Décès festifs
Bruno Gareau
Espace 1
La pratique picturale de Bruno Gareau aborde le champ de la peinture comme une rhétorique visuelle qui s’articule autour des tensions et des échanges entre les modes narratifs de l’image et les modes d’expression picturale. Par ces agencements, il cherche à réaliser des scènes chargées d’ambiguïté afi n d’amener l’observateur à questionner son propre regard. Ainsi, en combinant deux types d’imageries à la fois antagonistes et empreintes d’émotivité, son intention est de stimuler le jugement critique. Cette réfl exion, provoquée par l’animation simultanée du grotesque et du merveilleux, permet de souligner la vulnérabilité du sujet humain par rapport à l’image de séduction le confrontant ainsi à la nature ambivalente et trompeuse de la représentation.
Décès festif aborde de nouveaux sujets tout en conservant la même approche picturale afi n d’affi rmer l’exercice de la peinture comme un procédé de réfl exion critique. Ainsi, plutôt que de travailler à partir de l’image de séduction (enfance et sexualité), il s’agit cette fois de mettre en relation deux autres types d’imageries antagonistes : l’une représentant l’allégresse et l’autre la consternation. Pour ce faire, Gareau récupère les icônes des fêtes commerciales largement utilisées par les médias de masse, mais plutôt que de chercher à vendre un produit, c’est la volonté de souligner l’écart entre cette imagerie idyllique appartenant à l’espace publique et la détresse du sujet humain dans son intimité qui l’intéresse. Présenté sous la forme d’une installation, un espace de réfl exion se dessine où chacune des composantes devient l’écho de l’autre. Les schèmes de perception se multiplient pour animer un questionnement sur la frontière intangible entre la fi ction et la réalité, ainsi que sur notre condition et celle de nos proches.
Emmanuelle Choquette
Titulaire d’une maîtrise, Bruno Gareau a reçu sa formation à l’École des arts visuels et médiatiques de l’Université du Québec à Montréal et à l’Université de Paris 1 Panthéon – Sorbonne. Il enseigne le s arts au Cégep de Saint-Jérôme et en 2008, il a reçu une bourse du CALQ qui lui a permis de poursuivre ses recherches qui abordent la peinture comme un moyen de réfl exion critique. Sa pratique picturale a été présentée dans plusieurs espaces de diffusion dont la Galerie B-312 et le Centre d’exposition Espace Virtuel.
Anathema
Dominic Papillon
Espace 2
Le travail de Dominic Papillon aborde principalement la dimension spectaculaire de la représentation. Pris dans son acception la plus générale, le terme spectaculaire désigne ici avant tout « ce qui parle aux yeux, en impose à l’imagination . ». Nous qualifi ons de spectaculaire l’évènement ou l’objet qui nous étonne et nous saisit soit par son intensité visuelle, son ampleur physique, par le caractère insolite ou merveilleux de ce qu’il représente. Nous sommes captivés par l’expérience que nous avons de cet objet dans la mesure où celui-ci sollicite nos sens et subjugue notre entendement. Nous lui attachons du plaisir et très certainement de la fascination. Cette dite fascination que nous éprouvons pour certains objets, cette vive infl uence qui nous lie à l’objet tant par le désir que l’inquiétude ou la curiosité est au coeur des préoccupations de l’artiste. Qu’il soit question d’être séduit ou répugné, d’être conforté, apeuré ou que notre sentiment demeure ambivalent, le lien avec l’objet persiste. Ansi, le pouvoir qu’exerce sur nous « l’objet » constitue une notion clef dans l’oeuvre de l’artiste.
« Je m’intéresse à tout ce qui de manière souvent abusive tente de captiver notre regard et notre intérêt. L’aspect clinquant des objets de parure ou de festivités, les reproductions d’icônes religieuses ou artistiques, l’embellissement de certains symboles patriotiques, la prestance du monument : voilà autant de sources d’inspirations qui forment la base de mon langage artistique. »
C’est donc d’abord et avant tout dans une logique de l’apparence et de l’artifi ce, dans une logique de l’étonnement et du saisissement des sens que le travail de l’artiste tente de s’inscrire matériellement et symboliquement. Avec l’oeuvre Anathema , terme latin habituellement traduit par « offrande votive», l’artiste explore conjointement les thèmes de l’idolâtrie, de la séduction et de la fête. Puisant autant dans l’imagerie traditionnelle de l’iconographie catholique que dans la culture populaire, il s’inspire des divers apparats qui habituellement accompagnent ce type d’évènements et de lieux.
Dominic Papillon
Dominic Papillon vit et travaille à Montréal. Diplômé de l’UQAM et de l’université de Concordia, où il a notamment reçu plusieurs prix d’excellence, le travail de Dominic Papillon évolue essentiellement sous le mode de la sculpture et de l’installation. Avec une approche basée sur la dimension sensuelle des matériaux, le travail de l’artiste vise à surprendre et étonner le spectateur.
Décès festifs
Bruno Gareau
Espace 1
La pratique picturale de Bruno Gareau aborde le champ de la peinture comme une rhétorique visuelle qui s’articule autour des tensions et des échanges entre les modes narratifs de l’image et les modes d’expression picturale. Par ces agencements, il cherche à réaliser des scènes chargées d’ambiguïté afi n d’amener l’observateur à questionner son propre regard. Ainsi, en combinant deux types d’imageries à la fois antagonistes et empreintes d’émotivité, son intention est de stimuler le jugement critique. Cette réfl exion, provoquée par l’animation simultanée du grotesque et du merveilleux, permet de souligner la vulnérabilité du sujet humain par rapport à l’image de séduction le confrontant ainsi à la nature ambivalente et trompeuse de la représentation.
Décès festif aborde de nouveaux sujets tout en conservant la même approche picturale afi n d’affi rmer l’exercice de la peinture comme un procédé de réfl exion critique. Ainsi, plutôt que de travailler à partir de l’image de séduction (enfance et sexualité), il s’agit cette fois de mettre en relation deux autres types d’imageries antagonistes : l’une représentant l’allégresse et l’autre la consternation. Pour ce faire, Gareau récupère les icônes des fêtes commerciales largement utilisées par les médias de masse, mais plutôt que de chercher à vendre un produit, c’est la volonté de souligner l’écart entre cette imagerie idyllique appartenant à l’espace publique et la détresse du sujet humain dans son intimité qui l’intéresse. Présenté sous la forme d’une installation, un espace de réfl exion se dessine où chacune des composantes devient l’écho de l’autre. Les schèmes de perception se multiplient pour animer un questionnement sur la frontière intangible entre la fi ction et la réalité, ainsi que sur notre condition et celle de nos proches.
Emmanuelle Choquette
Titulaire d’une maîtrise, Bruno Gareau a reçu sa formation à l’École des arts visuels et médiatiques de l’Université du Québec à Montréal et à l’Université de Paris 1 Panthéon – Sorbonne. Il enseigne le s arts au Cégep de Saint-Jérôme et en 2008, il a reçu une bourse du CALQ qui lui a permis de poursuivre ses recherches qui abordent la peinture comme un moyen de réfl exion critique. Sa pratique picturale a été présentée dans plusieurs espaces de diffusion dont la Galerie B-312 et le Centre d’exposition Espace Virtuel.
Anathema
Dominic Papillon
Espace 2
Le travail de Dominic Papillon aborde principalement la dimension spectaculaire de la représentation. Pris dans son acception la plus générale, le terme spectaculaire désigne ici avant tout « ce qui parle aux yeux, en impose à l’imagination . ». Nous qualifi ons de spectaculaire l’évènement ou l’objet qui nous étonne et nous saisit soit par son intensité visuelle, son ampleur physique, par le caractère insolite ou merveilleux de ce qu’il représente. Nous sommes captivés par l’expérience que nous avons de cet objet dans la mesure où celui-ci sollicite nos sens et subjugue notre entendement. Nous lui attachons du plaisir et très certainement de la fascination. Cette dite fascination que nous éprouvons pour certains objets, cette vive infl uence qui nous lie à l’objet tant par le désir que l’inquiétude ou la curiosité est au coeur des préoccupations de l’artiste. Qu’il soit question d’être séduit ou répugné, d’être conforté, apeuré ou que notre sentiment demeure ambivalent, le lien avec l’objet persiste. Ansi, le pouvoir qu’exerce sur nous « l’objet » constitue une notion clef dans l’oeuvre de l’artiste.
« Je m’intéresse à tout ce qui de manière souvent abusive tente de captiver notre regard et notre intérêt. L’aspect clinquant des objets de parure ou de festivités, les reproductions d’icônes religieuses ou artistiques, l’embellissement de certains symboles patriotiques, la prestance du monument : voilà autant de sources d’inspirations qui forment la base de mon langage artistique. »
C’est donc d’abord et avant tout dans une logique de l’apparence et de l’artifi ce, dans une logique de l’étonnement et du saisissement des sens que le travail de l’artiste tente de s’inscrire matériellement et symboliquement. Avec l’oeuvre Anathema , terme latin habituellement traduit par « offrande votive», l’artiste explore conjointement les thèmes de l’idolâtrie, de la séduction et de la fête. Puisant autant dans l’imagerie traditionnelle de l’iconographie catholique que dans la culture populaire, il s’inspire des divers apparats qui habituellement accompagnent ce type d’évènements et de lieux.
Dominic Papillon
Dominic Papillon vit et travaille à Montréal. Diplômé de l’UQAM et de l’université de Concordia, où il a notamment reçu plusieurs prix d’excellence, le travail de Dominic Papillon évolue essentiellement sous le mode de la sculpture et de l’installation. Avec une approche basée sur la dimension sensuelle des matériaux, le travail de l’artiste vise à surprendre et étonner le spectateur.
Laval (Québec) H7N 2W6