Que représente le pleinairisme pour les artistes d’aujourd’hui? Peut-on établir des rapports entre l’approche traditionnelle de la création en plein air et les nouveaux médias dominant la scène artistique contemporaine? Ce sont là des questions auxquelles l’exposition À ciel ouvert. Le nouveau pleinairisme tente de répondre, du 15 mars au 25 juin 2012, au Musée national des beaux-arts du Québec.
C’est à travers une sélection d’oeuvres – dessins, aquarelles, peintures, vidéos, sculptures et photographies – d’une quinzaine d’artistes du Québec, du Canada, d’Europe et d’Amérique du Sud que le visiteur peut prendre le pouls des diverses formes que peut emprunter la création artistique contemporaine réalisée en plein air.
L’exposition s’intéresse à l’acte de peindre en plein air, une pratique toujours d’actualité qui remonte au XVIIe siècle. Longtemps, les études effectuées « d’après nature » ou « sur le motif » ont servi d’étapes préparatoires aux tableaux réalisés en atelier.
Travailler librement et dans l’instantanéité, saisir le caractère imprévisible des éléments et s’abandonner au cycle naturel de la lumière ont constitué les fondements du paysagisme moderne tel que développé au XIXe siècle, notamment par les peintres associés à l’école de Barbizon ou à l’impressionnisme.
Encore aujourd’hui, les artistes contemporains sont étonnamment nombreux à embrasser cette posture. Les oeuvres des artistes Francis Alÿs, Michel de Broin, Geneviève Cadieux, Janet Cardiff et George Bures Miller, Cyprien Gaillard, Janice Kerbel, Irene Kopelman et plusieurs autres ont été réalisées suivant cette approche.
Certains ont choisi de travailler à la lumière du jour; d’autres ont préféré le crépuscule ou la nuit, tirant avantage de sources d’énergie moderne pour prolonger leur journée de travail. Les notions de temps, du passage des saisons, de la nature menacée et de l’énergie créative sont autant de forces en présence que l’on peut observer dans les différentes oeuvres rassemblées.
« Que l’action se situe dans un environnement sauvage, en ville ou en atelier, la notion de nature demeure prédominante dans ces oeuvres qui affirment du même souffle l’impossibilité de saisir la fugacité d’un moment en plein air et l’importance de l’imaginaire », de préciser Kitty Scott, commissaire de l’exposition et directrice des arts visuels pour The Banff Centre.
L’ensemble des oeuvres rassemblées dans l’exposition conforte tout autant que décloisonne les spécificités du genre, démontrant l’intérêt renouvelé des artistes contemporains pour le paysage.
Que représente le pleinairisme pour les artistes d’aujourd’hui? Peut-on établir des rapports entre l’approche traditionnelle de la création en plein air et les nouveaux médias dominant la scène artistique contemporaine? Ce sont là des questions auxquelles l’exposition À ciel ouvert. Le nouveau pleinairisme tente de répondre, du 15 mars au 25 juin 2012, au Musée national des beaux-arts du Québec.
C’est à travers une sélection d’oeuvres – dessins, aquarelles, peintures, vidéos, sculptures et photographies – d’une quinzaine d’artistes du Québec, du Canada, d’Europe et d’Amérique du Sud que le visiteur peut prendre le pouls des diverses formes que peut emprunter la création artistique contemporaine réalisée en plein air.
L’exposition s’intéresse à l’acte de peindre en plein air, une pratique toujours d’actualité qui remonte au XVIIe siècle. Longtemps, les études effectuées « d’après nature » ou « sur le motif » ont servi d’étapes préparatoires aux tableaux réalisés en atelier.
Travailler librement et dans l’instantanéité, saisir le caractère imprévisible des éléments et s’abandonner au cycle naturel de la lumière ont constitué les fondements du paysagisme moderne tel que développé au XIXe siècle, notamment par les peintres associés à l’école de Barbizon ou à l’impressionnisme.
Encore aujourd’hui, les artistes contemporains sont étonnamment nombreux à embrasser cette posture. Les oeuvres des artistes Francis Alÿs, Michel de Broin, Geneviève Cadieux, Janet Cardiff et George Bures Miller, Cyprien Gaillard, Janice Kerbel, Irene Kopelman et plusieurs autres ont été réalisées suivant cette approche.
Certains ont choisi de travailler à la lumière du jour; d’autres ont préféré le crépuscule ou la nuit, tirant avantage de sources d’énergie moderne pour prolonger leur journée de travail. Les notions de temps, du passage des saisons, de la nature menacée et de l’énergie créative sont autant de forces en présence que l’on peut observer dans les différentes oeuvres rassemblées.
« Que l’action se situe dans un environnement sauvage, en ville ou en atelier, la notion de nature demeure prédominante dans ces oeuvres qui affirment du même souffle l’impossibilité de saisir la fugacité d’un moment en plein air et l’importance de l’imaginaire », de préciser Kitty Scott, commissaire de l’exposition et directrice des arts visuels pour The Banff Centre.
L’ensemble des oeuvres rassemblées dans l’exposition conforte tout autant que décloisonne les spécificités du genre, démontrant l’intérêt renouvelé des artistes contemporains pour le paysage.