Annette Kelm
La photographe allemande Annette Kelm élabore un langage pictural qui remet en question les formes classiques de la représentation photographique en empruntant son vocabulaire formel et culturel à la publicité, à l’architecture, à la nature morte, au paysage et au portrait. Travaillant en studio selon les techniques conventionnelles de la photographie argentique, l’artiste réalise des tableaux photographiques à partir de fines compositions d’objets, de motifs, parfois d’individus, où se juxtaposent plusieurs genres ou références culturelles au sein d’une même image. Toutefois, ses images ne répondent pas tout à fait aux critères de composition en vigueur. En y ajoutant des accessoires ou des motifs insolites, ou en faisant parfois usage de la répétition, elle offre une solution de rechange à la normalisation visuelle qui a cours aujourd’hui. Cette relation productive nous rappelle que l’histoire des images qui nous sont devenues familières constitue en quelque sorte la trame visuelle d’un inconscient collectif. La stratégie critique et conceptuelle de Kelm consiste précisément à déconstruire l’ordre symbolique de ces représentations que nous consommons à profusion.à
Cette exposition a été réalisée grâce à la précieuse collaboration de König Galerie (Berlin), Andrew Kreps Gallery (New York), de la collection Andrew Ong & George Robertson et de la collection Alex Bronzini Vender, New York.
Naeem Mohaiemen : The Young Man Was
Dans sa pratique d’historien du post-colonialisme réimaginé, Naeem Mohaiemen a recours à l’écriture, à la photographie et au cinéma afin d’explorer les utopies défaillantes au cœur des récits historiques de la gauche internationale. Ses recherches portent sur les frontières, les guerres et l’appartenance à l’intérieur et à l’extérieur des projets de nations post-coloniales. En 2006, il a entrepris la réalisation d’une série de films intitulée The Young Man Was, dans lesquels il examine l’échec des mouvements de la gauche radicale des années 1970. Cette série a été réalisée à partir de séquences de films existants, d’images d’archives, de reportages télévisés, d’entretiens et de bandes audio. Le premier volet, United Red Army (2011), porte sur le détournement du vol 472 de la Japan Airlines par l’Armée rouge japonaise en 1977 ; le second volet, Afsan’s Long Day (2014), aborde la circulation des idéologies à partir du point de vue d’un jeune historien, Afsan Chowdhury (dont le journal intime a fourni son titre à la série) à la suite des événements de la guerre de libération du Bangladesh (1971), qui sont mis en opposition avec ceux de « l’Automne allemand » (1977), liés au groupe Fraction armée rouge (Rote Armee Fraktion) ; le troisième volet, Last Man in Dhaka Central (2015), suit les traces de Peter Custers, un journaliste néerlandais emprisonné au Bangladesh en 1975 après avoir été accusé d’appartenir à un groupe socialiste clandestin.
Naeem Mohaiemen est également doctorant au Département d’anthropologie historique de l’Université Columbia (New York) ainsi que le récipiendaire d’une bourse Guggenheim en cinéma (2014). La présente série a été réalisée grâce au soutien de : Creative Capital, Creative Time, Puffin Foundation, Franklin Furnace, Rhizome et Arts Network Asia. Naeem Mohaiemen vit et travaille à Dhaka, au Bangladesh, et à New York, aux États-Unis.
Horaire des films
DU MARDI AU VENDREDI :
United Red Army, 70 min
12 h, 13 h 10, 14 h 20, 15 h 30, 16 h 40 (fin 17 h 50)
Afsan’s Long Day, 40 min
12 h, 12 h 40, 13 h 20, 14 h, 14 h 40, 15 h 20, 16 h, 16 h 40, 17 h 20 (fin 18 h)
Last Man in Dhaka Central, 82 min
12 h, 13 h 22, 14 h 42, 16 h 04 (fin 17 h 24)
SAMEDI :
United Red Army, 70 min
11 h, 12 h 10, 13 h 20, 14 h 30, 15 h 40 (fin 16 h 50)
Afsan’s Long Day, 40 min
11 h, 11 h 40, 12 h 20, 13 h, 13 h 40, 14 h 20, 15 h, 15 h 40, 16 h 20 (fin 17 h)
Last Man in Dhaka Central, 82 min
11 h, 12 h 22, 13 h 42, 15 h 04 (fin 16 h 24)
Annette Kelm
La photographe allemande Annette Kelm élabore un langage pictural qui remet en question les formes classiques de la représentation photographique en empruntant son vocabulaire formel et culturel à la publicité, à l’architecture, à la nature morte, au paysage et au portrait. Travaillant en studio selon les techniques conventionnelles de la photographie argentique, l’artiste réalise des tableaux photographiques à partir de fines compositions d’objets, de motifs, parfois d’individus, où se juxtaposent plusieurs genres ou références culturelles au sein d’une même image. Toutefois, ses images ne répondent pas tout à fait aux critères de composition en vigueur. En y ajoutant des accessoires ou des motifs insolites, ou en faisant parfois usage de la répétition, elle offre une solution de rechange à la normalisation visuelle qui a cours aujourd’hui. Cette relation productive nous rappelle que l’histoire des images qui nous sont devenues familières constitue en quelque sorte la trame visuelle d’un inconscient collectif. La stratégie critique et conceptuelle de Kelm consiste précisément à déconstruire l’ordre symbolique de ces représentations que nous consommons à profusion.à
Cette exposition a été réalisée grâce à la précieuse collaboration de König Galerie (Berlin), Andrew Kreps Gallery (New York), de la collection Andrew Ong & George Robertson et de la collection Alex Bronzini Vender, New York.
Naeem Mohaiemen : The Young Man Was
Dans sa pratique d’historien du post-colonialisme réimaginé, Naeem Mohaiemen a recours à l’écriture, à la photographie et au cinéma afin d’explorer les utopies défaillantes au cœur des récits historiques de la gauche internationale. Ses recherches portent sur les frontières, les guerres et l’appartenance à l’intérieur et à l’extérieur des projets de nations post-coloniales. En 2006, il a entrepris la réalisation d’une série de films intitulée The Young Man Was, dans lesquels il examine l’échec des mouvements de la gauche radicale des années 1970. Cette série a été réalisée à partir de séquences de films existants, d’images d’archives, de reportages télévisés, d’entretiens et de bandes audio. Le premier volet, United Red Army (2011), porte sur le détournement du vol 472 de la Japan Airlines par l’Armée rouge japonaise en 1977 ; le second volet, Afsan’s Long Day (2014), aborde la circulation des idéologies à partir du point de vue d’un jeune historien, Afsan Chowdhury (dont le journal intime a fourni son titre à la série) à la suite des événements de la guerre de libération du Bangladesh (1971), qui sont mis en opposition avec ceux de « l’Automne allemand » (1977), liés au groupe Fraction armée rouge (Rote Armee Fraktion) ; le troisième volet, Last Man in Dhaka Central (2015), suit les traces de Peter Custers, un journaliste néerlandais emprisonné au Bangladesh en 1975 après avoir été accusé d’appartenir à un groupe socialiste clandestin.
Naeem Mohaiemen est également doctorant au Département d’anthropologie historique de l’Université Columbia (New York) ainsi que le récipiendaire d’une bourse Guggenheim en cinéma (2014). La présente série a été réalisée grâce au soutien de : Creative Capital, Creative Time, Puffin Foundation, Franklin Furnace, Rhizome et Arts Network Asia. Naeem Mohaiemen vit et travaille à Dhaka, au Bangladesh, et à New York, aux États-Unis.
Horaire des films
DU MARDI AU VENDREDI :
United Red Army, 70 min
12 h, 13 h 10, 14 h 20, 15 h 30, 16 h 40 (fin 17 h 50)
Afsan’s Long Day, 40 min
12 h, 12 h 40, 13 h 20, 14 h, 14 h 40, 15 h 20, 16 h, 16 h 40, 17 h 20 (fin 18 h)
Last Man in Dhaka Central, 82 min
12 h, 13 h 22, 14 h 42, 16 h 04 (fin 17 h 24)
SAMEDI :
United Red Army, 70 min
11 h, 12 h 10, 13 h 20, 14 h 30, 15 h 40 (fin 16 h 50)
Afsan’s Long Day, 40 min
11 h, 11 h 40, 12 h 20, 13 h, 13 h 40, 14 h 20, 15 h, 15 h 40, 16 h 20 (fin 17 h)
Last Man in Dhaka Central, 82 min
11 h, 12 h 22, 13 h 42, 15 h 04 (fin 16 h 24)
Montréal (Québec) H2X 1K4