GALERIE I
AMÉLIE PROULX
Angles de dérive
«Amélie Proulx part de la prémisse qu’avant sa cuisson, l’argile est infiniment souple et malléable, mais qu’ensuite, ce matériau devient fixe, immuable même. L’artiste manipule la céramique de façon à lui rendre son élasticité d’origine, sans néanmoins camoufler la pérennité de sa caléfaction. Proulx met la porcelaine en scène de diverses manières pour en amplifier les phénomènes, les qualités acoustiques, les mouvements géologiques; pour en révéler la fragilité autant que la souplesse. Ainsi, ce que l’artiste dévoile à travers son travail remue autant de métaphores liées au riche bagage sémiotique de son matériau de prédilection : la constante mutation du monde, les mécaniques du langage, entre autres.»
Extrait de «Glissements de terrain», texte d’Anaïs Castro
GALERIE II
GABRIEL MOREST
Dans le creux de l’idolâtrie
«Au sein de l’œuvre Dans le creux de l’idolâtrie de Gabriel Morest, des formes épurées associées au mouvement minimaliste et à une culture d’élite côtoient des formes brouillons et des références relatives à une culture dite de masse ou populaire. Plusieurs savoir-faire
coexistent : de l’artisanat du « gosseux » de bois ou de l’artiste qui façonne l’argile ou le polyuréthane en passant par différentes techniques industrielles du travail du bois et de l’acier. La spécificité des matériaux s’estompe puisque les objets sculpturaux sont pour la plupart recouverts de couches de peinture de sorte que l’installation, très graphique, se présente comme une infinité de tableaux : une composition colorée qui par sa nature tridimensionnelle est visible sous une multitude d’angles. Plusieurs éléments sont volontairement laissés en plan, principe qui donne une facture brute à l’ensemble et prouve que l’artiste ne cherche pas la perfection, mais souhaite plutôt affirmer l’inachèvement comme principe esthétique.»
Extrait de «Dans le creux de l’idolâtrie de Gabriel Morest», texte d’Ève Dorais
GALERIE I
AMÉLIE PROULX
Angles de dérive
«Amélie Proulx part de la prémisse qu’avant sa cuisson, l’argile est infiniment souple et malléable, mais qu’ensuite, ce matériau devient fixe, immuable même. L’artiste manipule la céramique de façon à lui rendre son élasticité d’origine, sans néanmoins camoufler la pérennité de sa caléfaction. Proulx met la porcelaine en scène de diverses manières pour en amplifier les phénomènes, les qualités acoustiques, les mouvements géologiques; pour en révéler la fragilité autant que la souplesse. Ainsi, ce que l’artiste dévoile à travers son travail remue autant de métaphores liées au riche bagage sémiotique de son matériau de prédilection : la constante mutation du monde, les mécaniques du langage, entre autres.»
Extrait de «Glissements de terrain», texte d’Anaïs Castro
GALERIE II
GABRIEL MOREST
Dans le creux de l’idolâtrie
«Au sein de l’œuvre Dans le creux de l’idolâtrie de Gabriel Morest, des formes épurées associées au mouvement minimaliste et à une culture d’élite côtoient des formes brouillons et des références relatives à une culture dite de masse ou populaire. Plusieurs savoir-faire
coexistent : de l’artisanat du « gosseux » de bois ou de l’artiste qui façonne l’argile ou le polyuréthane en passant par différentes techniques industrielles du travail du bois et de l’acier. La spécificité des matériaux s’estompe puisque les objets sculpturaux sont pour la plupart recouverts de couches de peinture de sorte que l’installation, très graphique, se présente comme une infinité de tableaux : une composition colorée qui par sa nature tridimensionnelle est visible sous une multitude d’angles. Plusieurs éléments sont volontairement laissés en plan, principe qui donne une facture brute à l’ensemble et prouve que l’artiste ne cherche pas la perfection, mais souhaite plutôt affirmer l’inachèvement comme principe esthétique.»
Extrait de «Dans le creux de l’idolâtrie de Gabriel Morest», texte d’Ève Dorais
Montréal (Québec) H3B 1A2