Dès le 4 septembre à la maison de la culture Frontenac, Daniel Lahaise présente un aperçu des derniers développements de son travail en peinture dans une exposition intitulée Anatomie des Interlignes.
Depuis 2011, Daniel Lahaise travaille à l’élaboration du projet Interlignes qui propose une approche nouvelle de la peinture et de son processus de création. Ce projet se veut un questionnement sur l’apparition et la disparition de l’image et vient du désir de créer une tension constante, une attente indéfinie de l’apparition de la forme figurative. Les œuvres créées sont le résultat d’une recherche sur la notion étendue du portrait et du temps. Les peintures sont préparées par des dessins et des projections vidéo qui donnent la forme à des pochoirs ensuite réalisés. Ces derniers sont découpés longuement, mécaniquement, compulsivement en atelier et donnent un résultat inattendu. L’image finale se dévoile à la toute fin du processus lorsque la peinture aérosol vient la révéler. Il peut s’agir là d’un graffiti qui ne se laisse pas lire spontanément; il faut le regarder longuement pour y déceler une image qui se dissout et se reconstruit à chaque nouveau coup d’œil.
Généralement, les peintures sont exécutées sur des surfaces de bois qui sont préparées à l’acrylique avec des couleurs uniformes et sont contrastées par des formes exécutées à la peinture aérosol. Le portrait n’est plus un objet représentant le modèle, mais un portrait représentant une dynamique entre l’artiste et son travail ayant comme prétexte l’utilisation de la figure humaine. Les formes résultantes des peintures oscillent entre la figuration et l’abstraction.
Ce projet, en particulier, vient remettre en question la place de la figure humaine dans l’art contemporain et son utilisation dans la pratique d’une peinture contenue dans un processus. Il avance la question de l’instantanéité, de la répétition comme moteur de création et de la temporalité incluse dans le médium de la peinture.
Le protocole propre à ce projet respecte des règles de fabrication et de manipulations rigoureuses qui sont systématiquement transformées à chaque dizaine de peintures. Les règles de production sont systématiquement modifiées pour permettre une mutation constante et éviter l’instauration d’une « recette ». Les séries ne sont pas forcément terminées pour qu’une autre puisse débuter. Il est même intéressant de laisser des trous dans les séries pour permettre un retour, un jeu qui permet de se remettre dans un cadre de règles instaurées pour des peintures déterminées. Ces règles affectent les couleurs, les sources documentaires, les manipulations des pochoirs, les formats, etc. Elles sont cependant contenues dans l’utilisation de la vidéo comme source documentaire conduisant à la production de pochoirs et ultimement de la peinture.
La maison de la culture Frontenac est située au 2550, rue Ontario Est, derrière le métro Frontenac. Heures d’ouverture : du mardi au jeudi de 12 h à 19 h et du vendredi au dimanche de 12 h à 17 h. Entrée libre. Info : 514 872-7882 ou accesculture.com
Daniel Lahaise possède une maîtrise en arts visuels et médiatiques (UQÀM). Ses œuvres ont été présentées dans des expositions individuelles (Interlignes_genèse et possibilités – Galerie Plein Sud, Longueuil, 2013; À la cinquantième seconde – Galerie Lilian Rodriguez, Montréal, 2012) et dans des expositions collectives (Un regard sur la peinture au Québec – Galerie Lilian Rodriguez, Montréal, 2013; La jeune peinture et ses collectionneurs – Plein Sud, Longueuil, 2013; Possible Dimensions – Studio Béluga, Montréal, 2012). En 2013, il a participé à une résidence croisée avec le Centre d’art de l’Yonne (Auxerre, France) et C2S Arts et événements. Daniel Lahaise vit et travaille à Montréal.
daniellahaise.com
Dès le 4 septembre à la maison de la culture Frontenac, Daniel Lahaise présente un aperçu des derniers développements de son travail en peinture dans une exposition intitulée Anatomie des Interlignes.
Depuis 2011, Daniel Lahaise travaille à l’élaboration du projet Interlignes qui propose une approche nouvelle de la peinture et de son processus de création. Ce projet se veut un questionnement sur l’apparition et la disparition de l’image et vient du désir de créer une tension constante, une attente indéfinie de l’apparition de la forme figurative. Les œuvres créées sont le résultat d’une recherche sur la notion étendue du portrait et du temps. Les peintures sont préparées par des dessins et des projections vidéo qui donnent la forme à des pochoirs ensuite réalisés. Ces derniers sont découpés longuement, mécaniquement, compulsivement en atelier et donnent un résultat inattendu. L’image finale se dévoile à la toute fin du processus lorsque la peinture aérosol vient la révéler. Il peut s’agir là d’un graffiti qui ne se laisse pas lire spontanément; il faut le regarder longuement pour y déceler une image qui se dissout et se reconstruit à chaque nouveau coup d’œil.
Généralement, les peintures sont exécutées sur des surfaces de bois qui sont préparées à l’acrylique avec des couleurs uniformes et sont contrastées par des formes exécutées à la peinture aérosol. Le portrait n’est plus un objet représentant le modèle, mais un portrait représentant une dynamique entre l’artiste et son travail ayant comme prétexte l’utilisation de la figure humaine. Les formes résultantes des peintures oscillent entre la figuration et l’abstraction.
Ce projet, en particulier, vient remettre en question la place de la figure humaine dans l’art contemporain et son utilisation dans la pratique d’une peinture contenue dans un processus. Il avance la question de l’instantanéité, de la répétition comme moteur de création et de la temporalité incluse dans le médium de la peinture.
Le protocole propre à ce projet respecte des règles de fabrication et de manipulations rigoureuses qui sont systématiquement transformées à chaque dizaine de peintures. Les règles de production sont systématiquement modifiées pour permettre une mutation constante et éviter l’instauration d’une « recette ». Les séries ne sont pas forcément terminées pour qu’une autre puisse débuter. Il est même intéressant de laisser des trous dans les séries pour permettre un retour, un jeu qui permet de se remettre dans un cadre de règles instaurées pour des peintures déterminées. Ces règles affectent les couleurs, les sources documentaires, les manipulations des pochoirs, les formats, etc. Elles sont cependant contenues dans l’utilisation de la vidéo comme source documentaire conduisant à la production de pochoirs et ultimement de la peinture.
La maison de la culture Frontenac est située au 2550, rue Ontario Est, derrière le métro Frontenac. Heures d’ouverture : du mardi au jeudi de 12 h à 19 h et du vendredi au dimanche de 12 h à 17 h. Entrée libre. Info : 514 872-7882 ou accesculture.com
Daniel Lahaise possède une maîtrise en arts visuels et médiatiques (UQÀM). Ses œuvres ont été présentées dans des expositions individuelles (Interlignes_genèse et possibilités – Galerie Plein Sud, Longueuil, 2013; À la cinquantième seconde – Galerie Lilian Rodriguez, Montréal, 2012) et dans des expositions collectives (Un regard sur la peinture au Québec – Galerie Lilian Rodriguez, Montréal, 2013; La jeune peinture et ses collectionneurs – Plein Sud, Longueuil, 2013; Possible Dimensions – Studio Béluga, Montréal, 2012). En 2013, il a participé à une résidence croisée avec le Centre d’art de l’Yonne (Auxerre, France) et C2S Arts et événements. Daniel Lahaise vit et travaille à Montréal.
daniellahaise.com