Annie-Claude Coutu Geoffroy – Éléonores, exposition du 14 janvier au 24 avril au Musée d’art de Joliette

Le Musée d’art de Joliette (MAJ) présente, du 14 janvier au 24 avril 2016, la vidéodanse Éléonores de la lanaudoise Annie-Claude Coutu Geoffroy. Lancée le 14 janvier dernier à l’occasion de la 2e édition des 50 jours de la danse, en collaboration avec le Théâtre Hector-Charland, la projection est diffusée dans la salle projet du MAJ.

Éléonores
La vidéodanse Éléonores est une œuvre composée de trois films de quelques minutes chacun, respectivement intitulés Exposition, Inertie et Confrontation. L’interprète Annie-Claude Coutu Geoffroy y déploie son art au sein de trois paysages différents marqués par les saisons. Comme elle l’explique : « Éléonores, c’est trois fois la même femme, filmée dans trois lieux extérieurs différents : l’automne, dans un champ de maïs séché, l’hiver, sur une patinoire extérieure, et l’été, dans un lac et sous l’eau. Ces lieux déstabilisants, autant pour la danseuse que pour la caméra, se veulent révélateurs de trois états exprimés par la danse ».

Tourné sur une période d’un an, ce projet est le fruit d’une collaboration entre la productrice, chorégraphe et interprète Annie-Claude Coutu Geoffroy, Vincent Desautels à réalisation, à la caméra et au montage, et Serge Geoffroy, qui signe la musique originale interprétée par le guitariste Jérôme Ducharme.

Une collaboration inédite a également été établie avec l’écrivain lanaudois Jean-François Caron, invité à réagir aux trois propositions. Il en résulte un poème en prose, dialogue d’une étonnante lucidité avec l’œuvre filmée, que les visiteurs peuvent lire lors de leur visite.

Annie-Claude Coutu Geoffroy
Originaire de la région de Lanaudière, Annie-Claude Coutu Geoffroy a étudié à l’École Supérieure de Danse du Québec et est diplômée de l’École nationale de ballet à Toronto. Interprète versatile, elle a fait ses débuts avec Les Grands Ballets Canadiens et elle poursuit son cheminement en danse contemporaine ici et à l’étranger. De retour dans Lanaudière, on lui décerne le prix Ambassadeur Télé-Québec, accompagné d’une bourse de création pour la production d’une vidéodanse. Elle œuvre également à titre d’enseignante à l’École de ballet Francyn Coutu et travaille périodiquement comme chorégraphe pour le Théâtre Advienne que pourra. Depuis 2008, elle participe activement au développement de sa discipline en tant qu’agente et programmatrice en danse au Théâtre Hector-Charland de L’Assomption.

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