Chimère/Shimmer de Nelson Henricks, inauguration le mercredi 11 novembre à 17h30 au Musée national des beaux-arts du Québec

L’œuvre vidéo Shimmer (1995), de l’artiste Nelson Henricks, donne son titre et son propos à cette exposition. Un homme, dont le dialogue intérieur fait office de narration, s’interroge sur sa relation avec le monde… Autour de cette vidéo sont rassemblées des œuvres qui lui font un écho direct en rappelant certains propos et certaines images contenus dans son montage.

Volontairement hétérogène, l’exposition Chimère/Shimmer vise à établir des résonances fortes, justifiées, mais pas toujours « raisonnables » entre les œuvres – leur sujet, leur iconographie, leur matériau –, à la manière des associations qui se produisent dans l’esprit. C’est pourquoi le titre de l’exposition fait jouer ensemble la sonorité des mots « chimère » et « shimmer », qui sont apparentés, mais ne constituent pas la traduction l’un de l’autre. La chimère désigne un assemblage monstrueux de plusieurs animaux – une dimension portée par les bêtes fantastiques présentées dans l’exposition : le singe de Valérie Blass, la bête étrange de Massimo Guerrera, les chamans de Nick Sikkuark. Le mot anglais shimmer désigne quant à lui le chatoiement, le miroitement, le reflet changeant et sautillant du jeu de la lumière : des effets visibles chez Fernand Leduc, Patrick Bernatchez, Pierre Dorion, Angèle Verret, Karilee Fuglem ou Pascal Grandmaison.

Au total, 17 artistes sont représentés dans l’exposition par des œuvres qui ont pour effet d’ébranler nos certitudes quant à qui nous sommes et à ce que nous recevons du monde.

L’EXPOSITION CHIMÈRE/SHIMMER EST PRODUITE À PARTIR DES ŒUVRES DE LA COLLECTION DU MUSÉE NATIONAL DES BEAUX-ARTS DU QUÉBEC. UN CATALOGUE ACCOMPAGNE L’EXPOSITION.

 

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