Image : Amélie Laurence Forti n

Arthur Renwick et Amélie Laurence Fortin, vernissage le vendredi 23 mars à 17h à VU

ARTHUR RENWICK
MASK

De nos jours, la domination pluricentenaire des puissances colonialistes sur les cultures autochtones sʼexercent sournoisement à travers leur réification en un ensemble de stéréotypes répondant aux seules fins de lʼindustrie culturelle occidentale. Avec ses portraits satiriques de contemporains autochtones utilisant la grimace pour évoquer les figures des totems amérindiens, Arthur Renwick relève le double défi de critiquer et de mettre en déroute le regard colonial, tout en affirmant fièrement lʼidentité culturelle amérindienne.

Arthur Renwick est membre de la Première Nation Haisla. Après des études au Emily Carr College of Art and Design de Vancouver, il effectue une maîtrise en photographie à lʼUniversité Concordia à Montréal (1993). Porteur dʼun questionnement sur lʼidentité culturelle et la colonisation, son travail photographique déjoue les stéréotypes souvent associés aux Premières Nations. Ses oeuvres ont été présentées en solo entre autres à la Richmond Art Gallery, au Musée national de Brasilia, au Harbourfront Centre et à la Gallery 44 de Toronto. Arthur Renwick vit et travaille à Toronto.

AMÉLIE LAURENCE FORTIN
EXPLOITS
Dans un contexte où tout semble avoir été déjà découvert, où Internet nous permet dʼexplorer les confins du monde sans quitter le confort de notre vie quotidienne, quelles sont les limites de lʼexploration? Quʼest-ce qui motive encore lʼexplorateur à partir à lʼaventure? Ces questions ont guidé lʼartiste lors dʼune résidence quʼelle a effectuée à VU pour créer une installation photographique où les archives réelles et fictives dʼun explorateur mort lors dʼune expédition interrogent le mythe et lʼarchétype de lʼaventurier.

Vivant et travaillant à Québec, Amélie Laurence Fortin détient une maîtrise en arts visuels de lʼUniversité Laval. Elle a présenté son travail au Québec et en Europe, notamment à La Chambre Blanche (Québec), à Presse Papier (Trois-Rivières) et lors de la Manif dʼart 5 (Québec). Engagée dans une pratique sportive intense, elle prit part, pendant trois mois en 2010, à une expédition de kayak de mer entre Homer en Alaska et Vancouver en Colombie-Britannique. Cette expédition a constitué le sujet fondateur dʼune recherche amorcée à la maîtrise et que lʼexposition Exploits poursuit.

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