Mon travail repose sur le collage. Je découpe au ciseau et j’assemble mes compositions à partir de cartons de couleur. Cela répond à mon besoin de reproduire les aplats que j’affectionne en peinture.
De ce procédé naissent des images qui évoquent le bricolage, mais rapidement les jolies compositions détrompent. Dans mes découpages, un monde artificiel se déploie et me permet de questionner celui dans lequel je vis.
La nature que l’on domestique, la nourriture que l’on apprête et les objets que l’on façonne m’ont toujours semblé mener à des coutumes bien étranges, qui servent de point de départ à la construction de scénarios aux contours stylisés. Mais ne soyons pas dupes : il y a toujours une pièce d’ébréchée dans le service de porcelaine. Les banquets volent en éclats et les étagères surchargées cèdent sous le poids de plantes en pots.
Dans un monde où l’obsolescence est programmée, les objets se cassent, se défilent, nous jouent des tours.
Originaire de Québec, Annie Descôteaux vit et travaille à Montréal. Titulaire d’un baccalauréat en arts visuels de l’Université Concordia, elle a présenté ses oeuvres en solo à L’OEil de poisson (2015) et à Axenéo7 (2012). De plus, elle a pris part à de nombreux évènements collectifs dont Stations, People, Eat, Drink de la Parisian Laundry (2014) et Champs amical à Occurrence (2014). Récipiendaire de bourses de recherche et création du Conseil des arts du Canada (2010) et du Conseil des arts et des lettres du Québec (2009), elle s’intéresse à la valeur narrative inoculée aux objets du quotidien ainsi qu’à leur obsolescence programmée.
http://www.anniedescoteaux.com
Mon travail repose sur le collage. Je découpe au ciseau et j’assemble mes compositions à partir de cartons de couleur. Cela répond à mon besoin de reproduire les aplats que j’affectionne en peinture.
De ce procédé naissent des images qui évoquent le bricolage, mais rapidement les jolies compositions détrompent. Dans mes découpages, un monde artificiel se déploie et me permet de questionner celui dans lequel je vis.
La nature que l’on domestique, la nourriture que l’on apprête et les objets que l’on façonne m’ont toujours semblé mener à des coutumes bien étranges, qui servent de point de départ à la construction de scénarios aux contours stylisés. Mais ne soyons pas dupes : il y a toujours une pièce d’ébréchée dans le service de porcelaine. Les banquets volent en éclats et les étagères surchargées cèdent sous le poids de plantes en pots.
Dans un monde où l’obsolescence est programmée, les objets se cassent, se défilent, nous jouent des tours.
Originaire de Québec, Annie Descôteaux vit et travaille à Montréal. Titulaire d’un baccalauréat en arts visuels de l’Université Concordia, elle a présenté ses oeuvres en solo à L’OEil de poisson (2015) et à Axenéo7 (2012). De plus, elle a pris part à de nombreux évènements collectifs dont Stations, People, Eat, Drink de la Parisian Laundry (2014) et Champs amical à Occurrence (2014). Récipiendaire de bourses de recherche et création du Conseil des arts du Canada (2010) et du Conseil des arts et des lettres du Québec (2009), elle s’intéresse à la valeur narrative inoculée aux objets du quotidien ainsi qu’à leur obsolescence programmée.
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Alma, QC, G8B 5W1