À l’occasion de la Nuit blanche à Montréal du Festival MONTRÉAL EN LUMIÈRE le vernissage aura lieu le 27 février à 18 h en présence de l’artiste, puis la fête se poursuivra jusqu’à 2 heures du matin !
Dans ses œuvres, Olivia Boudreau propose un échange intimiste entre la représentation et le spectateur afin d’éprouver sa perception du temps et ce, dans le temps. Par des images en mouvement, quoique essentiellement fondées dans leur forme sur des préceptes photographiques tels la composition, la lumière, la couleur et un cadrage soigné, l’artiste pousse à son paroxysme la sensation et le déploiement de la durée. D’une inertie exacerbée, ses images questionnent certes notre rapport au temps, mais plus subtilement l’expérience du corps et de sa mise en image par le biais de l’intimité, d’une certaine animalité qui n’est pas sans érotisme.
La présente exposition réunit deux œuvres vidéo de longue durée. Pour Box, Olivia Boudreau a filmé pendant 23 heures une stalle. Dans La Levée, se devine dans la pénombre le bas d’un mur et des jambes, le long desquelles glisse une petite culotte. Chacune de ces images offre aux regards une créature à partir de laquelle se développent de prolifiques connexions imaginaires: le cheval, la jeune femme. Il s’établit entre les œuvres et celui qui les regarde un jeu, un mouvement entre ce qui est montré et ce qui est dissimulé, entre la puissante charge symbolique de l’image et l’impossibilité pourtant de la saisir toute, tant le défilement de l’image s’éternise. Et c’est dans cet espace en creux, dans cet état de latence que le spectateur se fait son propre cinéma.
À l’occasion de la Nuit blanche à Montréal du Festival MONTRÉAL EN LUMIÈRE le vernissage aura lieu le 27 février à 18 h en présence de l’artiste, puis la fête se poursuivra jusqu’à 2 heures du matin !
Dans ses œuvres, Olivia Boudreau propose un échange intimiste entre la représentation et le spectateur afin d’éprouver sa perception du temps et ce, dans le temps. Par des images en mouvement, quoique essentiellement fondées dans leur forme sur des préceptes photographiques tels la composition, la lumière, la couleur et un cadrage soigné, l’artiste pousse à son paroxysme la sensation et le déploiement de la durée. D’une inertie exacerbée, ses images questionnent certes notre rapport au temps, mais plus subtilement l’expérience du corps et de sa mise en image par le biais de l’intimité, d’une certaine animalité qui n’est pas sans érotisme.
La présente exposition réunit deux œuvres vidéo de longue durée. Pour Box, Olivia Boudreau a filmé pendant 23 heures une stalle. Dans La Levée, se devine dans la pénombre le bas d’un mur et des jambes, le long desquelles glisse une petite culotte. Chacune de ces images offre aux regards une créature à partir de laquelle se développent de prolifiques connexions imaginaires: le cheval, la jeune femme. Il s’établit entre les œuvres et celui qui les regarde un jeu, un mouvement entre ce qui est montré et ce qui est dissimulé, entre la puissante charge symbolique de l’image et l’impossibilité pourtant de la saisir toute, tant le défilement de l’image s’éternise. Et c’est dans cet espace en creux, dans cet état de latence que le spectateur se fait son propre cinéma.