Les compositions répétitives et minimalistes m’éveillent sur d’infimes variations, sur la richesse des silences. Cela apaise et ouvre l’esprit, telle une sorte de méditation. – C.C.
[…] les infimes variations et la richesse des silences, voilà peut-être ce qui manque le plus. Si tout est bruyant et spectaculaire, si tout est image ou commentaire… peut-être que c’en est assez. – M.D.*
De retour d’une résidence au Parc national du Gros Morne à Terre-Neuve (avec The Rooms, St-John’s, T.-N.), Caroline Cloutier et Martin Désilets poursuivront au Centre SAGAMIE les recherches réalisées individuellement sur ce territoire. Cette deuxième résidence partagée sera l’occasion d’échanger davantage autour de problématiques communes, liés au phénomène de la lumière et ses multiples variations, à la matérialité de l’image imprimée… et milles autres choses ténues.
Caroline Cloutier s’intéresse à la fonction réfléchissante inhérente aux images spéculaires et photographiques, ainsi qu’à leur pouvoir d’évocation d’espaces virtuels. Durant son passage au Parc du Gros Morne, elle a étudié différents motifs naturels qui réfléchissent ou diffusent la lumière: l’eau, la neige et tout particulièrement le brouillard. Cette résidence au Centre SAGAMIE lui permettra d’examiner de quelle manière ces matières photographiques influenceront ses recherches à venir. Elle profitera aussi de son passage au centre pour produire sa première exposition à l’étranger, une installation photographique présentée cet automne au Kunstsammlung des Landes OÖ à Linz (AUT).
La pratique récente de Martin Désilets s’appuie sur un approfondissement des fondamentaux de la photographie et une exploration de ses mésusages. En résidence dans le Parc du Gros Morne, il a travaillé à partir de la lumière du lieu et des couleurs du territoire, cherchant à en isoler certains faits abstraits. À l’aide d’un dispositif qui autorise des mouvements de l’appareil photo et de surfaces dont la matérialité et l’opacité varient, il a réalisé d’innombrables prises de vue. Ce matériau, exempt de représentation, sera le point d’appui de nouvelles recherches en résidence au Centre SAGAMIE.
* Extrait d’une correspondance par courriel datant du 10 mai 2015. Bien que ces mots concernent la musique, ils témoignent néanmoins d’un parti-pris esthétique et d’intérêts que partagent les deux artistes.
Les compositions répétitives et minimalistes m’éveillent sur d’infimes variations, sur la richesse des silences. Cela apaise et ouvre l’esprit, telle une sorte de méditation. – C.C.
[…] les infimes variations et la richesse des silences, voilà peut-être ce qui manque le plus. Si tout est bruyant et spectaculaire, si tout est image ou commentaire… peut-être que c’en est assez. – M.D.*
De retour d’une résidence au Parc national du Gros Morne à Terre-Neuve (avec The Rooms, St-John’s, T.-N.), Caroline Cloutier et Martin Désilets poursuivront au Centre SAGAMIE les recherches réalisées individuellement sur ce territoire. Cette deuxième résidence partagée sera l’occasion d’échanger davantage autour de problématiques communes, liés au phénomène de la lumière et ses multiples variations, à la matérialité de l’image imprimée… et milles autres choses ténues.
Caroline Cloutier s’intéresse à la fonction réfléchissante inhérente aux images spéculaires et photographiques, ainsi qu’à leur pouvoir d’évocation d’espaces virtuels. Durant son passage au Parc du Gros Morne, elle a étudié différents motifs naturels qui réfléchissent ou diffusent la lumière: l’eau, la neige et tout particulièrement le brouillard. Cette résidence au Centre SAGAMIE lui permettra d’examiner de quelle manière ces matières photographiques influenceront ses recherches à venir. Elle profitera aussi de son passage au centre pour produire sa première exposition à l’étranger, une installation photographique présentée cet automne au Kunstsammlung des Landes OÖ à Linz (AUT).
La pratique récente de Martin Désilets s’appuie sur un approfondissement des fondamentaux de la photographie et une exploration de ses mésusages. En résidence dans le Parc du Gros Morne, il a travaillé à partir de la lumière du lieu et des couleurs du territoire, cherchant à en isoler certains faits abstraits. À l’aide d’un dispositif qui autorise des mouvements de l’appareil photo et de surfaces dont la matérialité et l’opacité varient, il a réalisé d’innombrables prises de vue. Ce matériau, exempt de représentation, sera le point d’appui de nouvelles recherches en résidence au Centre SAGAMIE.
* Extrait d’une correspondance par courriel datant du 10 mai 2015. Bien que ces mots concernent la musique, ils témoignent néanmoins d’un parti-pris esthétique et d’intérêts que partagent les deux artistes.
Alma, QC, G8B 5W1