Anne-lise Seusse // le mont analogue
Anne-Lise Seusse s’intéresse à l’incidence de certaines activités de plein air sur les lieux où elles sont pratiquées, ici le tir au pigeon d’argile. Sous leurs dehors documentaires, les images de la série Le Mont Analogue se lisent cependant comme le décor d’un lent récit. Sans jamais montrer l’acte du tir, l’artiste enquête comme sur une scène de crime, décrivant les lieux et les protagonistes de rituels invisibles, qu’on se plaît à imaginer en traquant et en déchiffrant leurs traces griffonnées, comme des indices, à même les paysages. Façonnant au fil des décharges des monticules recouverts de fragments d’argile rouge, les tireurs donnent une nouvelle signature visuelle à leur terrain d’opération, rendant possible une lecture sémiotique de ces sites naturels occupés.
Anne-Lise Seusse vit et travaille à Lyon où elle obtenait un diplôme de l’École nationale des beaux-arts en 2007. Depuis quelques années, ses œuvres ont été diffusées à différentes occasions dont Grammaire de la ville au Goethe-Institut de Lyon en 2007, L’exposition de Noël présentée au Magasin – Centre National d’Art Contemporain de Grenoble en 2008, l’Esplanade du Dauphiné à la galerie L’attrape-couleurs (Lyon, 2009) et Nulle part est un endroit au Centre Photographique d’Ile-de-France (Pontault-Combault, 2010). À l’automne 2009, Anne-Lise Seusse effectuait une résidence à Optica (Montréal).
Gaëtan Gosselin // La belle lumière
Pour un artiste ayant réalisé l’ensemble de sa production dans le médium de la photographie argentique, le passage au numérique peut constituer une expérience déroutante. Entre l’envie de redire le connu et celle de faire table rase pour repartir à neuf, Gaëtan Gosselin a choisi la seconde option. Explorer sans interdit les possibilités nouvelles de la photographie numérique fut l’occasion pour l’artiste de réfléchir sur le processus créatif, sur les avenues et les impasses qu’il suppose, sur l’ensemble des choix à opérer pour que l’œuvre advienne. De cet effort sont nées des images faites de carton, de pierre et de chair. Hommages vibrant à la lumière, condition de visibilité du monde, les nouvelles séries de Gosselin nous permettent de renouer avec la facture lumineuse de l’artiste.
Gaëtan Gosselin vit et travaille à Québec depuis une trentaine d’années. Il a fait des études en sciences politiques et en sociologie, a réalisé de nombreux projets artistiques et a rédigé des essais sur la photographie. Sa démarche artistique exploite les notions de trace, de fragment et de durée. La plupart de ses travaux mettent en relief le caractère énigmatique, illusoire et transitoire du paysage. Ses œuvres photographiques ont été présentées dans le cadre d’expositions individuelles et collectives, au Québec, au Canada et à l’étranger.
Anne-lise Seusse // le mont analogue
Anne-Lise Seusse s’intéresse à l’incidence de certaines activités de plein air sur les lieux où elles sont pratiquées, ici le tir au pigeon d’argile. Sous leurs dehors documentaires, les images de la série Le Mont Analogue se lisent cependant comme le décor d’un lent récit. Sans jamais montrer l’acte du tir, l’artiste enquête comme sur une scène de crime, décrivant les lieux et les protagonistes de rituels invisibles, qu’on se plaît à imaginer en traquant et en déchiffrant leurs traces griffonnées, comme des indices, à même les paysages. Façonnant au fil des décharges des monticules recouverts de fragments d’argile rouge, les tireurs donnent une nouvelle signature visuelle à leur terrain d’opération, rendant possible une lecture sémiotique de ces sites naturels occupés.
Anne-Lise Seusse vit et travaille à Lyon où elle obtenait un diplôme de l’École nationale des beaux-arts en 2007. Depuis quelques années, ses œuvres ont été diffusées à différentes occasions dont Grammaire de la ville au Goethe-Institut de Lyon en 2007, L’exposition de Noël présentée au Magasin – Centre National d’Art Contemporain de Grenoble en 2008, l’Esplanade du Dauphiné à la galerie L’attrape-couleurs (Lyon, 2009) et Nulle part est un endroit au Centre Photographique d’Ile-de-France (Pontault-Combault, 2010). À l’automne 2009, Anne-Lise Seusse effectuait une résidence à Optica (Montréal).
Gaëtan Gosselin // La belle lumière
Pour un artiste ayant réalisé l’ensemble de sa production dans le médium de la photographie argentique, le passage au numérique peut constituer une expérience déroutante. Entre l’envie de redire le connu et celle de faire table rase pour repartir à neuf, Gaëtan Gosselin a choisi la seconde option. Explorer sans interdit les possibilités nouvelles de la photographie numérique fut l’occasion pour l’artiste de réfléchir sur le processus créatif, sur les avenues et les impasses qu’il suppose, sur l’ensemble des choix à opérer pour que l’œuvre advienne. De cet effort sont nées des images faites de carton, de pierre et de chair. Hommages vibrant à la lumière, condition de visibilité du monde, les nouvelles séries de Gosselin nous permettent de renouer avec la facture lumineuse de l’artiste.
Gaëtan Gosselin vit et travaille à Québec depuis une trentaine d’années. Il a fait des études en sciences politiques et en sociologie, a réalisé de nombreux projets artistiques et a rédigé des essais sur la photographie. Sa démarche artistique exploite les notions de trace, de fragment et de durée. La plupart de ses travaux mettent en relief le caractère énigmatique, illusoire et transitoire du paysage. Ses œuvres photographiques ont été présentées dans le cadre d’expositions individuelles et collectives, au Québec, au Canada et à l’étranger.
Québec (Québec) G1K 3P9
+1 418.640.2558 laboratoire