Dans le cadre de la Consultation sur l’économie numérique, le Regroupement des centres d’artistes autogérés du Québec vient de faire parvenir au gouvernement du Canada un mémoire intitulé Accroître l’avantage artistique du Canada par le numérique. Celui-ci fait tout d’abord un état des enjeux liés aux avancées des technologies de l’information et de la communication (TIC). Il soulève plusieurs points à considérer pour que la société canadienne s’adapte adéquatement à la révolution technologique en cours alors que l’ordinateur n’est plus uniquement un outil de travail mais tend à devenir un appareil utilitaire mobile englobant toutes les activités de la vie quotidienne.
Accroître l’avantage artistique du Canada par le numérique expose l’importance de débloquer des fonds pour les créateurs et artistes, producteurs de contenu, mais également aptes à élaborer de nouveaux produits originaux et innovants. Il dénote l’importance d’investir dans les recherches et développements pour maximiser les échanges de connaissances. L’artiste, un agent de changement depuis toujours, devra être considéré comme un chercheur dans ces domaines, où il faut repenser le rapport des échanges, de l’interaction et de la participation. Investir dans les TIC permettra également de diminuer l’exode des cerveaux et de garder au Canada un riche capital gris, celui des idées, incluant celles des artistes et créateurs.
Le mémoire se clôt sur six recommandations au gouvernement. D’abord assurer aux organismes sans but lucratif la reconnaissance de leur rôle dans l’implantation des technologies numériques au même titre que les entreprises privées ou gouvernementales. Reconnaître également la place de l’innovation artistique dans le développement d’une société créative. Le gouvernement devrait aussi reconnaître au Conseil des Arts du Canada le choix de soutenir les innovations artistiques technologiques en lui en donnant les moyens financiers.
Accroître l’avantage artistique du Canada par le numérique suggère également de mettre en place un plan d’action en formation et en développement professionnel qui permettra aux organismes tels le Conseil des ressources humaines du secteur culturel et aux accords provinciaux d’avoir les moyens de rester en phase avec les développements nécessaires aux OBNL. Il est aussi recommandé d’améliorer le soutien à la traduction non seulement dans les deux langues officielles du Canada, mais également en encourageant l’usage du portugais et de l’espagnol, afin de viser un marché planétaire (étendue de prédilection pour les marchés spécifiques, comme celui de l’art actuel, par exemple). Et finalement de reconnaître de façon concrète le statut de créateur de contenu en soutenant le développement des organismes de création et de production artistique sans but lucratif.
Le mémoire sera disponible sous peu, sur demande.
Le RCAAQ est le point de rencontre d’un réseau de soixante-sept centres d’artistes et organismes culturels répartis sur l’ensemble du territoire québécois. Le Réseau Art Actuel, une initiative du RCAAQ, est un repère Internet de l’actualité artistique québécoise. À l’aube de ses 25 ans, le Regroupement des centres d’artistes autogérés du Québec est une référence en art actuel.
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Dans le cadre de la Consultation sur l’économie numérique, le Regroupement des centres d’artistes autogérés du Québec vient de faire parvenir au gouvernement du Canada un mémoire intitulé Accroître l’avantage artistique du Canada par le numérique. Celui-ci fait tout d’abord un état des enjeux liés aux avancées des technologies de l’information et de la communication (TIC). Il soulève plusieurs points à considérer pour que la société canadienne s’adapte adéquatement à la révolution technologique en cours alors que l’ordinateur n’est plus uniquement un outil de travail mais tend à devenir un appareil utilitaire mobile englobant toutes les activités de la vie quotidienne.
Accroître l’avantage artistique du Canada par le numérique expose l’importance de débloquer des fonds pour les créateurs et artistes, producteurs de contenu, mais également aptes à élaborer de nouveaux produits originaux et innovants. Il dénote l’importance d’investir dans les recherches et développements pour maximiser les échanges de connaissances. L’artiste, un agent de changement depuis toujours, devra être considéré comme un chercheur dans ces domaines, où il faut repenser le rapport des échanges, de l’interaction et de la participation. Investir dans les TIC permettra également de diminuer l’exode des cerveaux et de garder au Canada un riche capital gris, celui des idées, incluant celles des artistes et créateurs.
Le mémoire se clôt sur six recommandations au gouvernement. D’abord assurer aux organismes sans but lucratif la reconnaissance de leur rôle dans l’implantation des technologies numériques au même titre que les entreprises privées ou gouvernementales. Reconnaître également la place de l’innovation artistique dans le développement d’une société créative. Le gouvernement devrait aussi reconnaître au Conseil des Arts du Canada le choix de soutenir les innovations artistiques technologiques en lui en donnant les moyens financiers.
Accroître l’avantage artistique du Canada par le numérique suggère également de mettre en place un plan d’action en formation et en développement professionnel qui permettra aux organismes tels le Conseil des ressources humaines du secteur culturel et aux accords provinciaux d’avoir les moyens de rester en phase avec les développements nécessaires aux OBNL. Il est aussi recommandé d’améliorer le soutien à la traduction non seulement dans les deux langues officielles du Canada, mais également en encourageant l’usage du portugais et de l’espagnol, afin de viser un marché planétaire (étendue de prédilection pour les marchés spécifiques, comme celui de l’art actuel, par exemple). Et finalement de reconnaître de façon concrète le statut de créateur de contenu en soutenant le développement des organismes de création et de production artistique sans but lucratif.
Le mémoire sera disponible sous peu, sur demande.
Le RCAAQ est le point de rencontre d’un réseau de soixante-sept centres d’artistes et organismes culturels répartis sur l’ensemble du territoire québécois. Le Réseau Art Actuel, une initiative du RCAAQ, est un repère Internet de l’actualité artistique québécoise. À l’aube de ses 25 ans, le Regroupement des centres d’artistes autogérés du Québec est une référence en art actuel.
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