Mathieu Lévesque
Vernissage, en présence de l’artiste, le 18 février à 17 h
Principalement fondé sur la notion des aires de jeu et des outils de divertissement populaire, le travail de Mathieu Lévesque oscille entre un formalisme abstrait et une figuration éclatée. Utilisant l’idée du schéma au sens propre, en se servant par exemple du plan réduit à sa plus simple expression, l’artiste dénature les icônes de leur référent spécifique. Dès lors, ces icônes deviennent porteuses d’un sens nouveau, ce qui permet une lecture neuve, inédite.
Résolument urbain, proche d’une esthétique ” trash “, le travail de Mathieu Lévesque porte ici sur la thématique de l’espace de jeu d’un sport populaire : le hockey sur glace.
Travaillée et souillée par des efforts physiques laborieux, la surface métallique de ses tableaux – lisse et froide comme la glace d’une patinoire – donne l’impression d’avoir été vieillie par le temps, telle une glace usée par des coups de patins. En utilisant des fragments de lieux et d’objets dans ses compositions, l’artiste déplace l’aspect ludique vers une nouvelle interaction avec le commun, le supposément convenu.
Entre mémoire collective et saisie du réel, le langage iconographique que Mathieu Lévesque reconstruit ne glorifie pas, mais esthétise le sport : la fonction pratique de
l’aire de jeu n’est plus vouée au divertissement mais à la contemplation. De cette transformation résulte des espaces dont l’ambiguïté évoque davantage une atmosphère poétique que la redondance d’un commentaire d’après-match.
Mathieu Lévesque
Vernissage, en présence de l’artiste, le 18 février à 17 h
Principalement fondé sur la notion des aires de jeu et des outils de divertissement populaire, le travail de Mathieu Lévesque oscille entre un formalisme abstrait et une figuration éclatée. Utilisant l’idée du schéma au sens propre, en se servant par exemple du plan réduit à sa plus simple expression, l’artiste dénature les icônes de leur référent spécifique. Dès lors, ces icônes deviennent porteuses d’un sens nouveau, ce qui permet une lecture neuve, inédite.
Résolument urbain, proche d’une esthétique ” trash “, le travail de Mathieu Lévesque porte ici sur la thématique de l’espace de jeu d’un sport populaire : le hockey sur glace.
Travaillée et souillée par des efforts physiques laborieux, la surface métallique de ses tableaux – lisse et froide comme la glace d’une patinoire – donne l’impression d’avoir été vieillie par le temps, telle une glace usée par des coups de patins. En utilisant des fragments de lieux et d’objets dans ses compositions, l’artiste déplace l’aspect ludique vers une nouvelle interaction avec le commun, le supposément convenu.
Entre mémoire collective et saisie du réel, le langage iconographique que Mathieu Lévesque reconstruit ne glorifie pas, mais esthétise le sport : la fonction pratique de
l’aire de jeu n’est plus vouée au divertissement mais à la contemplation. De cette transformation résulte des espaces dont l’ambiguïté évoque davantage une atmosphère poétique que la redondance d’un commentaire d’après-match.