© Catherine Bodmer, Quinto piso (Susana), de la série Casas series, 2011

Catherine Bodmer et Pierre-Olivier Arnaud, vernissage le samedi 8 septembre à 15h à Optica

 

Catherine Bodmer
Galerie principale

La pratique de Catherine Bodmer se déploie autour des notions de transformation et de fluidité ; elle comprend des installations, des œuvres in situ et des photographies. L’artiste utilise ces dernières afin d’explorer les espaces réels, imaginaires, ainsi que la (con)fusion des deux que permet le traitement numérique. Elle crée des séquences d’« images-boucles » grâce à la manipulation de certains éléments picturaux, rompant l’unité spatio-temporelle et renvoyant au processus de construction d’un sens du lieu. Sa production récente – comme la série de diptyques Casas, où elle tourne son objectif vers l’architecture des toits-terrasses de maisons et d’immeubles – découle de deux résidences effectuées dans la ville de Mexico (2010, 2011). Son projet consiste à (re)considérer l’urbanisme et les infrastructures modernes en explorant des zones intermédiaires et périphériques où se jouent des rapports à la fois sociaux et utilitaires.

Rencontre avec Catherine Bodmer le samedi 29 septembre à 15h (Journées de la culture).

Catherine Bodmer’s practice, which encompasses installations, site-specific works, and photographs, evolves around notions of transformation and fluidity. Bodmer explores both real and imaginary spaces, along with the con-fusion of the two enabled by digital processing. She creates series of “looped images” through manipulations of pictorial elements that break spatiotemporal unity and draw us into the process of constructing a sense of place. Recent productions—like the Casas diptych series, where she pointed her camera at the terraced roof architecture of houses and buildings—result from two residencies in Mexico City (2010, 2011). Her project may be said to consist in (re)considering city life and modern infrastructures from the point of view of the social and utilitarian relationships that play out in its intermediate and peripheral areas.

 
Pierre-Olivier Arnaud
Petite galerie

Pierre-Olivier Arnaud (Lyon, France) arpente les espaces urbains à la recherche d’images, des collectes suite auxquelles il réalise son travail qui prend des formes variées : sculptures de néon, photographies, magazines, mais surtout des affiches, impressions noir et blanc collées directement au mur. Animé de la volonté de rendre compte de ce qui est « à la limite du cadre », « en deçà et au-delà de la représentation », il constitue des ensembles de signes qui interrogent notre relation à l’image. Suite à un séjour à Montréal en août 2011, Arnaud présente « a long distance call », nouveau corpus qui s’inscrit dans le prolongement de « projet : cosmos ». Cette exposition est une proposition de l’association Leden et a bénéficié du soutien du Ministère de la culture – DRAC Rhône-Alpes.
 
Pierre-Olivier Arnaud (Lyon, France), wanders through cityscapes gathering images which he later uses in his work that can take a variety of forms: neon sculptures, photos, magazines and—especially—posters, black and white prints stuck directly onto the wall. Driven by a desire to reveal what lies “at the limits of the frame,” “below and beyond the representation,” he produces collections of signs that confront our relationship with the image. After a stay in Montreal in August 2011, Arnaud presented “a long distance call”, a new body of work in line with his “projet : cosmos”. Proposed by the Leden association, the exhibition also received funding from the Ministère de la culture, DRAC Rhône-Alpes.
 
Cette exposition est une proposition de l’association Leden et a bénéficié du soutien du Ministère de la culture – DRAC Rhône-Alpes. | This exhibition is a presentation of the Leden association and received funding from the Ministère de la culture, DRAC Rhône-Alpes.
 

 

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