Le milieu des centres d’artistes attendait avec une certaine appréhension la position du RAAV quant à l’application de la nouvelle loi sur le statut professionnel des artistes. L’annonce de leur démarche préconisée vient tout juste d’être publiée dans ce communiqué, parlant d’un “véritable changement de paradigme”.
Sans avoir été consulté par le RAAV en amont de leur annonce, le RCAAQ se voit confronté à plusieurs questions importantes pour ses membres, notamment quant à son rôle dans la négociation d’une entente collective à laquelle les “diffuseurs” – autant les musées que les centres d’exposition et les centres d’artistes – devront se conformer dans l’avenir. Bien que le RAAV reconnaît dans son énoncé la différence entre un musée et un centre d’artistes au niveau du budget, la crainte d’une standardisation d’un milieu atypique et foisonnant comme celui des centres d’artistes autogérés, qui en plus affiche depuis longtemps des pratiques exemplaires en termes de soutien aux artistes, reste justifiée.
L’écosystème de l’art actuel qui se construit et qui évolue selon le principe fondamental de l’autodétermination des artistes devra se concerter afin de trouver un consensus entre les artistes (membres ou non du RAAV), les centres d’artistes autogérés et les regroupements qui les représentent. Nous espérons que la démarche du RAAV ne se poursuivra pas dans cette voie unilatérale – stratégie qui contribuerait à créer une opposition regrettable entre les artistes et le milieu des centres d’artistes autogérés.
À lire aussi l’article dans Le Devoir.
Le milieu des centres d’artistes attendait avec une certaine appréhension la position du RAAV quant à l’application de la nouvelle loi sur le statut professionnel des artistes. L’annonce de leur démarche préconisée vient tout juste d’être publiée dans ce communiqué, parlant d’un “véritable changement de paradigme”.
Sans avoir été consulté par le RAAV en amont de leur annonce, le RCAAQ se voit confronté à plusieurs questions importantes pour ses membres, notamment quant à son rôle dans la négociation d’une entente collective à laquelle les “diffuseurs” – autant les musées que les centres d’exposition et les centres d’artistes – devront se conformer dans l’avenir. Bien que le RAAV reconnaît dans son énoncé la différence entre un musée et un centre d’artistes au niveau du budget, la crainte d’une standardisation d’un milieu atypique et foisonnant comme celui des centres d’artistes autogérés, qui en plus affiche depuis longtemps des pratiques exemplaires en termes de soutien aux artistes, reste justifiée.
L’écosystème de l’art actuel qui se construit et qui évolue selon le principe fondamental de l’autodétermination des artistes devra se concerter afin de trouver un consensus entre les artistes (membres ou non du RAAV), les centres d’artistes autogérés et les regroupements qui les représentent. Nous espérons que la démarche du RAAV ne se poursuivra pas dans cette voie unilatérale – stratégie qui contribuerait à créer une opposition regrettable entre les artistes et le milieu des centres d’artistes autogérés.
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