais des films non pas pour l’écran, mais en faisant un usage concret de l’espace élargi, en même temps qu’un commentaire sur la spatialisation esthétique. »
Traduit d’un texte de Christopher Payne, 2013
Œuvres présentées:
A piece about the weather, 2013
Remote Control, 2012
Catatact (Daïmôn summer 2013), 2011-2013
Rain table, 2013
«SPACE OF NEITHER»
Hall, Studio et cour arrière
Christopher Payne présente à Daïmôn son travail de fin d’études à la maitrise en arts visuels de l’Université d’Ottawa. Il s’agit de quatre œuvres installées en trois endroits de La Filature : soit le hall, le Studio de Daïmôn ainsi que la cour arrière. Les quatre œuvres sont en partie immersives et constituent un ensemble cohérent, témoignant de la sensibilité de l’artiste à l’environnement et à la variété de ses représentations.
Le point de référence du propos est le cinéma, médium permettant de représenter le monde à travers le cadre d’un écran. En privilégiant l’approche du cinéma élargi et en mettant à profit son expérience antérieure de cinéaste expérimental, Christopher Payne exprime l’au-delà de l’écran, donnant aussi bien à entendre des pistes audio, en laissant au spectateur le privilège d’inventer ses propres images et son cadre, qu’en mettant en valeur la seule lumière irisant la surface de l’écran.
«Chaque objet… contient potentiellement la régression infinie d’autres objets ; et autour de chaque objet, il y a potentiellement une infinie progression d’objets… Les objets contiennent d’autres objets et sont contenus «en» d’autres objets.»
Timothy Morton
Mot de l’artiste :
«L’exposition aborde des systèmes de représentation désignant la relation entre l’intérieur et l’extérieur. Ce dialogue n’est en aucun cas conflictuel, mais suggère plutôt une interrelation des objets dans l’espace constitutif d’un continuum.
Le but de mon travail est de créer des perceptions suggérant l’intériorité que le spectateur expérimente paradoxalement de l’extérieur, en traversant des espaces, des lieux. Cette approche me semble l’ultime définition du cinéma élargi, une «image mouvante» en somme, pas nécessairement photographique, mais rompue à l’expérimentation. À mon sens, le cinéma n’est pas tributaire de la photographie ou de la peinture, mais plutôt de l’expérimentation du mouvement comme de sa dynamique ; soit un cadre de référence, situant un objet dans l’espace et le temps. Par le biais de ce travail, je cherche à examiner la dynamique changeante des objets et des actions, que ceux-ci s’expriment par le son, la lumière ou même la pression atmosphérique. Je fais des films non pas pour l’écran, mais en faisant un usage concret de l’espace élargi, en même temps qu’un commentaire sur la spatialisation esthétique. »
Traduit d’un texte de Christopher Payne, 2013
Œuvres présentées:
A piece about the weather, 2013
Remote Control, 2012
Catatact (Daïmôn summer 2013), 2011-2013
Rain table, 2013
Gatineau (Québec) J8Y 3M5