LE PRIX POWERHOUSE 2011 a été remis ce mercredi 29 juin lors d’un 6 à 8 qui s’est tenu à La Centrale. L’artiste montréalaise Aude Moreau a reçu les honneurs de cette toute première édition du prix. Les artistes Marie-Claude Bouthillier et Marie-France Brière ont été finalistes pour ce prix.
LE PRIX POWERHOUSE est une bourse de 5000$ remis à une femme* artiste de la région montréalaise ayant atteint ou dépassé le stade de mi-carrière et contribué avec constance et de manière significative au milieu culturel montréalais. Ce prix honore une personne qui a fait preuve de persévérance et qui poursuit son oeuvre en demeurant fidèle à sa vision. Le prix s’intègre au mandat de La Centrale Galerie Powerhouse, centre d’artistes ayant la vocation d’offrir une plateforme pour les pratiques en art actuel portées par les discours féministes, les théories du genre, la diversité culturelle et la transdisciplinarité.
Notons, dans un premier temps, que chaque artiste proposée devait être mise en nomination par autrui. Puis, dans une volonté d’ouverture, La Centrale a fait appel à un jury extérieur pour faire la pré-sélection des trois finalistes. Ce jury d’expertes était composé de: Anne Bertrand (coordonnatrice artistique du Centre des arts actuels Skol), Valérie Blass (artiste en arts visuels, récipiendaire du Prix Graff et du Prix Louis-Comtois), Monika Kin Gagnon (auteure et professeure assistante au département des communications de l’Université Concordia), Isa Tousignant (rédactrice principale du magazine enRoute et rédactrice-collaboratrice pour la revue Canadian Art) et Sarah Watson (commissaire, chargée de cours en histoire de l’art à l’Université Concordia, directrice des projets spéciaux au Musée McCord). En concordance avec l’esprit démocratique du centre, la décision finale est remise entre les mains des membres de La Centrale et sera finalement dévoilée lors de l’événement pour la remise du Prix.
Aude Moreau – Texte de présentation du jury
Aude Moreau crée de façon continue des œuvres contextuelles monumentales puissantes mais chargées aussi d’une sensibilité poétique unique. Sa pratique multidisciplinaire est remarquable par ses pièces ambitieuses parmi lesquelles on peut citer ses tapis de sucre, présentés lors du festival Orange à St-Hyacinthe et à la Fonderie Darling à Montréal ainsi que son intervention Sortir à la Bourse de Montréal dans le contexte de la Nuit Blanche de Montréal 2010, documentée en vidéo à partir d’un hélicoptère. La nature grandiose de ses projets et l’audace des messages qu’ils véhiculent ne signifient pas que l’artiste vise uniquement le spectaculaire et le flamboyant. Ses interventions sont calculées et restent ancrées dans un discours critique. Ses œuvres récentes impliquent de plus en plus des négociations avec des non-artistes (tels les projets Sortir et Tirer le Ciel), ce qui ajoute un autre niveau de complexité à une pratique déjà riche. Le jury considère que l’engagement de Moreau à son art est absolu et mérite une reconnaissance qu’elle n’a pas encore reçue de manière satisfaisante de la part des subventionneurs ou des programmes de collections institutionnelles à cette étape critique de sa carrière.
Biographie
Aude Moreau vit et travaille à Montréal. Elle a complété une licence en arts plastiques à l’université de Paris 8, avant de s’établir au Québec et d’y poursuivre des études en scénographie (1991). Depuis les années 2000, elle développe un corpus d’œuvres combinant sa double formation en scénographie et en arts visuels. En 2008, son installation Tapis de sucre 3 (Fonderie Darling, Montréal), a été classée au palmarès annuel des dix meilleurs événements montréalais de la rubrique arts visuels du quotidien Le Devoir. Suite au congrès international des commissaires indépendants (IKT), ayant eu lieu à Montréal en 2008, elle a été invitée à produire son installation Tirer le ciel au Casino Luxembourg, forum d’art contemporain en 2009. En 2011, elle a exposé à la Biennale de Prague, été récipiendaire de la bourse Claudine et Stephen Bronfman, et du prix de la Centrale galerie Powerhouse.
Elle a présenté son travail, au Québec, en France, aux Etats-Unis, au Luxembourg et en République Tchèque. Son travail fait partie de la collection Prêt d’œuvres d’art du Musée national des Beaux-arts du Québec (acquisition 2008) et de la Banque d’œuvres d’art du Canada (acquisition 2009). Des comptes rendus critiques sur sa pratique ont été publiés dans les revues Esse, Espace sculpture, Art el sabord.
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*Le terme femme désigne de manière inclusive toute personne s’identifiant comme femme.
LE PRIX POWERHOUSE 2011 a été remis ce mercredi 29 juin lors d’un 6 à 8 qui s’est tenu à La Centrale. L’artiste montréalaise Aude Moreau a reçu les honneurs de cette toute première édition du prix. Les artistes Marie-Claude Bouthillier et Marie-France Brière ont été finalistes pour ce prix.
LE PRIX POWERHOUSE est une bourse de 5000$ remis à une femme* artiste de la région montréalaise ayant atteint ou dépassé le stade de mi-carrière et contribué avec constance et de manière significative au milieu culturel montréalais. Ce prix honore une personne qui a fait preuve de persévérance et qui poursuit son oeuvre en demeurant fidèle à sa vision. Le prix s’intègre au mandat de La Centrale Galerie Powerhouse, centre d’artistes ayant la vocation d’offrir une plateforme pour les pratiques en art actuel portées par les discours féministes, les théories du genre, la diversité culturelle et la transdisciplinarité.
Notons, dans un premier temps, que chaque artiste proposée devait être mise en nomination par autrui. Puis, dans une volonté d’ouverture, La Centrale a fait appel à un jury extérieur pour faire la pré-sélection des trois finalistes. Ce jury d’expertes était composé de: Anne Bertrand (coordonnatrice artistique du Centre des arts actuels Skol), Valérie Blass (artiste en arts visuels, récipiendaire du Prix Graff et du Prix Louis-Comtois), Monika Kin Gagnon (auteure et professeure assistante au département des communications de l’Université Concordia), Isa Tousignant (rédactrice principale du magazine enRoute et rédactrice-collaboratrice pour la revue Canadian Art) et Sarah Watson (commissaire, chargée de cours en histoire de l’art à l’Université Concordia, directrice des projets spéciaux au Musée McCord). En concordance avec l’esprit démocratique du centre, la décision finale est remise entre les mains des membres de La Centrale et sera finalement dévoilée lors de l’événement pour la remise du Prix.
Aude Moreau – Texte de présentation du jury
Aude Moreau crée de façon continue des œuvres contextuelles monumentales puissantes mais chargées aussi d’une sensibilité poétique unique. Sa pratique multidisciplinaire est remarquable par ses pièces ambitieuses parmi lesquelles on peut citer ses tapis de sucre, présentés lors du festival Orange à St-Hyacinthe et à la Fonderie Darling à Montréal ainsi que son intervention Sortir à la Bourse de Montréal dans le contexte de la Nuit Blanche de Montréal 2010, documentée en vidéo à partir d’un hélicoptère. La nature grandiose de ses projets et l’audace des messages qu’ils véhiculent ne signifient pas que l’artiste vise uniquement le spectaculaire et le flamboyant. Ses interventions sont calculées et restent ancrées dans un discours critique. Ses œuvres récentes impliquent de plus en plus des négociations avec des non-artistes (tels les projets Sortir et Tirer le Ciel), ce qui ajoute un autre niveau de complexité à une pratique déjà riche. Le jury considère que l’engagement de Moreau à son art est absolu et mérite une reconnaissance qu’elle n’a pas encore reçue de manière satisfaisante de la part des subventionneurs ou des programmes de collections institutionnelles à cette étape critique de sa carrière.
Biographie
Aude Moreau vit et travaille à Montréal. Elle a complété une licence en arts plastiques à l’université de Paris 8, avant de s’établir au Québec et d’y poursuivre des études en scénographie (1991). Depuis les années 2000, elle développe un corpus d’œuvres combinant sa double formation en scénographie et en arts visuels. En 2008, son installation Tapis de sucre 3 (Fonderie Darling, Montréal), a été classée au palmarès annuel des dix meilleurs événements montréalais de la rubrique arts visuels du quotidien Le Devoir. Suite au congrès international des commissaires indépendants (IKT), ayant eu lieu à Montréal en 2008, elle a été invitée à produire son installation Tirer le ciel au Casino Luxembourg, forum d’art contemporain en 2009. En 2011, elle a exposé à la Biennale de Prague, été récipiendaire de la bourse Claudine et Stephen Bronfman, et du prix de la Centrale galerie Powerhouse.
Elle a présenté son travail, au Québec, en France, aux Etats-Unis, au Luxembourg et en République Tchèque. Son travail fait partie de la collection Prêt d’œuvres d’art du Musée national des Beaux-arts du Québec (acquisition 2008) et de la Banque d’œuvres d’art du Canada (acquisition 2009). Des comptes rendus critiques sur sa pratique ont été publiés dans les revues Esse, Espace sculpture, Art el sabord.
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*Le terme femme désigne de manière inclusive toute personne s’identifiant comme femme.
Montréal (Québec) H2W 1Z3